En attendant les descendants…

J’ai eu peu de temps libres la semaine dernière pour publier ce qui suit…

Voici un autre de mes passe-temps par les temps qui courent.

J’ai été pas mal scripto-moteur depuis un mois sur Nos ancêtres II. Il faut dire que j’ai eu beaucoup de demande, mais je ne me plains sûrement pas, car c’est moi qui vous avait dit de m’écrire.

J’adore surtout vos vieilles photos et celles de Gisèle Proulx sont envoûtantes et intriguantes.

Plein d’inconnus et d’inconnues qui sont sans doute aujourd’hui disparus, laissant derrière eux seulement quelques traces photographiques.


La semaine dernière, je me suis mis plutôt à la recherche d’Augustin Hogue et de Christine Cochu. BMS 2000 me disait que les parents d’Augustin Hogue étaient Jean Hogue et Marguerite Gravel.

Là j’avais comme frappé un mur pour retracer l’ancêtre. Rien sur ce couple, mais plein de choses par contre sur Jean Hogue et Marguerite Nantel, des ancêtres bien connus de Ste-Anne-des-Plaines (où  je suis débarqué  le 2 septembre 1980 comme un  pur inconnu dans une municipalité dont j’ignorais tout de l’existence)…

Erreur de transcription par BMS 2000 des registres paroissiaux?

Pourtant c’est bien Marguerite Gravel qui  y est  écrit…

Le curé était dur de la feuille alors?

Augustin Hogue, je l’ai finalement retrouvé à Ste-Thérèse sur la rue St-Joseph dans le recensement de 1861.

Il était boulanger!

En 1852, il demeurait à Montréal avec sa femme et sa petite fille.

Je ne trouvais aucun autre mariage ou naissance reliés à Jean Hogue et Marguerite Nantel dans BMS 2000.

Et si Marguerite Gravel avait porté aussi le prénom de Véronique?

Si  oui, alors  il n’y aurait plus  de  mur! 

 

 

Les années 20 ?

C’est ce que je pense… avant le Crash de 29 à cause des sourires.

Je n’ai pas d’autres indices, à moins que Gisèle en ait pour faire revivre ces ancêtres.

Cette photo de groupe a été prise ailleurs en regardant les vêtements et les chapeaux.

Je me demande qui prenait les photos… Un petit montage pour regrouper qui est qui en attendant qu’un descendant m’écrive.

Pourquoi le surnom de La Gâchette?

J’attends toujours que le notaire Becquet me réponde…

Nos ancêtres II

André Mignier dit Lagacé aurait reçu ce surnom quand il était soldat avec le régiment Carignan-Salières. Né le 28 décembre 1639, selon les recherches de Gilles Tremblay, André Mignier avait donc environ 26 ans vers 1665.

ANQQGH370110

– Tiens, j’ai une idée!
On va aller agacer le vieux André Mignier.

Mais pourquoi diantre lui avoir donné ce surnom?

Mark Legassie, un 7e cousin américain, m’avait mis la puce à l’oreille la semaine dernière en me faisant remarquer ce passage du texte de Gilles Tremblay.

Pierre-André faisait donc partie de la « compagnie de Alexandre(Isaac)  Berthier,  Sieur de Bellechasse et de Villemur qui avait été détaché à bord du Brezé du régiment de Laillié » [59],  André comme tous les soldats Français portait un surnom, donné généralement par un des officiers de la compagnie, qui correspondait soit à un trait de caractère, une caractéristique physique, une manie, un défaut ou une qualité…

Voir l’article original 350 mots de plus

Intermission – André Paillard et son fils Léonard

Normand ne cherchait pas nécessairement à connaître tous ses ancêtres, juste en savoir plus sur Flavie Gagnon qui était finalement une descendante de Robert Gagnon et Marie Parenteau.

Léonard Paillard est l’ancêtre de Normand, un de mes amis Facebook.

http://www.biographi.ca/fr/bio/paillard_leonard_2F.html

Après avoir lu, Normand sera sûrement tout fier de ses origines…


PAILLARD (Paillart, Paillé dit Paillard, Paillet), LÉONARD, dit le Poitevin, maître charpentier de moulins, né en 1647, fils d’André Paillard et de Catherine Geoffroy de la paroisse de Bersac (département de Haute-Vienne), et inhumé à l’Hôpital Général de Montréal, le 6 janvier 1729.

Léonard Paillard possédait les traits les plus caractéristiques du véritable Canadien : l’ambition, des talents variés et le désir de voir de nouveaux horizons. Son métier de constructeur de moulins répondait à l’un des plus urgents besoins de la colonie. C’est vraisemblablement vers 1670 qu’il arriva au Canada en qualité d’engagé et, en octobre 1672, il entra comme apprenti chez Jean Lemire*, un charpentier qui demeurait Grande-Allée près de Québec. Il est probable que Lemire lui apprit le métier de charpentier de moulins mais c’est chez Pierre Mercereau qu’il termina son apprentissage en 1675 : Mercereau avait acheté le brevet de Paillard pour la somme de 60#. Paillard devint par la suite le compagnon charpentier de Mercereau.

Il épousa en 1678, à Beauport, Louise-Marie Vachon, fille de notaire ; ils auront neuf enfants. Le couple s’établit à Petite-Auvergne, à une lieue environ de Québec, dans la seigneurie de Beauport. Paillard laboura ses terres mais pratiqua aussi son métier. Même après avoir élu domicile rue du Sault-au-Matelot dans la basse ville de Québec, en 1684, il continua de faire de la menuiserie en dehors de la ville.

Au mois de mai 1686, Paillard s’engagea par contrat à bâtir un moulin à peu de distance de Boucherville. Les perspectives d’avenir qu’offrait la région de Montréal lui plurent sans doute davantage puisqu’il régla ses affaires à Québec et alla s’établir à Ville-Marie avec sa femme et ses enfants l’année suivante. Il acheta une ferme à la côte Saint-Jean et la loua pour une somme modique. À Ville-Marie, Paillard et sa famille louèrent une demeure en attendant que soit terminée, en 1692, la construction de leur maison située à proximité de la chapelle de Notre-Dame de Bonsecours.

Le grand nombre de contrats de construction qu’il passa devant notaire témoigne de son dynamisme. Il lui arrivait parfois, alors qu’il était dans la région de Québec, d’accepter plus de travail qu’il n’était capable d’en faire et il était alors forcé d’en céder une partie à d’autres charpentiers. Il bâtissait des maisons, des combles et des granges. Sa carrière de constructeur de moulins progressa lentement et ce n’est qu’une fois rendu dans la région de Montréal que ses talents furent reconnus. Cette région de la colonie était appelée à devenir le centre principal du commerce du bois et de la culture du blé en Nouvelle-France ; il fallait donc bâtir des scieries et des moulins à céréales pour répondre aux besoins de la colonie et faire l’exportation du bois d’œuvre et de la farine. Les connaissances que Paillard possédait dans la fabrication de roues d’engrenage en bois étaient d’une valeur inestimable dans un pays où les connaissances techniques faisaient souvent défaut.

Paillard participa aussi à des entreprises commerciales telles que le commerce du grain et le transport maritime. Ainsi il fut l’agent de un ou deux meuniers et, en 1692, il se porta acquéreur de la moitié des intérêts d’ « un bateau de 33 à 34 pieds de long ».

Paillard ne travaillait pas seul : il avait un engagé sur sa ferme de Beauport et, dans la construction de moulins, il se réservait les détails les plus délicats laissant les gros travaux à ses ouvriers. Il travaillait aussi de concert avec d’autres charpentiers et en 1698, par exemple, il s’associa en bonne et due forme à Jean La Croix de Montréal, pour une période d’un an. En outre, « de-ci de-là un apprenti lui aidait » et aussi de temps à autre, son gendre et ses fils. C’est ainsi que Charles et Gabriel Paillard apprirent le métier de leur père.

Malgré ses 74 ans, cet homme énergique accepta de se rendre en canot jusqu’à Détroit pour y effectuer des réparations à un moulin et faire divers petits travaux de menuiserie. Rien d’étonnant que, au moment de sa mort, on eût pu facilement lui donner 90 ans.

Peter N. Moogk

AJM, Greffe d’Antoine Adhémar, 28 août 1688, 17 janv. 1700, 15 déc. 1712 ; Greffe d’Hilaire Bourgine, 28 juill. 1686 ; Greffe de Jacques David, 6 août 1721 ; Greffe de Michel Lepallieur ; Greffe de Claude Maugue, 4 janv. 1688, 28 mars 1689, 3 juill. 1692 ; Greffe de Michel Moreau, 14 oct. 1686 ; Greffe de J.-B. Pottier, 10 avril 1690 ; Greffe de Pierre Raimbault, 13 nov. 1698 ; Greffe de Nicolas Senet, 11 juin 1719 ; Greffe de Marien Tailhandier, 12 févr. 1705.— AJQ, Greffe de Claude Auber, 26 juin 1678 ; Greffe de Pierre Duquet, 14 sept. 1675 ; Greffe de Michel Fillion, 12 avril 1684 ; Greffe de Gilles Rageot, 26 oct. 1672, 14 oct. 1674, 24 mai 1686, 13 mars 1687.— AQ, NF, Coll. de pièces jud. et not., 3 308.— ASQ, Polygraphie, I : 88.— Jug. et délib., II : 375, 988s., 1 029s., 1 040 ; III : 10, 127s., 171–173, 407, 799, 878s., 1 041s. ; IV : 766s. ; VI : 960.— Recensement du Canada, 1681 (Sulte).

Intermission – Les ancêtres des Gagnon

Recherche de Bertrand Desjardins trouvé sur ce site Internet.

http://lequebecunehistoiredefamille.com/capsule/gagnon/genealogie


Généalogie

Généalogie des Gagnon

D’après Jean Cournoyer (La mémoire du Québec), l’origine du nom Gagnon viendrait de la forme francisée de l’ancien occitan « ganhon », signifiant «jeune porc», surnom donné aux éleveurs de l’animal. Ou encore, Gagnon serait la graphie dérivée du normand « gaignon », signifiant «chien de basse cour», un sobriquet donné à un homme hargneux.

Avec plus de 60 000 porteurs, Gagnon ne cède que devant l’incontournable Tremblay en importance au Québec. Les Roy les suivent de près, cependant, tous les Gagnon descendent en grande majorité d’une seule famille, alors que le nom Roy a été introduit par près de trente immigrants. Comme les ancêtres Gagnon comptent parmi les premiers arrivants de la Nouvelle-France, cela explique l’ampleur que leur nom a prise.

 

Les pionniers

Les Gagnon descendent de quatre pionniers dont trois frères venus en Nouvelle-France avec leur mère, Renée Roger. On ignore la date exacte de leur arrivée, mais ils sont au pays dès 1640, établis sur la Côte de Beaupré. Les deux aînés, Mathurin et Jean, ont été baptisés dans l’église St-Aubin de Tourouvre en 1606 et en 1610. La famille habitait alors La Gaignonnière, un petit hameau situé à environ deux kilomètres du bourg de Tourouvre. En 1612, ils se retrouvent tout près, à La Ventrouze, où ils habiteront jusqu’à leur départ pour la Nouvelle-France. Le plus jeune des frères, Pierre, y est baptisé en 1612. Le quatrième ancêtre, Robert Gagnon, arrivé une quinzaine d’années plus tard, naît en 1628 à La Ventrouze. Plusieurs affirment qu’il était le cousin des trois autres, mais la chose n’a jamais été prouvée hors de tout doute.

Qui a convaincu les trois frères de venir s’installer au Canada? Plusieurs indices laissent supposer qu’il s’agirait de Noël Juchereau, un proche de la famille. Il est présent en 1633 lors du mariage d’un autre frère Gagnon, Louis, demeuré en France, ainsi que lors de l’achat par celui-ci d’une maison à La Ventrouze, une transaction qui se passe chez la veuve Renée Roger. Il agit également comme témoin aux mariages de Jean et de Pierre Gagnon en Nouvelle-France. Noël Juchereau était natif de Tourouvre. Lorsque le Mortagnais Robert Giffard, le chef de file de l’immigration percherone en Nouvelle-France, sollicite leur collaboration à titre de recruteurs, Noël et son frère Jean travailleront en étroite collaboration avec lui. Signalons en outre qu’une sœur Gagnon, Marguerite, née en 1598, épouse d’Éloi Tavernier, viendra rejoindre ses frères en 1643 avec son mari et leurs deux filles.

Jean Gagnon se mariera le premier, le 29 juillet 1640, avec Marguerite Cochon, originaire de Dieppe. Le couple a huit enfants, dont six, deux garçons et quatre filles, se marieront. Il décède à Château-Richer où il est inhumé le 2 avril 1670. Dans l’acte de sépulture, on le définit comme marguiller. Sa veuve lui survit près de trente années.

Pierre Gagnon épouse le 14 septembre 1642, la Rouennaise Vincente Desvarieux qui lui donne dix enfants. Seulement trois se marient, tous des garçons. Pierre semble avoir préféré les affaires à l’exploitation de la terre puisqu’on le qualifie de «marchand de la Côte de Beaupré» dans un document de 1674. Son épouse décède en 1695 à Château-Richer. Lui-même décède au même endroit le 17 avril 1699. Il aura donc atteint l’âge de 87 ans, un exploit pour l’époque!

Mathurin Gagnon, pourtant le plus vieux des trois frères, est le dernier à prendre épouse, à 40 ans. L’heureuse élue est Françoise Goudeau, originaire de La Ventrouze et âgée d’à peine 14 ans. Mathurin reprend le temps perdu puisque de son union naissent quatorze enfants, le dernier alors que le joyeux drille a 70 ans. Sept se marieront, dont quatre garçons. Comme son frère Pierre, il atteint un très grand âge, ne décédant qu’en 1690, à 83 ans. D’après ce que l’on sait de lui, il aura vécu une vie tranquille de défricheur-cultivateur.

Le quatrième larron, Robert Gagnon, est au pays en 1655. Il épouse le 3 octobre 1657 Marie Parenteau, une fille de 16 ans originaire de La Rochelle. Le couple aura dix enfants. Quatre fils et deux filles se marieront. Établi à Ste-Famille-de-l’Île-d’Orléans, où il vivra une vie sans histoire, Robert Gagnon y décède le 1er décembre 1703.

Collectivement pères d’une quarantaine d’enfants, dont 22 prendront époux ou épouse, les pionniers Gagnon sont à l’origine d’une descendance qui se retrouve aujourd’hui partout au Québec. D’après le site des familles Gagnon-Belzile, un abbé français du nom de Dumaine, «nostalgique mais admiratif, auteur d’un ouvrage intitulé Tourouvre et ses souvenirs», écrira : « Les Gaignon du Canada augmentent toujours; et chez nous la population diminue d’année en année, en sorte que l’on peut prévoir le temps où les Gagnon compteront, dans l’Amérique du Nord, plus de descendants que le département de d’Orne ne comptera de population totale. »

Recherche : Bertrand Desjardins


Si votre patronyme est Gagnon, lequel des Gagnon est votre ancêtre?

Un des trois frères venus en Nouvelle-France avec leur mère, Renée Roger ou Robert Gagnon, arrivé une quinzaine d’années plus tard, né en 1628 à La Ventrouze que plusieurs affirment être le cousin des trois autres…

 

Revivre le passé de ses ancêtres

Ça doit être fascinant de tenir dans ses mains les lettres écrites par un de ses ancêtres. Je n’en ai pas, mais je sais que Charles Bilodeau a écrit plusieurs lettres et même tenu un journal durant la guerre de Sécession.

Ce journal ou ces lettres ont été de plus transcrits par un de ses descendants. Je possède depuis 2013 une copie PDF, mais je la partagerai ici un jour seulement avec son autorisation, juste pour le plaisir de partager.

J’ai retrouvé le nom de Charles Bilodeau dans une liste sur un site Internet…

http://www.pa-roots.com/pacw/infantry/52nd/52ndcoc.html

Billodo, Charles Private October 17, 1861 Mustered out, November 5, 1864, expiration of term

 

Une liste pour se souvenir dans quel régiment il était avec ses frères d’armes.

Ici c’est l’histoire de ce régiment…

http://www.civilwararchive.com/Unreghst/unpainf3.htm#52nd

 

En voici un court extrait…

52nd Regiment Infantry


Organized at Harrisburg November 5, 1861. Left State for Washington, D.C., November 8. Attached to 1st Brigade, Casey’s Division, Army Potomac, to March, 1862. 1st Brigade, 3rd Division, 4th Army Corps, Army Potomac, to June, 1862. 1st Brigade, 2nd Division, 4th Army Corps, to December, 1862. Naglee’s Brigade, Dept. of North Carolina, to January, 1863. 2nd Brigade, 2nd Division, 18th Army Corps, Dept. North Carolina, to February, 1863. 2nd Brigade, 1st Division, 18th Army Corps, Dept. of the South, to April, 1863. District of Beaufort, S. C., 10th Corps, Dept. of the South, to July, 1863. 2nd Brigade, 1st Division, Morris Island, S.C., 10th Corps, July, 1863. Davis’ Brigade, Folly Island, S.C., 10th Corps, to August, 1863. 5th Brigade, Morris Island, S.C., 10th Corps, to November, 1863. 2nd Brigade, Morris Island, S.C., 10th Corps, to April, 1864. District of Hilton Head, S.C., Dept. South, to June, 1864. Morris Island, S.C., Northern District, Dept. of the South, to October, 1864. 1st Separate Brigade, Morris Island, S.C., Dept. South, to March, 1865. 1st Brigade, 2nd Division. 23rd Army Corps, Dept. North Carolina, to July, 1865.

SERVICE.–Duty in the Defenses of Washington, D.C., until March, 1862. Advance on Manassas, Va.. March 10-15. Moved to the Virginia Peninsula March 28. Siege of Yorktown April 5-May 4. Battle of Williamsburg May 5. Bottom’s Bridge May 19-20. Operations about Bottom’s Bridge May 20-23. Reconnaissance to Seven Pines May 24-27. Skirmishes at Seven Pines, Savage Station and Chickahominy May 24. Battle of Fair Oaks (Seven Pines) May 31-June 1. At Bottom’s Bridge June 13-26. Seven days before Richmond June 25-July 1. Bottom’s Bridge June 28-29. White Oak Swamp Bridge June 30. Malvern Hill July 1. At Harrison’s Landing until August 15. Moved to Yorktown August 16-20, and duty there until December 31. Expedition to Gloucester, Matthews, King and Queen and Middlesex Counties December 11-15. Ordered to Beaufort, N. C., December 31. At Carolina City until January 28. Moved to Port Royal, S.C., January 28-31. At St. Helena Island, S.C., February 10-April 4. Operations against Charleston April 4-15. Duty at Beaufort, S. C., until July 6. Moved to Folly Island
July 6. Expedition to James Island, S.C., July 9-16. Secessionville July 16. Operations on Morris and Folly Islands, S.C., against Forts Wagner and Gregg, Morris Island, and Fort Sumter and Charleston July 18-September 7. Capture of Forts Wagner and Gregg September 7. Operations against Charleston until April, 1864. Regiment reenlisted December 31, 1863. Duty at Hilton Head, S.C., until June, 1864. Reconnaissance to Dafuskie Island May 11. Moved to Morris Island, S.C., and operations against Charleston until February, 1865. Assault on Fort Johnson and Battery Simpkins, James Island, July 3, 1864. Occupation of Charleston February 18. Duty in Charleston Harbor until April 18. Ordered to North Carolina and duty at Salisbury until July. Mustered out July 12, 1865.
Regiment lost during service 1 Officer and 43 Enlisted men killed and mortally wounded and 2 Officers and 173 Enlisted men by disease. Total 219.

Bon disons que j’ai tout copié-collé…

La guerre de Sécession hante toujours nos voisins du Sud juste à voir les événements qui se déroulent sous nos yeux…

À suivre…

Shows the retreat of Franklin’s corps at the Battle of Fair Oaks, 29 June 1862. From the original source description in Harper’s Magazine, on page 523 of the 16 August 1862 issue: We continue in this number our series of illustrations of the Army of the Potomac, from sketches by Mr. Alfred R. Waud. Mr. Waud writes respecting the illustrations on pages 516 and 517: THE RIGHT WING FALLING BACK. « This was a scene to be remembered. It occurred at two A.M. on Sunday, 29th June. The clearing was filled with wagon-trains, shown up by the glare of fires lighted for the destruction of such stores as it was impossible to convey with the army. Among these the artillery and infantry steadily moved to take up positions for their defense. By the dull glow of the fires guns in position came into sight formed across the field; and occasionally, when a box of cartridges or other inflammable material would explode, the whole scene would be illuminated brightly in all its detail: artillery moving; guns in battery, with the tired cannoniers sleeping around them; wagon-trains forming for a move; soldiers burning stores, con amore, that ‘Johnny Reb’ might not profit by them; stragglers and sick working their weary way along, and much more, making a scene of the most dramatic character. »

J’avais écrit un billet sur ce soldat nordiste en 2009

Charles Bilodeau
Collection de la famille de Céline Bilodeau

Discipline in the army was often severe and the pay was low and irregular. The terror of battle contrasted severely with the monotony and boredom of camp life, with its endless and tedious drills and reviews as well as dirty, leaky and cold tents.

Long marches carrying forty pounds of equipment, food shortages, contaminated water, parasites, improper nutrition, sanitation, lodging and medical care all weakened the troops’ health and morale. Wearing the same uniform year-round, troops baked in the summer and froze in the winter.

While the Union soldier was better fed than his Confederate counterpart, on the whole, his diet was utterly deficient. He lacked fresh meat, fruits and vegetables. Improper treatment of the wounded and the sick made soldiers fear the doctor. In fact, disease claimed twice as many Civil War soldiers than combat. In an era where germs were unknown to medical science, measles, especially in winter, malaria, venereal disease, dysentery and the deadly typhoid fever were the soldier’s worst enemies.

The camps surrounding Washington, D. C., which were transit points during the war, were notoriously insalubrious during the first phase of the conflict.

Charles Bilodeau (1834-1901) of Saint-Lazare, Quebec, immigrated to Pennsylvania in the 1850s and enlisted as a cook in late 1861. He offers a good example of how disease spread through the Union ranks.

In his diary, he recounts his brush with death near Washington in 1861: « November 16. After having slept on the ground and in the mud, without any blanket, I contracted typhus. » Bilodeau was lucky to survive, though he would later contract both dysentery and malaria. No longer a cook, he saw action until mid-1865 and was able return home to Saint-Lazare after the war.

J’en avais aussi fait la traduction…

https://sadp.wordpress.com/2009/09/23/la-traduction-du-passage-sur-charles-bilodeau-soldat-durant-la-guerre-de-secession/

La discipline dans l’armée était souvent dure et la paie était minime et rarement payé à temps. La terreur des batailles contrastait énormément avec la vie monotone et ennuyante de la vie dans les camps, avec ses parades et ses exercices ennuyeux à n’en plus finir tout comme les tentes sales, percées et froides.

Les longues marches avec vingt kilos d’équipement sur les épaules, le manque de nourriture, l’eau contaminée, les parasites, la mauvaise alimentation,  les installations sanitaires, le logement et soins médicaux tout concourait à miner la santé et le moral des troupes. Les soldats portaient le même uniforme durant toute l’année; les troupes suffoquaient en été et gelaient en hiver.

Tandis que les soldats de l’Union étaient mieux alimentés que leurs homologues confédérés, dans l’ensemble, leur alimentation était tout à fait déficiente. On manquait de viande fraîche, de fruits et de légumes. Les soins déficients prodigués aux blessés et aux soldats tombés malades faisaient en sorte que les soldats craignaient les médecins. En fait, les maladies ont causé durant la guerre civile deux fois plus de morts chez les soldats que lors des combats. À une époque où la science médicale ignorait tout des microbes, la rougeole, particulièrement en hiver, la malaria, les maladies vénériennes, la dysenterie et la fièvre typhoïde étaient les pires ennemis des soldats.

Les camps autour de Washington, qui étaient des points de transit pendant la guerre, étaient reconnus comme étant insalubres pendant la première phase du conflit.

Charles Bilodeau (1834-1901) de Saint-Lazare, au Québec, immigra en Pennsylvanie dans les années 1850 et s’est enrôlé comme un cuisinier à la fin de 1861. Il est un bon exemple qui montre comment la maladie se propageait dans les rangs de l’armée nordiste.

Dans son journal, il raconte comment il a frôlé la mort près de Washington en 1861 :

« 16 novembre. Après avoir dormi sur sur le sol et dans la boue, sans aucune couverture, j’ai contracté le typhus. »

Bilodeau a eu de la chance de survivre, quoiqu’il contracta plus tard la dysenterie et la malaria. N’étant plus un cuisinier, il a participé aux combats jusqu’au milieu de l’année 1865 et put rentrer chez lui à Saint-Lazare après la guerre.

Voici finalement une photo de Charles Bilodeau mise en 2015 par un co-éditeur de mon arbre Les ancêtres de Ste-Anne-des-Plaines sur Ancestry.

1834-1901

 

De la collection de la famille de Céline Bilodeau

Son grand-père Charles Bilodeau, soldat nordiste

Discipline in the army was often severe and the pay was low and irregular.

The terror of battle contrasted severely with the monotony and boredom of camp life, with its endless and tedious drills and reviews as well as dirty, leaky and cold tents.

Long marches carrying forty pounds of equipment, food shortages, contaminated water, parasites, improper nutrition, sanitation, lodging and medical care all weakened the troops’ health and morale.

Wearing the same uniform year-round, troops baked in the summer and froze in the winter.

While the Union soldier was better fed than his Confederate counterpart, on the whole, his diet was utterly deficient. He lacked fresh meat, fruits and vegetables.

Improper treatment of the wounded and the sick made soldiers fear the doctor. In fact, disease claimed twice as many Civil War soldiers than combat. In an era where germs were unknown to medical science, measles, especially in winter, malaria, venereal disease, dysentery and the deadly typhoid fever were the soldier’s worst enemies.

The camps surrounding Washington, D. C., which were transit points during the war, were notoriously insalubrious during the first phase of the conflict. Charles Bilodeau (1834-1901) of Saint-Lazare, Quebec, immigrated to Pennsylvania in the 1850s and enlisted as a cook in late 1861. He offers a good example of how disease spread through the Union ranks.

In his diary, he recounts his brush with death near Washington in 1861: « November 16. After having slept on the ground and in the mud, without any blanket, I contracted typhus. » Bilodeau was lucky to survive, though he would later contract both dysentery and malaria. No longer a cook, he saw action until mid-1865 and was able return home to Saint-Lazare after the war.

 

Je vous reviens la prochaine fois avec la traduction.