Juste un nom et une date – Ferdinand, 1955

En 1955, ma vie a connu de grands changements: le 4 février survient le décès de Rosina Quesnel, ma grand-mère maternelle.

Je me souviens encore de ce mois de février 1955 où ma grand-mère reposait dans un cercueil dans son salon. C’est comme ça qu’on exposait les morts dans le temps en campagne. Disons que ça frappe l’imaginaire d’un enfant de 6 ans.

La mort frappe encore. Le 2 mars 1955, Marie-Louise Paiement, la fille de Rosina, la demi-sœur de ma mère meurt également. Elle était âgée seulement de 44 ans.

Maire-Louise nous la retrouvons sur cette photo de famille prise en 1914. C’est la petite fille debout, à gauche de son père.

Ma petite sœur vient au monde aussi en mars 1955. La voici neuf mois plus tard dans la cuisine du 4728 de La Roche. Ma mère avait étendu son linge dans la cuisine.

Cette autre photo est prise au même moment. Maman est habillée pareil et la Sainte-Vierge est près de la porte. Mon père a dû prendre la photo, surprenant ainsi ma mère.

La rue de La Roche fut nommée d’après Troilus Mergouez, marquis de La Roche, deuxième lieutenant du Roi en Nouvelle-France. Je ne le savais pas à l’époque faute d’Internet.

https://imtl.org/rue_montreal.php?rue=La_Roche

Fin juin 1955, du moins je pense qu’on prenait les photos à la fin de l’année scolaire…

1re année F dans la classe de …

En juin, je suis promu en 2e année.

Nous voilà rendus sur cette photo en 1956.

2e année C dans la classe de madame Major

Je suis encore assis au bout de la première rangée, les mains jointes. J’ignore si madame Major était parente avec Hervé Major, le mari de Miss Gab de Snappy Hats que j’ai fait revivre sur mon blogue.

Ce serait quand même assez fort qu’ils aient été frère et sœur!

Retournons dans le Lovell de 1955 où nous retrouvons P E Chaumont, épicier.

Lovell 1955

Paul-Émile Chaumont, je pense que c’est lui dans mon arbre.

Il serait le fils d’Adrien Chaumont et d’Anysie Racine. Adrien est dans la deuxième rangée au côté de Stanislas qui est en plein centre. Ce sont tous les enfants de Moïse Chaumont et Marguerite Desjardins: Adéodat, Fernando…

Revoici Adrien avec le petit Gérard dans ses bras. Sa femme Anysie est devant lui avec la petite Yolande.

En 1947, Yolande va se marier avec Gabriel Chartrand. Gabriel est dans la dernière rangée à gauche.

Collection Cécile Guénette

En 1955, Stanislas (Stan) Chaumont semble avoir perdu son emploi.

Lovell 1955

Sans doute une erreur du Lovell, car il réapparaît en 1956. Paul-Émile Chaumont, lui,  n’y est plus, ni en 1956 ni en 1957. Il a dû faire faillite.

Lovell 1956

Lovell 1957

Il ne reste plus beaucoup de Chaumont à Montréal en 1957.

La vie continue en 1955 pour Ferdinand qui demeure toujours employé à l’hôpital St-Jean-de-Dieu. Son fils Gérard est toujours dans l’enseignement à Montréal.

Lovell 1955

On se revoit lundi prochain en 1956.

Intermission – Le grand ménage du printemps

Je sais que le printemps est encore loin pour commencer le ménage du printemps. Je parlais surtout des photos que ma mère avait conservées dans un petit album vert.

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C’est cet album qui m’a permis de mettre de l’ordre dans mes ancêtres en commençant par mes ancêtres maternels.

Cette photo n’était pas dans l’album, mais dans un gros sac d’épicerie en plastique dans lequel ma tante Evelyne avait conservé une centaine de vieilles photos.

Cette photo avait donc parti le bal de mes ancêtres et, par le fait même mon blogue Nos ancêtres qui voyait le jour il y 14 ans.

14 ans!

Les ancêtres

Juste un nom et une date – Ferdinand, 1954

C’est en septembre 1954 que je fais mon entrée à l’école. Je ne me souviens plus du nom de mon enseignante de première année. Je n’ai pas non plus de photos de ma rentrée scolaire à vous montrer, mais j’ai cette photo de classe prise vers la fin de l’année scolaire 54-55, probablement en juin 1955.

Je cherche pourquoi ce mignon petit garçon avait pris quelques kilos.

École Paul-Bruchési, première année F

J’avais commencé à prendre un peu poids en 1954. Je ne sais pas toujours pourquoi.

Le stress de la première année n’a pas dû aider. Je me souviens qu’une fois j’avais vomi… Bon, j’ai dû survivre à ma première année, car me voici en 2e année en 1956 dans la classe de madame Major.

2e année C, 15 juin 1956

Retour en arrière, c’est en septembre 1953 que mon frère entre en première année à l’école Champagnat.

Il fera sa Première Communion un an plus tard en 1954.

– C’est qui la dame Maman?
– La dame, c’est Émilienne Côté.
C’est la femme d’Adélard Lagacé, l
e frère de ton grand-père.
Adélard Lagacé, c’est l’homme aux cheveux blancs à droite.

Aucune idée par contre du nom du bébé sur cette photo.

– C’est qui le gros bébé Maman?
– Aucune idée. La dame, c’est ta tante Fleurette, la sœur de ton père.
La jeune fille derrière elle, c’est ta tante Nicole, une autre sœur de ton père.


Mes parents voyaient déjà mon frère prêtre en 1955. Les familles devaient donner un enfant à l’Église et mes parents avaient choisi mon frère.

La Sainte-Vierge avait une place importante dans la famille, ma mère ayant été elle aussi fille-mère.

Ici, nous sommes en décembre 1955.

Je suis certain puisque je suis plus grand que ma photo de première année mais encore un peu enveloppé. Tiens, la Sainte-Vierge a changé de place et ma petite sœur, née en 1955, nous fait un petit coucou.

Coucou!

C’est encore en décembre 1955. Dommage qu’on ne puisse voir le calendrier derrière le tuyau de poêle pour en avoir la certitude….

1954?

Lovell 1954

Que se passe-t-il dans la vie de Ferdinand Chaumont en 1954? Ferdinand est toujours gardien à l’hôpital St-Jean-de-Dieu. Il a sûrement fêter le 2e anniversaire de sa petite-fille en février 54.

Voyez-vous, Ferdinand Chaumont était devenu grand-père pour une deuxième fois en 1952.

C’est cette mignonne petite-fille qui le fera revivre 70 ans plus tard sur Nos ancêtres II.

On se revoit en 1955.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste un nom et une date – Ferdinand, 1953

De retour…

Avant de poursuivre à faire revivre vos ancêtres Chaumont, voici, pour mes descendants, d’autres photos de la collection de ma mère. Je crois qu’elles furent prises en 1952 ou en 1953.

Ma mère avait écrit au verso de celle-ci…

5 février 1951

Nous avions visité mes grands-parents paternels sur la rue Mentana. Mon oncle André, frère de mon père, bientôt 80 ans le 28 janvier prochain, était à gauche. J’avais 2 ans, un mois et 5 jours et mon grand frère Gilles 3 ans et 25 jours.

Ici, à gauche, c’est mon frère Gilles avec un cousin que je pense être Pierre Cholette.

Été 1952

Ici, c’est mon père portant fièrement son jacket des pompiers de Montréal. Nous sommes de futurs matelots au parc Lafontain à l’été 52.

In the Navy

Un peu plus tard, encore à l’été 1952 au parc Lafontaine.

Ici sur Mentana avec des petites voisines.

Été 1952 sur la rue Mentana

Été 1952 au cap St-Jacques dans l’ouest de la ville

Sur cette photo, mon père est avec monsieur Boutin, un autre pompier de Montréal. Il tient son fils alors que mon père tient les siens.

Ici, ma mère est à droite. Mon frère est face à elle. Monsieur et madame Boutin sont sur la photo avec deux de leurs enfants.

Ici, nous sommes chez mes grands-parents maternels à Ste-Marthe (comté de Vaudreuil). C’est la Pontiac de mon grand-père Euclide.

Automne 1952

Ici, mon frère et moi avons l’air un peu plus vieux que sur les autres photos. J’opterais donc pour l’été 1953.

1953

Belle Cadillac 1952 Series 62!

Nous avions été en pique-nique avec monsieur Lavoie et sa fille. Monsieur Lavoie était le propriétaire d’une flotte de taxis.

J’ai quatre ans et demi et je ne commençait pas encore à prendre du poids.

Summer of 53

Bon, nous voici en 1953, mais avec les Chaumont de Montréal.

Lovell 1953

Rien de nouveau sauf un Jules Chaumont (aucune idée de ses liens) qui s’ajoute et une Miss Laurette Chaumont. Miss Laurette habite sur la rue St-Norbert. Aucun emploi indiqué. Laurette serait probablement la fille d’Alphonse Chaumont et de Ténestine Racine.

Laurette se trouve dans les bras de son père sur la photo de noces de 1923.

Ténestine Racine a eu 13 enfants dont voici la liste…

  1. Gaétan Chaumont 1910–2004
  2. J. Francois L. Victor Chaumont 1912–1915
  3. Gertrude Chaumont 1913–2003
  4. Marie-Reine Chaumont 1915–2016
  5. Victor Chaumont 1916–2011
  6. Marcel Chaumont 1918–2014
  7. Laurette Chaumont 1920–2009
  8. Pierre-Paul Chaumont 1922–1999
  9. Armand Chaumont 1924–2002
  10. Thérèse Chaumont 1926–
  11. Philippe Chaumont 1929–1929
  12. Joseph Arthur Chaumont 1932–1932
  13. Henri Chaumont 1933–2010

Plusieurs des enfants se retrouvent sur la photo dont le petit Pierre-Paul tout à gauche dans les bras de sa mère.

La semaine prochaine… 1954 – 1955 pour retrouver le petit Pierre.

Je cherche encore pourquoi j’avais pris quelques kilos… (voir les commentaires)

Intermission – Les trois Wilfrid Chaumont

L’arbre Les ancêtres de Ste-Anne-des-Plaines a vu le jour en 2009 sur Ancestry. Une longue histoire qui n’a pas tellement d’importance. Au fil des années, j’ai continué à le faire grandir peu à peu.

J’ai trois Wilfrid Chaumont dans mon arbre, dont celui-ci.

Nous retrouvons Wilfrid Sylvio Chaumont sur ce site.

https://www.findagrave.com/memorial/214191645/wilfrid-sylvio-chaumont

L’autre Wilfrid Chaumont est le frère de Zélia que j’ai fait revivre grâce au Lovell de Montréal.

Ce Wilfrid-ci est probablement resté vieux garçon.

Le troisième Wilfrid qui gît dans un cimetière à Longueuil est un peu plus compliqué.

C’est Robert Piché (pas le pilote d’avion), qui a pris cette photo.

Cé pas moi, c’est l’autre…

Robert Piché me permet d’utiliser la photo de la pierre tombale sur Nos ancêtres II.

https://www.findagrave.com/memorial/220100738/wilfrid-chaumont

Je pense avoir trouvé qui était ce Wilf Chaumont que nous allons retrouver plus tard sur une page du Lovell de Montréal en 1954 et 1955. Wilfrid travaillait alors à la Pratt & Whitney de Longueuil comme machiniste. W Chaumont qui apparaît en 1950 est bel et bien le même. En 1954 nous voyons deux Wilf à deux adresses différentes. Selon moi c’est le même, car un des deux disparaît en 1955.

Ce W Chaumont qui vivait au 1317 Ste-Catherine Est en 1950 apparaît sur cette page.

Lovell 1950

Il revient en 1951. Il habite encore sur Ste-Catherine.

Lovell 1951

Il déménage en 1952 au 1206 DeMont Est qui serait la rue Demontigny.

Lovell 1952

En 1953, il demeure sur Demontigny.

Lovell 1953

En 1954 nous voyons deux Wilf à deux adresses différentes. Selon moi c’est le même.

Lovell 1954

Revenons maintenant au monument.

Wilfrid Chaumont, machiniste chez Pratt & Whitney, repose en paix dans un cimetière de Longueuil avec Adrien Chaumont et Berthe Dupuis, mais ce ne sont pas ses parents, car Adrien et Berthe se marient en 1913.

Mais qui est cet donc cet Adrien Chaumont, époux de feu Berthe Dupuis dont la date de décès n’est pas inscrit?

L’histoire d’Adrien Chaumont et de Berthe ne fait que commencer. Du moins je l’espère. Elle se poursuivra éventuellement sur Nos ancêtres II.

Juste un nom et une date – Ferdinand, 1952

Mis à jour le 21 février 2022

Vous avez de la misère à me suivre? Vous n’êtes pas seul, moi aussi j’ai de la misère. Avant tout, je dois maximiser le fruit de mes recherches et ralentir un peu avec ma machine à remonter dans le temps.

Vroum…

Je vous avais laissé sur votre appétit avec cette photo… Un petit gars sur la rue Mentana, soit sur une photo prise en 1952 ou en 1953.

Samedi en huit, une lectrice mêlée m’écrivait…

Toujours aussi intéressant, mais je suis toujours aussi mêlée. J’aime bien l’expression trésor non réclamé.

Je pensais que j’avais 4 ans et demi sur cette photo.

Wrong!

Je crois plutôt que nous serions en été 1952 sur la rue Mentana à Montréal et que j’ai trois ans et demi. C’est ma mère qui prenait les photos avec son Kodak. Elle écrivait rarement derrière les photos.

Oup.!!

Écrit derrière la photo : Pierre 5 ans 1953

Bon, elle n’écrivait pas tout le temps.

Un ti-peu baquet, mais chic…

Voici d’autres photos du petit album vert pour vous démêler dans les dates. Ici, nous serions sûrement en été 1952. J’ai la même chemise que sur l’autre photo.

Same shirt, same day…

Same day again…

Ici, c’est probablement une autre journée de l’été 1952, ou bien le même jour si mon frère avait mis un chandail.

Mon frère Gilles, qui s’en va sur ses 74 ans bientôt, aurait donc quatre ans et demi.

Toutes ces photos furent prises devant l’appartement 1 du 4569 Mentana. Nous vivions dans un sous-sol. La grosse fournaise au charbon n’était pas loin de l’appartement. Il y avait eu un début d’incendie et les pompiers étaient arrivés. Heureusement pas de dégâts.

C’est en 1952, 1953 ou en 1954 que nous avions eu notre premier téléviseur. Je me rappelle d’une émission qui me faisait peur, mais je la regardais quand même. Il y avait aussi la Famille Plouffe, une émission incontournable que vous pouvez « binger » maintenant sur YouTube.

Pour en savoir plus sur les Plouffe, cliquez sur le lien ci-dessous…

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1133293/teleroman-famille-plouffe-family-television-roger-lemelin-archives

Bon, maintenant que vous êtes moins mêlée ou mêlé, regardons cette page du Lovell de Montréal en 1952.

Lovell 1952

And (André?) Chaumont, employé chez Daoust & Lalonde vit toujours au 1919 Dorion. Je n’ai rien trouvé sur lui encore, mais il est sans doute relié aux autres Chaumont qui vivent au 1921 Dorion: Camille (Émile?) et Miss Yvonne.

Armand Chaumont, carpenter, demeure toujours sur Bordeaux avec ses fils Edmond, déjà marié et qui est son voisin, et Lucien, toujours célibataire qui se mariera en 1955.

Un nouveau s’ajoute: le révérend Armand Chaumont de la Société de Jésus. Nous retrouvons nos deux Ferdinand, Gérard, Monseigneur Chaumont. Un Jean Chaumont s’ajoute au lot. Puis, trois madames: Mrs H, Mrs M. et Mrs. René.

Mrs. René est probablement l’épouse de René Chaumont.

Lovell 1952

Raoul Chaumont vit toujours au 1419 Amherst. On connaît toute l’histoire du nom de la rue, mais pas toute celle de Raoul qui s’est enrôlé avec son frère Émile dans l’armée en 1918, et peut-être même avec leur cousin Adrien.

La semaine prochaine, nous remonterons le temps en 1953. J’espère que vous avez hâte.

Lovell 1953

Je vous laisse sur cette image prise probablement à la fin avril 1952. La petite fille avait fait sa Première Communion.

 

Les Mignier et les Morin

Lise-Andrée Morin m’écrit.

Bonjour,

J’ai trouvé des photocopies sur l’histoire des Morin faites par mon père. L’ouvrage semble écrit par un prêtre à cause du style d’écriture. Cet ouvrage me semble assez vieux.

Cet ouvrage précise que Robert Morin marié à Marie-Françoise Mignier fille d’André Mignier dit Lagasse et de Jacquette Michel, fille du Roy est le fils de Noël Morin et d’Hélène Des Portes. Il ne s’agit pas de celui qui est né en 1673 en France, mais de Robert Morin né en 1660 en Nouvelle France et décédé à St-Roch-des-Aulnaies.

Il serait l’ancêtre de tous les Morin de la Pocatière, de Kamouraska, etc. Cette assertion est appuyé par le texte suivant tiré de ces photocopies :

Mgr Tanguay veut bien compter au nombre des fils de Noël, Robert Morin, ainsi que l’Institut généalogique Drouin, tel que rapportée en ma généalogie : Robert Morin, enfin aussi fils de Noël Morin, s’établit à Ste-Anne de la Pocatière et c’est de là que sa descendance se répandit dans les paroisses environnantes : Kamouraska, Île Verte et Rivière du Loup, pour gagner ensuite le Témiscouata. Par contre, Robert qui eut seulement 4 garçons, Pierre, Augustin, Michel et Jean, ne put se perpétuer que par Pierre, les 3 autres étant morts l’un à 21 ans, Augustin, les deux autres après leur baptême. Pierre épousa le 7 novembre 1722, Charlotte Dubé. C’est donc de cette seule union que peuvent descendre les familles ci-haut citées, si elles ne sont de la lignée du seigneur de Montmagny, Alphonse.

Dans ce livre, il est question d’Alphonse fils de Noël qui devient Morin de Valcour par le roi Louis XIV à cause qu’il devient co-propriétaire de la seigneurie de St-Luc avec son père.

Il est dit aussi que Jean-Baptiste devient sieur de Rochebelle dit Belleroche et qu’il épousa Catherine de Belleau, fille du roi, fille de François de Belleau, sieur de Contigny et d’Anne de Breda. Ces personnes origine de la noblesse.

Dans mes recherches, j’ai vu de nombreuses erreurs concernant Robert Morin. Alors comme ton ancêtre a épousé mon ancêtre, nous aurions des liens, car Robert l’ancêtre des Mignier est le frère d’Alphonse Morin de Valcour.

En terminant, j’aimerais souhaiter une heureuse année à toute ta famille ainsi qu’à toi-même.

Ton amie Lise-Andrée Morin

Intermission – Je retombe en enfance

La saga de Ferdinand Chaumont reviendra après les Rois.

Ferdinand et son fils Gérard

Je retombe en enfance? Pas vraiment. Voici la première photo de mon enfance. Ma mère avait sorti son Kodak. Nous sommes devant  le 2703, rue Hochelaga.

Watch me mom…

Cette photo fut certainement prise à la fin du printemps 1949. Nous voyons des feuilles dans les arbres. Je suis sur le capot d’une Hudson 1949, une voiture-taxi conduite par mon père. J’aurais 4 ou 5 mois gros max selon ma femme.

Sur cette autre photo, prise le même jour, mon frère Gilles a environ 15 ou 16 mois si je me fie encore à ma femme.

Mon père a 21 ans. Il aura 22 ans le 31 août. En 1949 nous le retrouvons dans le Lovell de Montréal.

Voici mon grand frère Gilles à nouveau. Costaud pour un an et demi.

2703, rue Hochelaga

Ici Gérard Chaumont est avec son fils. Nous serions aussi au printemps 1949.

Juste un nom et une date – Ferdinand, 1950 -1951

Mis à jour le 22 février 2022.

Pas de prénom Chaumont en 1950 devient Ad. Je devine que nous avons affaire à Adélard. Le 321a Guilbault est à Longueuil ce qui nous fournit un précieux indice.

Nous avons affaire à Adrien Chaumont et non Adélard.


Bonne année!

Je suis encore tout excité de savoir que Miss Gab de Snappy Hat est encore bien vivante. C’est dans le Lovell de 1941 qu’elle s’est manifestée la première fois sur Nos ancêtres II. J’ai aussi trouvé son mari ici et aussi là.

Retournons dans le passé.

J’avais hâte d’arriver en 1950 et de vous en parler. Mon père est devenu pompier le 10 mai 1950. On le voit ici sur la rue Mentana. Il est avec son petit frère Marcel.

J’avais déjà parlé de Marcel sur Nos ancêtres le premier janvier 2014.

Une autre photo prise le même jour.

Mon grand-père Léo Senior est à gauche. Il devait être fier de son fils Léo Junior. L’autre monsieur, c’est monsieur Lachapelle. Mes grands-parents demeuraient dans son logement.

Ici on est un peu plus tard, soit en 1952, 1953 ou en 1954. Peut-être même en 1955.

Mon père est photographié devant la caserne no 16 sur la rue Rachel.

En 1950, Ferdinand Chaumont est toujours watchman à l’hôpital St-Jean-de-Dieu et habite sur la rue Berri. Son fils Gérard vit sur au 3508 Lacombe. Nous le voyons ici avec son fils en 1950.

Lovell 1950 Chaumont

Lovell 1950

7567 Berri

7567 rue Berri

Au milieu des années 60, j’avais habité au 7423 Berri, puis au 7436. Ferdinand n’y habitait plus par contre.

Nous avons de nouvelles personnes qui s’ajoutent dans le Lovell de 1950.

Chaumont – (pas de prénom) 317 Guilbault. (Voir la mise à jour)

W Chaumont est toujours chambreur au 1317 Ste-Catherine Est. Nous y reviendrons.


1951

Le temps passe vite.

Lovell 1951

Pas de prénom Chaumont en 1950 devient Ad. Je devine que nous avons affaire à Adélard. Le 321a Guilbault est à Longueuil ce qui nous fournit un précieux indice. (Voir la mise à jour)

And (André ?) est toujours employé chez Daoust & Lalonde et demeure au 1919 Dorion.

Armand Chaumont est toujours au 4104 Bordeaux.

Son fils Edmond demeure pas loin au 4100 Bordeaux. Il travaille au CNR (maintenant le CN). Edmond a déjà fondé une famille.

Miss Noëlla Chaumont, qui est toujours un trésor non réclamé, demeure chez ses parents au 4104 Bordeaux.

Trésor non réclamé, c’est une des expressions de mon père. Il avait aussi les fous ne sont pas tous à l’asile. Également, les psychiatres sont ceux qui se cherchent des bébittes dans la tête des autres.

Mon père parlait peu.

Tiens, voilà Raoul Chaumont qui arrive en ville! Il demeure au 1419, rue Amherst, rue qui a été rebaptisée depuis. Pour en savoir plus cliquez ici pour en connaître la raison ou alors lire la note à la fin.

Raoul Chaumont est le fils d’Émery Chaumont et d’Adèle Wolfe.

Un vieux garçon qui se marie en 1951. Il s’est enrôlé dans l’armée en 1918, mais il n’a pas fait long feu tout comme son frère Émile.

Un Roger Chaumont s’ajoute, mais il n’est pas le fils de Stanislas.

Selon moi, nous aurions affaire avec Joseph Édouard Roger Chaumont, fils d’Adrien Chaumont et Bertha Dupuis. Adrien aurait aussi été dans l’armée en 1918, mais je n’en ai pas la certitude.

Ce Roger Chaumont travaille comme employé de Income Tax (Revenu Québec ou de Revenu Canada).

Adrien Chaumont est enterré ici avec sa femme et un Wilfrid Chaumont… (Voir la mise à jour)

Courtoisie de Robert Piché

À suivre…

Quant à W Chaumont, il demeure toujours au 1317 Ste-Catherine Est et il est probablement un chômeur.

La semaine prochaine… Je ne sais pas si vous allez revenir, mais moi, je serai à l’heure.

Lovell 1952

Lovell 1953

1952 ou 1953?


Note

La rue Amherst à Montréal se défait de son nom controversé et s’appellera désormais « Atateken », un nom mohawk qui rend hommage à l’héritage autochtone de la ville. La mairesse Valérie Plante en a fait l’annonce vendredi matin, résultat de consultations qui ont duré plus d’un an.

Après des années de controverse, la rue qui fait référence au général britannique Jeffery Amherst, surnommé le « père de la guerre bactériologique » pour avoir offert des couvertures infestées par la variole aux Autochtones, est enfin rebaptisée.

La mairesse Plante, de même que plusieurs dignitaires, dont les grands chefs de Kanesatake et de Kahnawake Serge Simon et Joseph Norton, étaient réunis au parc Miville-Couture, à l’intersection de la rue Amherst et du boulevard René-Lévesque, pour l’inauguration de la nouvelle plaque.

Le nouveau nom de l’artère montréalaise deviendra officiel « à la fin de l’été », a annoncé la mairesse.