Olive

Olive Dubé est restée célibataire. On la voit ici à St-Léon-de-Marston avec son chat.

Dennis se souvient d’elle.

Olive was the sweetest and nicest person I ever met, I’m glad she’s not forgotten.
Hier soir, Dennis m’a aussi envoyé d’autres photos…

Une datant de la fin des années 1910 et l’autre de juillet 1929.

Demain on s’en va aux noces.

Le mot de la fin – The Final Word

C’est mon cousin Dennis Lagasse qui l’a eu samedi en m’écrivant ceci sur Messenger. [My cousin Dennis had the final word Saturday when he wrote me this about this picture on Messenger.]

Daly and-Dubé family

My dad and mom, and myself, all agree it’s Olive. Olive is standing, Marie-Louise sitting. The woman holding the child could be Diane. They both say they are 100% sure about Olive, and only 80-90% on Diane because she looks dark and she was pale. They don’t recognize the sisters pictured with Marie-Louise. So then we were talking about Olive and my mom says « We have Olive’s old bible »! They think there was writing inside and are going to check. How exciting is that? Olive was the sweetest and nicest person I ever met, I’m glad she’s not forgotten. I only thought my dad had old pictures, now they show me Emma’s rosary beads, and have Olive’s bible. They just didn’t think anyone would be interested so they never talked about it. Until now.

Traduction

Mon père, ma mère et moi sommes d’accord que c’est Olive. Olive est debout, Marie-Louise assise.
Daly and-Dubé family
La femme qui tient l’enfant pourrait être Diane. Ils disent tous les deux qu’ils sont sûrs à 100% d’Olive, et seulement à 80-90% de Diane parce qu’elle a le teint sombre alors que son teint était pâle. Ils ne reconnaissent pas les sœurs représentées avec Marie-Louise.
Marie-Louise Dubé and sisters
Alors on parlait d’Olive et ma mère dit: « On a la vieille bible d’Olive »! Ils pensent qu’il y avait des choses écrites à l’intérieur et ils vont vérifier. C’est excitant, non? Olive était la personne la plus douce et la plus gentille que je n’aie jamais rencontrée. Je suis content qu’elle ne soit pas oubliée. Je pensais seulement que mon père avait de vieilles photos, maintenant ils me montrent les perles du chapelet d’Emma,
28422975_10213242029939879_9190028455990245282_o
et ils ont la bible d’Olive. Ils pensaient que personne ne serait intéressée, alors ils n’en ont jamais parlé. Jusqu’à maintenant.
Jusqu’à maintenant…?
baptême Olive Dubé
1901
baptême Diana Dubé
1903

Le mot de la fin – Arthur Dupuis et Joséphine Dubé

Le mot de la fin parce que cette recherche ne connaîtrait jamais de fin. Mon fils m’avait averti en 2011.

Dubé-Josephine

Arthur et Joséphine on les revoit sur cette photo à droite.

Dubé-3soeurs

J’en sais beaucoup plus sur cette famille grâce à un indice sur Ancestry. C’est à propos d’une photo laissée par un membre.

famille d'Arthur Dupuis

J’aimerais bien communiquer avec cette personne, mais les coûts d’un abonnement payant à Ancestry sont prohibitifs.

Les indices laissées indiquent ces dates:

Photo taken at the funeral of Arthur Dupuis (1882-1951)

Josephine (Dube) Dupuis  (1887-1979) and her 12 children, in order of birth, left to right:

Joseph (1908-1991),

Alphonse (1910-1977),

Marie-Eva (1912-1984);

Ernest (1914-1992),

Marie-Anne « Marianne » (1915-1984),

Arthur (1916- ),

Armand (1920-1980),

George (1921-2006),

Olive « Lilly » (1923-1979),

Albert (1925- ),

Theresa (1926-2011),

Wilfred « Stu » (1926- ).

Peut-être qu’un jour cette personne m’écrira comme Claude Leblanc l’a fait et qu’on pourra partager encore plus sur ces familles.

dubé3

Annette Dumoulin, Alphonse Dupuis
Arthur Dupuis, Emma Sévigny, Jacqueline Dupuis ?, Pierre Dubé, Joséphine Dubé

Intermission – St-Léon-de-Marston

Cliquez ici…

Extrait

Un aperçu de notre histoire

Nous ne savons pas laquelle parmi les familles fondatrices s’est établie la première sur le territoire aux alentours de 1877. Par contre, nous pouvons imaginer une jeune famille, issue des terres surpeuplées des rives du Saint-Laurent, partie à la découverte d’un nouveau territoire à défricher, pour y prospérer dans la paix et le travail. En 1900, le territoire devenait officiellement Saint-Léon de Marston.

Comme beaucoup d’autres, cette famille aura peut-être d’abord fait un séjour dans les villes manufacturières en pleine expansion de la Nouvelle-Angleterre, pour ensuite revenir en pays français et catholique. À l’époque des années 1850, les élites locales encourageaient la colonisation en dirigeant les colons vers des territoires où certaines infrastructures étaient préparées à leur intention.

Mais rien de tel à Saint-Léon de Marston : les gens sont arrivés, se sont retroussé les manches et se sont mis au travail. Également, nous pouvons voir chez nos ancêtres fondateurs le goût de l’aventure, de la liberté et des grands espaces.

Le recensement de 1881 révèle la présence de 84 personnes. Pour la plupart, les hommes sont cultivateurs; il y a un menuisier, un cordonnier et un chasseur. Chez les femmes, nous avons une couturière. De ce groupe, le doyen Léon Giguère est souvent désigné comme le « fondateur » de la colonie. C’est d’ailleurs chez lui que séjournera en 1883 Mgr Antoine Racine, celui-là même qui donnera le nom de Saint-Léon à la future paroisse, à la fois, dit-on, en hommage au pape Léon XIII et en reconnaissance de l’accueil de son hôte.

Dès 1892, la paroisse compte au-delà de 300 habitants dont deux marchands, trois forgerons, un jardinier, une institutrice et même… un accordeur de piano. En 1900, au moment de l’érection civile de la municipalité, la population atteint 463 habitants, qui a désormais à sa disposition une boucherie, une fromagerie, un moulin à scie et trois écoles. Vers 1920, la population atteindra 545 personnes, pour demeurer à peu près stable jusqu’aux années 1960. Dès lors, elle n’échappera pas au mouvement d’exode rural qui a frappé tant de villages à cette époque. La population diminue pour s’établir maintenant à environ 190 personnes. C’est en 1957, sous l’administration du maire Gérard Gagné, que la municipalité prendra officiellement le nom de Val-Racine.

Notre histoire aura-t-elle une fin heureuse? Depuis quelques années, plusieurs jeunes familles reviennent s’installer et la population a repris une courbe ascendante. Tous les espoirs sont permis dans la tradition de la ténacité héritée de nos ancêtres.

familles fondatrices

Dates à retenir

1792 : Ouverture à la colonisation des terres des Cantons-de-l’Est
1850 (environ) : Ouverture du Canton de Marston
1877 (environ) : Arrivée du premier colon à Saint-Léon
1881 : Recensement fédéral, le premier document officiel
1883 : Mgr Antoine Racine donne son nom à la paroisse de Saint-Léon
1887 : Premier bureau de poste au magasin général de Joseph Beaudry
1899 : Érection canonique de la paroisse, qui devient réellement autonome
1900 : Érection civile de la municipalité sous le nom de Saint-Léon-de-Marston
1907 : Premier conseil municipal :
   Pierre Clouâtre (Maire)
   Jean Turcotte (Président du Conseil)
   Napoléon Beaudry (Conseiller)
   Hercule Breault (Conseiller)
   Pierre Dubé (Conseiller)
   David Giguère (Conseiller)
   Alphonse Grenier (Conseiller)
   Hilaire Turcotte (Conseiller)
   Charles Beaudry (Secrétaire municipal)
   Alphonse Grenier (Cantonnier)
1957 : Saint-Léon de Marston prend officiellement le nom de Val-Racine
2007 : Fête du centenaire de la municipalité

mariage Turcotte et Breault

Acte de mariage de Wilfrid et Adélina

acte de mariage Wilfrid Turcotte et Adélina Brault 1912

mariage Turcotte et Breault

Wilfrid Turcotte était forgeron à Val-Racine en 1912… Du moins si on se fie aux registres de la paroisse St-Léon-de-Marston. Son père Jean Turcotte est présent et témoin tout comme Hercule Breault le père d’Adélina. Les signatures dans les registres nous permettent d’avancer nos recherches, mais on risque souvent de se perdre dans celles-ci quand on essaie de retracer ces gens dans les recensements.
La preuve!
1901
recensement 1901 famille Hercule Brault
Hercule Breault né le 18 décembre 1864…?
1911
Septembre 1865…?
recensement 1911 famille Hercule Breault
Les dates de naissance des enfants sont aussi un vrai micmac. C’est pour ça que je ne « badre » pas trop avec les dates dans mes recherches, une photo me suffit amplement pour savoir que les gens ont réellement existés.

Vous avez compté?

J’en ai compté 44.

mariage Turcotte et Breault 44 personnes
Le père de Wilfrid, Jean Turcotte, serait logiquement le numéro 9 à côté de sa belle-fille Adélina. Hercule, quant à lui, a été identifié par Claude Leblanc.

Ce que cette photo ne nous dit pas, c’est que Hercule Breault et Sara Larochelle auront un fils le 29 septembre 1912: Rosaire Brault que j’ai retrouvé ici…
http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/ecivil/affichage.html?serie=05S_CE503S10&a=saint-_


1912 naissance Rosaire Breault

Des heures de plaisir à fouiller et chercher des dates quoi…

En attendant d’autres commentaires de Claude, je vais passer à un autre dossier, celui de Pamela Dubé que j’avais laissé de côté depuis 5 ans…

Pamela Dube plaque

17 juin 1912, St-Léon, Val-Racine, Frontenac, Québec, Canada

mariage Turcotte et Breault

Hercule Brault marie sa fille Adélina. Les photos de mariage sont plus qu’une obsession. Elles me rappelent mon enfance quand je les regardais chez ma grand-mère Rosina.

Je me demandais qui pouvaient bien être tous ces gens.

mariage Armand Paiement et Rhéa St-Amant

Je devais avoir six ans à l’époque, car ma grand-mère Rosina est morte le 4 février 1955.

Rosina_Quesnel

J’écris pour faire revivre nos ancêtres, les miens et les vôtres. Je ne suis pas relié de près avec Claude Leblanc. Nous sommes des 6e cousins, mais nous partageons la même passion pour nos ancêtres et les vieilles photos.

Dubé-Josephine

Ça c’est une photo de Joséphine Dubé, la soeur de Joseph, Eugène et Pierre Dubé. Elle pose avec son mari Arthur Dupuis et ses deux fils Jos et Alphonse.

Je pense avoir tout mis les photos de Claude sauf celle-ci…

Dubé-solange

C’est la petite Solange…

DUBE-Pierre-2

Solange Dubé, c’est fille de Victor Dubé qui était un des fils de Pierre Dubé.

Une petite dernière…

famille Dollard Breault

C’est Dollard Brault, le petit bébé à gauche dans les bras de sa mère Délia.

Dubé-3soeurs

La prochaine fois je vous montre cette autre belle photo de famille. Adléi Brault pose pour la postérité avec ses enfants.

Famille Breault-1949

Je cherche encore…

J’essaie d’identifier depuis 2012 qui sont ces deux personnes sur cette photo.

Eugene Dubé

Collection Dennis Lagasse

Et aussi la plupart de ces gens.
Elusive Dennis

Collection Dennis Lagasse

Je connais quelques personnes, mais pas toutes. Je n’en fais pas une obsession, mais je me dis un jour que quelqu’un m’écrira comme Claude Leblanc pour y voir plus clair.
L’histoire de cette photo ci-dessous se retrouve sur la version anglaise de Nos ancêtres. J’ai trouvé la date et l’événement par déduction. Je ne vais pas vous ennuyer en vous expliquant comme je suis parvenu à découvrir qui était les jeunes mariés. Disons que cela m’a pris un certain temps.
Eugene Dubé
C’est surtout le couple sous la flèche rouge qui m’obsède. On aurait Eugène Dubé et sa femme Lillie Lagacé, la soeur de mon grand-père Léo. Eugène était le témoin de mon grand-père lors de son mariage en 1912 avec Maria Landry. Sur cette photo le père de mon grand-père est en arrière au milieu, un cigare à la main. Revoici Stanislas avec son frère Pierre au début du XXe siècle assis sur un banc de parc, probablement à Bristol, au Connecticut.
Remarquez le cigare…

close-up-pierre-lagasse-and-stanislas-lagasse

En 1910, mon arrière-grand-père vivait chez sa fille Marguerite. Elle était veuve. Elle avait marié Joseph Dubé, le frère d’Eugène.
Joseph et Eugène étaient les frères de Pierre Dubé…
dubé-pierre
C’est un peu pour ça que toutes les photos de Claude Leblanc sont si importantes.
Je vais terminer par vous montrer ceci… avec un message de Dennis Lagasse. Il avait vu mon billet sur les photos des soeurs Dubé.

My dad, Lionel Lagasse, has these. Emma, his grandmother, on the Dube side, gave these to him before she passed in the 1940s.

Les vieilles photos et comment arriver à bien identifier les gens

Il ne faut surtout pas avoir peur de se tromper ou de faire rire de soi quand on essaie d’identifier des gens sur des vieilles photos…

Prenez cette photo par exemple qui avait été partagée en 2011 ou 2012 par Dennis Lagasse.

Daly and-Dubé family

Collection Dennis Lagasse

Sa grand-mère Marie-Louise Dubé est la femme assise à côté de ses nièces. Du moins je pense que ce sont ses nièces. Si ma mémoire est fidèle, Dennis Lagasse avait aussi identifié les autres femmes comme étant Diana avec un enfant dans ses bras et Olive Dubé. Elles étaient les soeurs de Marie-Louise.

Maintenant je pense y voir plus clair…

 

Selon moi, la photo aurait été prise à Val-Racine vers 1920. Marie-Louise, née le 2 octobre 1896, aurait 24 ans. Elle était la fille de Pierre Dubé et d’Emma Sévigny que l’on voit ici en 1929 fêtant leurs noces d’or.

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Collection Claude Leblanc

Claude Leblanc a partagé quelques photos de famille de sa mère, dont celle-ci où on revoit Pierre Dubé et Emma Sévigny.

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Collection Claude Leblanc

Sur la photo, Claude a identifié Pierre Dubé au centre avec Emma qui tient un petit enfant âgé environ de six mois. Leur fille Joséphine Dubé est à droite et son mari Arthur Dupuis est à gauche. Leur fils Alphonse Dupuis (né en 1910) est à l’arrière avec sa femme Anne Dumoulin (née en 1914). On serait à la fin des années 30 ou au début des années 40.

Une belle photo de quatre générations prise pour la postérité et qui refait surface plus de 70 ans plus tard.

.Joséphine Dubé on la revoit sur cette photo plus ancienne prise selon moi il y a 100 ans.

Dubé-3soeurs

Collection Claude Leblanc

Joséphine est à droite et son mari Arthur Dupuis est derrière elle. Le petit garçon avec la casquette serait Joseph Dupuis né en 1908. La petite fille à côté de Joséphine serait sa fille Eva née en 1912. Arthur tiendrait son fils Ernest né en 1914. Le bébé que Joséphine tient serait Arthur Junior né en 1917.

La femme à gauche c’est Délia Dubé. Claude Leblanc avait cette autre belle photo de sa grand-mère maternelle Délia.

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Délia Dubé
Collection Claude Leblanc

Il avait aussi des photos de son grand-père Moïse Aldéi Brault.

Délia Dubé et Moïse Brault se sont mariés en 1914. Le bébé sur ses genoux de Délia serait Dollard leur premier enfant né en 1916. Le garçon aux côtés de Délia n’est donc pas son fils. Je soupçonne donc que ce serait Alphonse Dupuis, fils d’Arthur Dupuis et Joséphine Dubé qui se retrouve sur la photo des quatre générations.

dubé3

Pour revenir à cette photo…

Dubé-3soeurs

La femme au centre avec le sourire, c’est Élise Dubé. Elle a marié Théodore Lambert en 1914. Elle tiendrai sa fille Marie-Eveline qui mariera Ernest Valence le 23 mai 1938 à Notre-Dame-des-Bois ou bien est-ce Marie-Jeanne qui mariera Aristide Gaudreau le 26 juin 1943 à Notre-Dame-des-Bois?

Claude Leblanc croit que c’est Emma Sévigny qui tient un petit-enfant et que c’est Diana et non Olive qui est sur la photo avec Marie-Louise.

Daly and-Dubé family

Collection Dennis Lagasse

Selon moi Emma Sévigny serait plus âgée, surtout si cette photo prise en 1929 lors de ses noces d’or nous la montre neuf années plus tard.

DUBE-Pierre-2

Collection Claude Leblanc

Mais je peux me tromper surtout que ces gens sont reliés de loin à mes ancêtres Lagacé.

Eugene Dubé

Elusive Dennis

Collection Dennis Lagasse

Alors avons-nous Emma Sévigny ou Joséphine Dubé qui tient un enfant dans ses bras?

Daly and-Dubé family

Collection Dennis Lagasse