J’ai fini mon petit contrat… ou presque, mais je retourne quand même à mon obsession première. Euclide Sauvé aux États? Avec son frère Aldama? manifeste daté d’octobre 1914, à Malone, New York Euclide aux États? Attendez que je réfléchisse à ça un peu… Eh oui! Euclide est allé travailler aux États! Un grand-père, c’est important dans […]
Année de recensement : Recensement du Canada (1891) Genre : Femme Âge : 19 No d’identification : 27838061
C’est en fouillant les ancêtres et les descendants de Marie-Louise Côté dans mon arbre familial que j’avais trouvé un indice m’amenant vers le recensement canadien de 1891.
Mederise, 19 ans, une fille de Pierre Lagacé et Mathilde Leblanc dont j’ignorais tout de son existence? Mais où se trouvait leur autre fille Agnès née en 1876 que l’on voit tenant son fils Adélard ?
Mederise était finalement Méderise Agnès et la transcription de son âge était une erreur. Nous voyons clairement le numéro 14 et non 19.
Honest mistake…
Peter Lagasse était ce Pierre Lagacé l’oncle de mon gars de party ce grand-père que je fais parler depuis 2008…
Mon gars de party était mon parrain et il avait probablement suggéré le nom de son oncle Pierre lors de mon baptême.
God only knows…
Comme toujours je m’éloigne de mon propos, qu’en est-il de Mederise qui était en fait Agnès?
I thought he would never asked…
Agnès est donc à gauche derrière son fils Adélard. Ci-dessous c’est son mari Joseph L’Espérance avec leur fille Eugénie Victoria L’Espérance. À droite? Marie-Louise Côté, la deuxième femme de Pierre qui se tient à sa gauche.
Marie-Louise était la fille de Pierre Côté et de Marguerite Bouthillier. Pierre Côté est celui qui porte une longue barbe blanche.
To be continued…?
Julian Wilfred Lagasse et avec son oncle Stanislas Lagassé (le père du gars de party).
Était-ce mon grand-père, le gars de party, qui avait travaillé en 1921 dans l’industrie du vêtement à St-Hyacinthe avec sa première femme Maria Landry?
Collection Dennis Lagasse IV
Celles et ceux qui me suivent depuis 2008 savent comment je suis arrivé à dénicher de vieilles photos de famille en créant une version anglaise de Nos ancêtres.
Emma L’Écuyer et Wilfred Lagasse
Wilfred Lagasse et son oncle Stanislas Lagacé, mon arrière-grand-père
Wilfred Lagasse, cousin de mon grand-père
Jean-Baptiste Alexandre, cousin de mon grand-père
Wilfred Lagasse, son frère Joseph derrière et son demi-frère Léonard Émile Beauséjour Lagasse
Je cherche encore qui sont ceux-là…
Mais plus celle-ci après 12 ans de recherches!
Malvina Lagasse, la sœur de mon grand-père…
Maria Landry, dont je ne voulais plus en parler, se retrouve sur celle-ci avec son beau grand Léo.
Collection Dennis Lagasse IV
J’essaie toujours d’identifier les gens et de mettre une date sur chacune des photos que les gens me partagent, mais je suis dans le champ à l’occasion.
Par exemple, ici nous ne sommes pas le 20 mars 1948 comme je le pensais mais quelques jours plus tard.
Ici, par contre, nous sommes bel et bien le 20 mars 1948 après le mariage de mes parents à Montréal, et je peux identifier tout le beau monde.
C’est comme si j’y étais par une belle journée de printemps de 1948 devant le 4092, rue Mentana à Montréal.
1948
Mon grand-père était ce tailleur au 4092 Mentana. Mon père par contre n’était pas ce Léo peintre au 3952 rue Rivard.
Maman nous avait raconté avoir connu notre père qui était assistant-gérant au cinéma Laval à Montréal. Il était plutôt placier comme l’indique le certificat de mariage.
Ma mère était bonne.
Voulait-il l’impressionner? Placier ou assistant-gérant, ma mère n’avait qu’une seule idée en tête. Trouver un mari à tout prix, puis aller chercher son fils Gilles à la crèche.
À suivre la semaine prochaine pour faire vous faire revivre la famille d’Eméline Côté et d’Adélard, le frère de mon grand-père.
Collection Dennis Lagasse IV
En passant j’ai finalement trouvé l’église…
Église de la Nativité sur la rue Ontario
C’est là que mon frère Gilles et moi étions servants de messe…
En conséquence, l’emploi de techniques narratives analogues à celles des historiens patentés est une première justification de notre affirmation que les généalogistes sont aussi historiens.
Il y en a d’autres. Les auteurs font aussi de l’histoire parce qu’ils ont tenté de résoudre des mystères historiques.
Comme les historiens académiques, ils formulent des problématiques et hypothèses sur leurs objets. Se poser une question sur le passé, établir un projet de recherche et rédiger une réponse forment certainement le degré zéro de la démarche historique.
Si les travaux de nos généalogistes sont similaires au travail d’historien, les techniques de recherche et de vérification divergent.
Une autre différence majeure porte sur l’intentionnalité des généalogistes, qui s’oppose en apparence à celle des historiens « académiques », en ce qu’ils ne cherchent pas à faire une histoire précisément « professionnelle ».
Au contraire, il la rejettent. Ils écrivent leur propre histoire, pour eux-mêmes.
Caroline-Isabelle Caron, La narration généalogique en Amérique du Nord francophone, Ethnologies comparées, no 4 – « Mémoires des lieux », printemps 2002
J’ai résisté à la tentation de publier ça la semaine dernière après cette publication…
Ce sera donc bel et bien la dernière fois que je vous parlerai de la belle Maria.
Maria Landry (1893-1965)
(collection Michael Polley)
Maria, je l’avais donc connue en 2009 quand j’étais allé à Acton Vale rencontrer son neveu Antonio Landry. J’aurais bien aimé avoir la photo ci-dessus pour lui montrer, mais je ne l’avais pas en 2009.
Antonio se souvenait du gars de party et il était tellement content d’avoir de ses nouvelles. Je buvais ses paroles comme le gros gin de Kuyper que buvait mon grand-père. Je savais qu’il aimait le de Kuyper. Mon oncle Jacques me l’avait confirmé quand je l’avais revu quelque 50 ans plus tard après les funérailles de ma grand-mère Juliette en 1963. Ma tante Fleurette avait aussi retrouvé son neveu Pierre en 2012 et elle avait partagé plein de secrets de famille. J’aurais bien aimé qu’elle garde ça mort.
Mais je m’éloigne du sujet.
Maria Landry est née le 7 juillet 1893 et est baptisée le même jour à St-Paulin. Le baptistère indique que ses parents sont d’Acton Vale.
St-Paulin, c’est dans le comté de Maskinongé ce qui est un petit peu loin d’Acton Vale selon moi pour venir accoucher.
Je m’éloigne encore du propos…
Antonio Landry m’avait dit que son père Omer avait sacré dehors le gars de party à cause entre autres de la boisson. Mon grand-père était donc disparu de la carte d’Acton Vale pour ressusciter quelque 84 ans plus tard.
Maria je l’avais donc revu lors de ma deuxième visite à Acton Vale avec un cinéaste qui voulait faire un film sur la généalogie. Il n’avait pas eu l’appui du Conseil des Arts.
Dommage, Maria serait devenue célèbre.
Collection personnelle
Elle repose en paix depuis 1965 dans le cimetière d’Acton Vale avec sa sœur Renalda et son beau-frère. Elle n’avait jamais oublié son beau Léo.
C’est en 2012 que j’avais reçu ceci d’une parente éloignée le 6 janvier 2012.
Bonjour, je suis une descendante de la famille Pierre Côté et Marguerite Bouthillier, les parents de Marie Louise Côté. Si c’est possible, j’aimerais bien obtenir la photo de Marie-Louise.
Maria, je l’ai connue en 2009 quand je suis allé à Acton Vale rencontrer son neveu Antonio Landry que vous voyez au centre de cette photo.
Collection personnelle
Antonio se souvenait du gars de party dont sa famille se rappelait.
Le gars de party
Si vous me suivez, pas besoin de vous dire c’était qui.
Ma quête d’en savoir plus sur mes origines lointaines m’avait amené à Acton Vale un beau Vendredi-Saint.
I had to meet Antonio…
Cette quête m’a amené quelques mois plus tard à créer une version anglaise de Nos ancêtres. C’est là sur Our Ancestors que Dennis Lagasse IV a alimenté ma douce folie en 2010 ou 2011. Dennis a toujours gardé contact depuis et il continue à partager depuis ses trouvailles en fouillant dans les photos de la collection personnelle de son père Lionel héritée de son père Lévi Napoléon Lagasse.
Dennis avait trouvé celles-ci.
Sans le savoir, le gars de party continue à amuser la galerie…
Olivier Charbonneau, vivait depuis 13 ans à Marans, France, ville située à moins de 25 kilomètres de La Rochelle, au moment où il quitta la France, le 2 juillet 1659, avec sa femme et son unique enfant, Anne. Ce grand départ vers l’aventure du Nouveau-Monde regroupait dix-huit personnes apparentées à Olivier, beaux-frères et belles-soeurs, neveux et nièces. Toutes ces familles avaient répondu à l’appel de mademoiselle Jeanne Mance venue en France pour recruter des familles complètes.
Ils arrivèrent à Montréal le 29 septembre 1659. Olivier avait entre 44 et 48 ans et son épouse, Marie Garnier était âgée de 30 à 32 ans. Dans les années qui suivent, Marie met au monde quatre enfants, Joseph en 1660, Jean en 1662, Elisabeth en 1664 et Michel en 1666.
Olivier et sa famille vit à Montréal, devient propriétaire d’un Moulin à eau à Pointe-aux-Trembles, acquiert une terre de 50 arpents à Boucherville avec une maison et un vieux bâtiment de ferme et, en 1680, devient, avec trois autres familles, dont celle de sa fille Anne, pionniers de l’Île Jésus.
Olivier décède le 20 novembre 1687 laissant dans le deuil cinq enfants et sept petits-enfants que ses filles lui avaient donnés. S’ajouteront par la suite 47 autres petits-enfants issus des enfants d’Olivier et de Marie.
La petite histoire de la famille d’Olivier Charbonneau s’écrit encore de nos jours avec des milliers de descendants au Québec, au Canada et par toute l’Amérique.
3% proviennent de deux autres arrivants.
La prochaine fois, tout ce que vous devriez savoir sur les Sherboneau de Gananoque.