Euclide aux États?

Billet écrit en juillet 2012 sur Nos ancêtres

J’ai fini mon petit contrat… ou presque, mais je retourne quand même à mon obsession première. Euclide Sauvé aux États? Avec son frère Aldama? manifeste daté d’octobre 1914, à Malone, New York Euclide aux États? Attendez que je réfléchisse à ça un peu… Eh oui! Euclide est allé travailler aux États! Un grand-père, c’est important dans […]

Euclide aux États?

Joyeux Noël 1927?

La mémoire généalogique comme Histoire

En conséquence, l’emploi de techniques narratives analogues à celles des historiens patentés est une première justification de notre affirmation que les généalogistes sont aussi historiens.

Il y en a d’autres. Les auteurs font aussi de l’histoire parce qu’ils ont tenté de résoudre des mystères historiques.

Comme les historiens académiques, ils formulent des problématiques et hypothèses sur leurs objets. Se poser une question sur le passé, établir un projet de recherche et rédiger une réponse forment certainement le degré zéro de la démarche historique.

Si les travaux de nos généalogistes sont similaires au travail d’historien, les techniques de recherche et de vérification divergent.

Une autre différence majeure porte sur l’intentionnalité des généalogistes, qui s’oppose en apparence à celle des historiens « académiques », en ce qu’ils ne cherchent pas à faire une histoire précisément « professionnelle ».

Au contraire, il la rejettent. Ils écrivent leur propre histoire, pour eux-mêmes.

Caroline-Isabelle Caron, La narration généalogique en Amérique du Nord francophone, Ethnologies comparées, no 4 – « Mémoires des lieux », printemps 2002


J’ai développé au fil des ans mon devoir de mémoire. J’ai aussi développé ma mémoire. J’ai aussi appris à me méfier…

Joyeux Noël 1927?

1927 – Naissance de mon père…

1927 – Décès de son grand-père Stanislas Lagassée aka (also known as) Dennis Lagassee II.

J’ai également développé mon sens d’observation depuis 2007 en faisant parler les vieilles photos.

Collection Evelyne Pilon

En juillet 2007 j’avais facilement identifié la femme à gauche grâce à cette carte mortuaire enfouie pêle-mêle dans un des deux sacs d’épicerie en plastique de ma tante Evelyne…

Mais je n’arrivais pas à identifier la femme à droite. C’est là que la logique était intervenue. Était-ce sa mère, une de ses filles, une de ses innombrables cousines, sa sœur Aldina?

J’avais éliminé tout de suite sa mère Philomène Legault dit Deslauriers, épouse de Pierre Paiement, 5e maire de Sainte-Marthe, comté de Vaudreuil.

J’avais également éliminé ses filles.

Rebecca Vézina 1882–1973
Laura Vézina 1886–1960
Albina Vézina 1888–?
Florentine Vézina 1890–1895
Annonciade Vézina 1891–1891
Alma Vézina 1894–?
Sarah Vézina 1898–1898
Sarah Vézina 1900–1900
Léonie Vézina 1900–1901
Sarah Vézina 1901–1902
Yvonne Vézina 1903–?
Corinne Vézina 1904–1908

Pour les cousines, la paresse avait pris le dessus de ma recherche et laissé finalement place au sens d’observation.

Ai-je la certitude qu’Aldina est immortalisée sur une photo avec sa sœur Hermine?

Bon je m’éloigne…

Joyeux Noël 1927?

À suivre, mais dorénavant sur Nos ancêtres III.

Léon serait donc probablement dans le Lovell. À suivre…

La mémoire généalogique comme Histoire

En conséquence, l’emploi de techniques narratives analogues à celles des historiens patentés est une première justification de notre affirmation que les généalogistes sont aussi historiens.

Il y en a d’autres. Les auteurs font aussi de l’histoire parce qu’ils ont tenté de résoudre des mystères historiques.

Comme les historiens académiques, ils formulent des problématiques et hypothèses sur leurs objets. Se poser une question sur le passé, établir un projet de recherche et rédiger une réponse forment certainement le degré zéro de la démarche historique.

Si les travaux de nos généalogistes sont similaires au travail d’historien, les techniques de recherche et de vérification divergent.

Une autre différence majeure porte sur l’intentionnalité des généalogistes, qui s’oppose en apparence à celle des historiens « académiques », en ce qu’ils ne cherchent pas à faire une histoire précisément « professionnelle ».

Au contraire, il la rejettent. Ils écrivent leur propre histoire, pour eux-mêmes.

Caroline-Isabelle Caron, La narration généalogique en Amérique du Nord francophone, Ethnologies comparées, no 4 – « Mémoires des lieux », printemps 2002


Je vais encore faire revivre mon arrière-grand-père Léon. J’ai finalement retrouvé mon arrière-grand-père Léon Sauvé dans le Lovell de 1914.

43, rue Maguire

2006, rue Clarke

Aussi dans le Lovell de 1915, mais non après.

J’ignorais que Léon avait une épicerie au 2006, rue Clarke à Montréal. C’est grâce à cet autre document que j’avais déjà que je le l’ai appris.

Ses deux fils Euclide et Aldama s’en vont travailler à Tupper Lake en 1914 et déclarent demeurant au 43, rue Magloire, en fait la rue Maguire.

Avec cette découverte j’ai décidé de poursuivre mes recherches plus à fond et j’ai trouvé plein d’enfants de sa belle-soeur Hermine Paiement et de son beau-frère Olivier Vézina aux États.

Hermine Paiement (Collection Evelyne Pilon)

Enfants d’Hermine Paiement et d’Olivier Vézina.

  • Roméo Vézina 1880–
  • Albert Vézina 1881–1946
  • Rebecca Vézina 1882–1973
  • Raoul Vézina 1884–1967
  • Elmer Vézina 1885–
  • Laura Vézina 1886–1960
  • Albina Vézina 1888–
  • Florentine Vézina 1890–1895
  • Annonciade Vézina 1891–1891
  • Wilfred Vézina 1891–1901
  • Ovide Vézina 1892–
  • Alma Vézina 1894–
  • Euclide Vézina 1896–
  • Sarah Vézina 1898–1898
  • David Alexis Vézina 1899–1900
  • Sarah Vézina 1900–1900
  • Léonie Vézina 1900–1901
  • Sarah Vézina 1901–1902
  • Yvonne Vézina 1903–
  • Corinne Vézina 1904–1908
  • Joseph David Vézina 1906–1906

Pour y voir clair, Léon Sauvé avait marié Aldina Paiement que vous voyez à droite.

Collection Evelyne Pilon

Aldina ressemble à sa petite-fille Aline comme deux gouttes d’eau.

Pas besoin de passer le test d’ADN d’Ancestry… Donc à gauche c’est Hermine Paiement et mon arrière-grand-mère Aldina. Aldina Paiement décède le 10 décembre 1925, mais Hermine ne l’a jamais su.

Collection Evelyne Pilon

Hermine était décédée le 29 juin 1916 à Springfield au Massachusetts.

Collection Evelyne Pilon

Ma tante Evelyne avait cette carte de Noël de la famille Vézina dans ses deux sacs d’épicerie en plastique en 2007.Olivier Vézina est le deuxième à droite dans la première rangée avec les overall.

Nous serions dans les années 20.

Son beau-frère Édouard Paiement et sa belle sœur Donalda Théorêt lui rendaient probablement visite.

À côté d’Olivier c’est sa troisième femme Joséphine Paquet, veuve de Francis Clermont.

À suivre…

8 septembre 1918

La mémoire généalogique comme Histoire

En conséquence, l’emploi de techniques narratives analogues à celles des historiens patentés est une première justification de notre affirmation que les généalogistes sont aussi historiens.

Il y en a d’autres. Les auteurs font aussi de l’histoire parce qu’ils ont tenté de résoudre des mystères historiques.

Comme les historiens académiques, ils formulent des problématiques et hypothèses sur leurs objets. Se poser une question sur le passé, établir un projet de recherche et rédiger une réponse forment certainement le degré zéro de la démarche historique.

Si les travaux de nos généalogistes sont similaires au travail d’historien, les techniques de recherche et de vérification divergent.

Une autre différence majeure porte sur l’intentionnalité des généalogistes, qui s’oppose en apparence à celle des historiens « académiques », en ce qu’ils ne cherchent pas à faire une histoire précisément « professionnelle ».

Au contraire, il la rejettent. Ils écrivent leur propre histoire, pour eux-mêmes.

Caroline-Isabelle Caron, La narration généalogique en Amérique du Nord francophone, Ethnologies comparées, no 4 – « Mémoires des lieux », printemps 2002


Collection Evelyne Pilon

Léon Sauvé est décédé en 1918 lors d’un accident. Un cheval, qui lui avait déjà précédemment brisé la mâchoire lors d’une précédente ruade, l’atteint cette fois-là directement à la tempe. Il est probable que Léon ait eu un moment d’inattention, et que le cheval en a alors profité. Il n’est pas mort sur le coup, mais n’a jamais repris connaissance.

Collection Evelyne Pilon

Léon Sauvé était le fils d’Honoré Sauvé et de Julie Leroux.

Collection Evelyne Pilon

Il était le père d’Euclide Sauvé.

Collection Evelyne Pilon

Mon oncle Florent me racontait que son père Euclide transportait des sacs de charbon que le charbonnier livrait dans les maisons à Montréal. Léon serait donc probablement dans le Lovell.

À suivre…

Recensement canadien de 1931… La suite

La mémoire généalogique comme Histoire

En conséquence, l’emploi de techniques narratives analogues à celles des historiens patentés est une première justification de notre affirmation que les généalogistes sont aussi historiens.

Il y en a d’autres. Les auteurs font aussi de l’histoire parce qu’ils ont tenté de résoudre des mystères historiques.

Comme les historiens académiques, ils formulent des problématiques et hypothèses sur leurs objets. Se poser une question sur le passé, établir un projet de recherche et rédiger une réponse forment certainement le degré zéro de la démarche historique.

Si les travaux de nos généalogistes sont similaires au travail d’historien, les techniques de recherche et de vérification divergent.

Une autre différence majeure porte sur l’intentionnalité des généalogistes, qui s’oppose en apparence à celle des historiens « académiques », en ce qu’ils ne cherchent pas à faire une histoire précisément « professionnelle ».

Au contraire, il la rejettent. Ils écrivent leur propre histoire, pour eux-mêmes.

Caroline-Isabelle Caron, La narration généalogique en Amérique du Nord francophone, Ethnologies comparées, no 4 – « Mémoires des lieux », printemps 2002


Un jour je retrouverai mon père dans le recensement de 1931.

Je retrouverai également mon grand-père Léo Senior et mon oncle Marcel qui a passé toute sa vie dans une chaise roulante.

Je saurai finalement le nom de l’église en arrière-plan.

Ce qui m’amène à ceci.

Il me reste encore un petit peu de place pour ajouter des photos dont celle-ci prise, par j’ignore encore qui, en 1942 à Hudson.

On voit la plage derrière.

J’y ai retrouvé ma mère à 21 ans avec sa demi-soeur Simonne et son cousin Germain Quesnel. Simonne vit encore le grand amour. Henri-Paul Farmer tient une chaussure au-dessus de la tête de ma mère.

J’avais identifié tout le monde sauf la deuxième femme à gauche.

Je pense avoir trouvé Jeanne Farmer, la sœur d’Henri-Paul et de Marguerite Farmer, la troisième femme à gauche.

Le petit gars, devant Jeannette Paiement, c’est son neveu Rolland Paiement, le petit gars sur la galerie le 20 mars 1948. Il est le fils de Marguerite Farmer et de Donat Paiement.

20 mars 1948

Vous lisez le 651e billet sur Nos ancêtres II. Il y en a plus de 1600 sur Nos ancêtres. Assez pour ne pas savoir où donner de la tête.

Nous allions souvent passer des jours d’été chez ma tante Simonne et mon oncle Germain, mais plus tellement après 1963.

1961

Si ma mère avait l’esprit de famille, c’était tout autre pour mon père…

Mon oncle Denis est sur les deux photos. En fait c’est mon grand-oncle, le frère de Rosina. Il parlait peu et je ne l’ai jamais vu chicaner ses petits-enfants. Mon grand-oncle Denis est sur cette photo avec Adéline Bourbonnais et deux enfants.

Nous serions en 1922. Germain est à gauche et Gérald est sur son père. Gérald finira ses jours à St-Jean-de-Dieu. Pas grand-monde se souvient de lui.

À suivre…

Hier, Euclide fêtait ses 130 ans.

Je me souviens.