La mémoire généalogique comme Histoire
En conséquence, l’emploi de techniques narratives analogues à celles des historiens patentés est une première justification de notre affirmation que les généalogistes sont aussi historiens.
Il y en a d’autres. Les auteurs font aussi de l’histoire parce qu’ils ont tenté de résoudre des mystères historiques.
Comme les historiens académiques, ils formulent des problématiques et hypothèses sur leurs objets. Se poser une question sur le passé, établir un projet de recherche et rédiger une réponse forment certainement le degré zéro de la démarche historique.
Si les travaux de nos généalogistes sont similaires au travail d’historien, les techniques de recherche et de vérification divergent.
Une autre différence majeure porte sur l’intentionnalité des généalogistes, qui s’oppose en apparence à celle des historiens « académiques », en ce qu’ils ne cherchent pas à faire une histoire précisément « professionnelle ».
Au contraire, il la rejettent. Ils écrivent leur propre histoire, pour eux-mêmes.
Caroline-Isabelle Caron, La narration généalogique en Amérique du Nord francophone, Ethnologies comparées, no 4 – « Mémoires des lieux », printemps 2002
Un jour je retrouverai mon père dans le recensement de 1931.
Je retrouverai également mon grand-père Léo Senior et mon oncle Marcel qui a passé toute sa vie dans une chaise roulante.
Je saurai finalement le nom de l’église en arrière-plan.
Ce qui m’amène à ceci.
Il me reste encore un petit peu de place pour ajouter des photos dont celle-ci prise, par j’ignore encore qui, en 1942 à Hudson.
On voit la plage derrière.
J’y ai retrouvé ma mère à 21 ans avec sa demi-soeur Simonne et son cousin Germain Quesnel. Simonne vit encore le grand amour. Henri-Paul Farmer tient une chaussure au-dessus de la tête de ma mère.
J’avais identifié tout le monde sauf la deuxième femme à gauche.
Je pense avoir trouvé Jeanne Farmer, la sœur d’Henri-Paul et de Marguerite Farmer, la troisième femme à gauche.
Le petit gars, devant Jeannette Paiement, c’est son neveu Rolland Paiement, le petit gars sur la galerie le 20 mars 1948. Il est le fils de Marguerite Farmer et de Donat Paiement.
20 mars 1948
Vous lisez le 651e billet sur Nos ancêtres II. Il y en a plus de 1600 sur Nos ancêtres. Assez pour ne pas savoir où donner de la tête.
Nous allions souvent passer des jours d’été chez ma tante Simonne et mon oncle Germain, mais plus tellement après 1963.
1961
Si ma mère avait l’esprit de famille, c’était tout autre pour mon père…
Mon oncle Denis est sur les deux photos. En fait c’est mon grand-oncle, le frère de Rosina. Il parlait peu et je ne l’ai jamais vu chicaner ses petits-enfants. Mon grand-oncle Denis est sur cette photo avec Adéline Bourbonnais et deux enfants.
Nous serions en 1922. Germain est à gauche et Gérald est sur son père. Gérald finira ses jours à St-Jean-de-Dieu. Pas grand-monde se souvient de lui.
À suivre…
Hier, Euclide fêtait ses 130 ans.
Je me souviens.