Deuxième article du jour

Ce sont souvent les commentaires laissés par mes lectrices ou mes lecteurs qui alimentent ma passion d’écrire.

En voici un qui se trouve à la fin de ce billet écrit en 2011… (j’ai corrigé les coquilles)

21 octobre 2022

Bonjour cher M. Lagacé. Et oui comme d’autres je m’étais dit « à la retraite je finirai enfin l’arbre généalogie des Duplessis/ St-Onge/Lemay » oups 2 ans après je me retrouve embourbée ayant suivi quelque temps la mauvaise lignée des Duplessis et Saint-Onge. Zut 3 hommes de la même famille avec même nom (dans mon cas Charles St-Onge) sur 3 générations et parfois même le nom de l’épouse est le même 😖!!!!

J’ai même trouvé une note sur une source officielle pour le mariage de mon grand-père Ernest Duplessis, fils d’Eugène Duplessis et de Clara Forget avec Jeanne St-Onge, fille de Charles St-Onge et Laura Lemay qui mentionne « témoin Thaddée Roussell, père adoptif de l’épouse » 😲 La mère de Jeanne St-Onge (Laura Lemay) s’est peut être remariée après le décès de Charles St-Onge, mais aucune trace de ça.

Déçue et gênée d’avoir beaucoup dépensé pour accéder à différentes bases de données BMS, Mes Aieux, Ancestry avec de piètres résultats probablement par ma faute 🙃 Je sais bien que je peux avoir accès à ces outils gratuitement à la bibliothèque mais « paresse quand tu nous tiens » 🤭

J’ai des noms en triple et plus dans l’arbre souvent en ajoutant une personne déjà là, mais avec une autre date de naissance.
Là je m’attaque à nettoyer tout ça pour pouvoir continuer plus proprement.

🤔 Hum, c’est ce qui arrive quand on s’attaque à ça quand tout les gens concernés sont décédés. Je vous donnerai des nouvelles. Bonne semaine

La famille Paquette du Haut du Trait-Carré. Yvon Lauzon va aimer…

Deuxième article du jour

Nos ancêtres II – Faire revivre nos ancêtres: Vraiment du beau travail de détective!

Collection personnelle de Christine Marleau Voici la suite et le point final… Vraiment du beau travail de détective de Daniel Donais! Voici une photo de mon arrière-grand-mère Élise Chartrand, la mère de Rosina Quesnel. En voici une autre de la même collection. Du moins je pense que c’est la même collection… Revoici Rosina avec sa […]

Nos ancêtres II – Faire revivre nos ancêtres: Vraiment du beau travail de détective!

Nos ancêtres II – Faire revivre nos ancêtres: Vraiment du beau travail de détective!

Collection personnelle de Christine Marleau

Voici la suite et le point final…

Vraiment du beau travail de détective de Daniel Donais!

Voici une photo de mon arrière-grand-mère Élise Chartrand, la mère de Rosina Quesnel.

En voici une autre de la même collection. Du moins je pense que c’est la même collection…

Revoici Rosina avec sa petite Aline…

Daniel Donais m’avait écrit une autre fois suite à mon billet. (voir lien ci-dessous)

Souvenirs de Pierre – La famille Quesnel

De son côté il précisait avoir axé ses recherches sur le nom des photographes figurant sur les photos de la collection de Christine Marleau :

Les photos du couple prises par Jos. Grenier, 1355 rue Notre-Dame Ouest, Montréal.


La photo de la femme prise par Rousseau & Joron, 69 rue St-Laurent, Montréal, sur laquelle on retrouve à l’endos l’inscription manuscrite « Mrs Vachon ».

Sur la page du groupe Facebook « St-Henri – D’hier à aujourd’hui », il a trouvé une première publication indiquant que Jos Grenier pratiquait au 1356 (sic) Notre-Dame Ouest en 1921 dans le secteur Petite-Bourgogne/Griffintown.

Dans une seconde publication, il a retracé la publicité ci-dessous, qui daterait de 1928.

Selon cette publicité, Jos Grenier aurait débuté il y a 33 ans, soit vers 1895, au moment où Benjamin Quesnel était toujours vivant (il est décédé en 1897).

Par contre, la publicité indique qu’il pratique dans le district (Petite-Bourgogne) depuis 26 ans, ce qui fixe le début de ses activités rue Notre-Dame ouest à 1902, alors que Benjamin Quesnel est décédé. Ces indices rendent plus plausible la présence d’Hilaire Vachon sur la photo.

Daniel Donais pose également comme questions : la photo est-elle celle d’un homme de 45 ans (Benjamin Quesnel en 1896) ou celle d’un homme de 75 ans (Hilaire Vachon en 1906)?

De la même manière pour la photo de la femme prise par Jos Grenier, est-elle celle d’une femme de 44 ans (Élise Chartrand en 1896) ou celle d’une femme de 67 ans (Philomène Ladouceur en 1906)? Les plis et les rides dans le cou suggèrent plutôt une femme de 67 ans.

Voici la suite de l’échange de courriels.

Afin de confirmer son hypothèse, il s’est rendu dans un centre de documentation en généalogie consulter l’ouvrage de Jean-Luc Allard et de Jacques Poitras, Les photographes québécois: la première liste officielle (1839-1950).

Pour la photo prise par Rousseau & Joron, où la femme paraît plus jeune, le répertoire indique que le photographe aurait été actif environ 10 ans, vers 1893 à 1903.

Pour Joseph Grenier, on indique une période d’activité débutant vers 1900 à St-Gabriel-de-Brandon et (si c’est le même Joseph Grenier) se poursuivant à Montréal vers 1910 à 1930. Ça vient en appui à la publicité de 1928 indiquant une expérience de 33 ans (début vers 1895) dont 26 ans dans le district (début vers 1902 à St-Henri). C’est également en phase avec la plus vieille photo du photographe que Daniel Donais a trouvé sur internet (Société d’histoire de St-Henri), qui elle est datée de 1905. Les dates d’activités des deux photographes confirment également pourquoi la femme paraît plus jeune sur la photo prise par Rousseau & Joron.

Cette double validation l’amène à la conclusion que notre barbu ne serait pas Benjamin, le père d’Odile Quesnel, mais plutôt son beau-père Hilaire Vachon.

Dans le livre de Ste-Marthe, la photo de Benjamin Quesnel provient de la collection de Paul Felx, probablement Paul, le fils de Cécile Vachon.

Dans ce même livre, la photo d’Hilaire Vachon (la même photo mais retouchée) provient de Gaétan Vachon, le fils de Charles-Émile Vachon.

La photo de Christine provient de la sœur de Cécile et de Charles-Émile, Élise Vachon.

Si chez les Quesnel la diffusion de la photo a été limitée à la descendance de Joseph Vachon et d’Odile Quesnel, il pourrait s’agir d’un indice supplémentaire démontrant qu’il s’agit d’une photo d’un membre de la famille Vachon.

À suivre…