Mardi de mes ancêtres… Souvenirs de Pierre

Je ne sais pas ce qui est advenu de Jacqueline Brunet, la nièce de ma mère que nous voyons debout à l’arrière de ce qui est peut-être une Oldsmobile 1957. Ma tante Lucille est à côté de ma mère et ma tante Héléna est derrière avec son mari Hervé Meloche. C’était sans doute lors d’un mariage vu le ruban accroché au pare-brise.

Ma mère est au volant, mais elle ne savait pas conduire. La Révolution tranquille est passée à côté d’elle.

Nous la voyons ici avec une petite fille.

Nous sommes bel et bien en 1957. Ma mère tient Ghyslaine, la fille de Jacqueline.

Jacqueline Brunet avec sa fille

Jacqueline Brunet, sa fille et ma petite sœur

Sur cette autre photo, datant celle-ci des années 40, Jacqueline est assise à côté de ma mère qui semble conduire.

Sa mère Marie-Louise Paiement se tient près du cheval. Nous sommes fort probablement à Ste-Geneviève-de-Pierrefonds. Je me souviens que nous y allions souvent avec ma mère. Ma mère était sorteuse.

Mon père, un peu moins…

Nous partions en train et nous allions à St-Clet. Là le vieux St-Amand, le chauffeur de taxi, nous attendait. Je me souviens très bien de lui avec sa nuque toute craquelée.

Voici d’ailleurs ce que j’avais écrit sur lui en 2010 en parlant d’un de mes ancêtres. J’y faisais parler mon arrière-arrière-grand-mère Julie Leroux.

L’ancêtre Bud Light de la semaine: Hubert Leroux

L’ancêtre Bud Light de la semaine: Hubert Leroux

Un autre ancêtre oublié par la brasserie Labatt…

Cé pas grave…

Honoré…
J’pense que mon arrière-arrière-petit-fils Pierre va parler de moi…

Honoré Sauvé et Julie Leroux étaient tous deux nés sous le signe du Cancer. Honoré était né en juillet 1822 et Julie en juillet 1823. Ma mère était aussi née sous le signe du Cancer, mais elle était née en juin. On sait tous que les gens nés sous le signe du Cancer sont très attachés à leur famille.

Je vous ai déjà montré une photo de ma mère avec sa mère…

Septembre 1921, dans le rang de Sainte-Julie, à Sainte-Marthe dans le comté de Vaudreuil

Aline n’avait que trois mois et on la voit dans les bras de sa maman Rosina Quesnel. Ceux qui ont déjà lu mes articles sur ma mère savent qu’elle n’a pas eu une vie facile.

Elle avait un très grand esprit de famille, tout le contraire de mon père, qui n’était pas né malheureusement sous le signe du Cancer.

Ma mère partait donc avec les trois enfants par le train du C.P.R. pour aller voir sa famille. On descendait à St-Clet, puis monsieur St-Amand, le chauffeur de taxi à la nuque crevassée, nous amenait à Ste-Marthe dans le rang de Sainte-Julie.

Aline est une descendante directe d’Hubert Leroux de par son arrière-grand-mère Julie Leroux.

Cliquez ici pour tout savoir sur cet ancêtre…

Extrait

Vitry le François est une petite municipalité d’environ quinze mille habitants. Elle est située dans le département de la Marne à vingt milles de Cholons. L’église actuelle de Notre-Dame fut commencée en 1629 et terminée en 1678. Hubert le Roux naquit dans cette paroisse en 1646. C’est dans cette église qu’il a fréquenté pendant la première partie de sa vie, et c’est dans les registres de cette paroisse que l’on peut retracer son histoire et celle de sa famille.

Le père de notre aïeul s’appelait aussi Hubert et il était dans la ville de Vitry le François, notaire royal, et avait comme épouse Madeleine Varnier. Hubert fils, était dans le commerce de la pelleterie et lorsqu’on retrouve sa trace dans un contrat de mariage au Canada, à la mention faite pour sa profession on peut y lire fourreur. Les pelletiers étaient à cette époque très important en France. Ils étaient érigés en corporations et leurs statuts dataient de 1586. Ils étaient quatrième des corps des Marchands de Paris.

Pour un tel commerce, le Canada offrait des portes intéressantes et ce fût sans doute de telles circonstances qui déterminèrent notre ancêtre Hubert Le Roux à venir s’établir au Canada peut-être d’abord dans l’intention d’un séjour temporaire.

En quittant la France notre ancêtre semble n’avoir plus de père, car on constate dans son contrat de mariage au Canada, que son père est qualifié de défunt. Le fait qu’il portait le même prénom que son père semble indiqué qu’il était le fils aîné de la famille.


Moi je n’invente la roue pour la généalogie de la famille Leroux. D’autres l’ont inventé avant moi. C’est en fouillant ce site que j’ai trouvé ceci…

On parle de l’épouse d’un des fils d’Hubert… Hubert Leroux dit Rousson

L’ÉPOUSE DE HUBERT LEROUX

Selon Mr Drouin les recherches de l’épouse d’Hubert Leroux, Marie-Anne Phansèque, était la protégée de la Bienheureuse Marguerite Bourgeois.

FILLES DU ROI

Marie-Anne Phansèque était pressentie pour devenir religieuse, mais la Providence la destinait plutôt au mariage. C’est pourquoi elle demeure sous la protection de Marguerite Bourgeois jusqu’à son mariage avec notre ancêtre. Fait à noter: dans le contrat de mariage on peut lire « fille du défunt et noble Christian Phanséque Capitaine dans les troupes impériales.

Aussi dans le contrat de mariage, Marie-Anne Fannenche (Phansèque) était inscrite: originaire de Hambourg, ville d’Allemagne. Nous vous donnons un extrait des minutes du contrat notarié, daté du 7 novembre 1663 soit treize jours avant la date de son mariage. Les témoins qui assistaient au mariage indiquent qu’ils étaient en relation avec la meilleure société. Nous remarquons les noms de l’abbé Gabriel Souart curé de Ville Marie, Philippe de Hautnesnil, écuyer, Zacharie Dupuy écuyer, major de l’île et beaucoup d’autres…

On peut se demander enfin comment il se fait qu’une jeune fille soit venue d’une partie de l’Allemagne assez éloignée des frontières françaises. Notons que Hambourg fût toujours la capitale d’un état libre et indépendant, et que, par intervalle, elle a eu des sympathies pour la France autant que pour l’Allemagne. Aussi Hambourg a toujours été une grande métropole commerciale et les familles de cette ville , surtout les familles de qualité pouvaient avoir des relations assez intimes avec des familles de la même classe en France.

Notre ancêtre Anne Marie Vanzeque fut probablement la première allemande en terre canadienne.

Son nom à consonance allemande causa bien des problèmes aux hommes de loi. Il devrait être Van Zeig, fut écrit Phansèque, Vanzeque, Fannexexe, Vandezzeque. Lorsque Hubert, meurt prématurément à 42 ans, Anne Marie se remarie l’année suivante avec Gabriel Cardinal, mais la vie en Nouvelle-France ne semble pas lui plaire. Le 11 mars 1692, elle quitte son mari et ses enfants sont mis en tutelle. Un dénommé Lory prendra alors soin d’eux. Elle meurt seule et fut enterrée en 1722 à l’âge de 66 ans.

Anne Marie Vanzeque est donc une de mes ancêtres directes. Si elle était devenue religieuse, je ne serais pas là en train d’écrire ce blogue…

Je vais aller dire ça à ma femme, dont un des ancêtres directs est Tec Cornelius Aubrenan, le premier Irlandais à mettre les pieds en Amérique…

Chérie, j’ai des racines allemandes!

 Pour terminer…

Document sur la famille Brunet

Extrait

Le patronyme Brunet, dérivé de l’adjectif « brun » est très commun en France et au Canada où plusieurs Brunet ont fait souche.

La principale lignée de ceux qui habitent dans l’île Bizard est celle des Brunet dits Letang (voir le tableau des Brunet dits Letang, p. 3), mais une autre lignée y est aussi présente, celle descendant de Pierre Brunet, originaire de Saint-Rémy de
Dieppe en Normandie, marié avec Marie-Catherine Cottin dite d’Arras. Celle-ci figure parmi les filles du roi1 (voir le tableau des descendants de Pierre Brunet, p. 7).

En nous fiant aux actes notariés mentionnés dans le livre terrier de Pierre Foretier établi rétrospectivement en 1807 et tenu à jour jusqu’en 1826, ainsi qu’à l’aveu et dénombrement de Pierre Foretier en 1781 et aux recensements, voici les Brunet qui possèdent une terre ou habitent dans l’île aux dates indiquées.

En 1736, un dénommé Michel Brunet de Pointe-Claire prend, au nom de son fils Michel, une concession de quatre arpents de front sur vingt arpents de profondeur (terre n° 30) et une autre terre adjacente (terre n° 27) de deux arpents sur 41 du côté sud de l’île2. Mais il revend les deux en 1743. S’agit-il du
Michel Brunet qui se trouve à gauche du tableau des Brunet dits
Letang?

Juste un nom et une date – Ferdinand et Gérard, 1964

Monseigneur Chaumont n’apparaît plus dans le Lovell de 1964. Il se retrouve une dernière fois dans celui de 1961, demeurant au 1071 rue de la Cathédrale. Il n’a plus le titre de Monseigneur.

Lovell 1961

Nous perdrons sa trace à partir de 1962.

Lovell 1962

Lovell 1963

Lovell 1964

1875-1964

Monseigneur Conrad Chaumont a laissé des traces dans le patrimoine culturel du Québec.

https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=7362&type=pge

Né le 6 janvier 1875 à Sainte-Anne-des-Plaines, Joseph-Conrad Chaumont est le fils de Joseph Chaumont, cultivateur, et de Philomène Simard.

Chaumont fait ses études classiques au séminaire de Sainte-Thérèse-de-Blainville puis entre au grand séminaire de Montréal, en 1895. Ordonné prêtre en 1898, il se rend à Rome pour poursuivre ses études en théologie, à l’Université de la Propagande.

De retour au Québec en 1900, le père Chaumont occupe plusieurs postes, au séminaire de Sainte-Thérèse-de-Blainville, jusqu’en 1923. Il est successivement professeur de versification et de philosophie, directeur adjoint, préfet des études et supérieur. En 1922, il se voit confier, par le Conseil de l’instruction publique, le poste de premier principal et le titre de fondateur de l’école normale de Saint-Jérôme qui ouvre ses portes en 1923.

En 1925, Chaumont quitte le monde scolaire et devient curé de la paroisse du Très-Saint-Nom-de-Jésus, à Montréal. Il demeure à ce poste jusqu’en 1934, alors qu’il est nommé vicaire général du diocèse de Montréal et directeur de L’Action catholique, en pleine expansion. En août 1941, il est consacré évêque titulaire d’Arena et évêque auxiliaire de Montréal.

Il est décédé à Montréal le 8 octobre 1966.

Sa mémoire perdure toujours ici.

https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=92975&type=bien

La semaine prochaine, 1965.

Mardi de mes ancêtres – Juliette Métayer

Mis à jour le 30 juillet 2022

Comme je l’écrivais hier, nous connaissons tous un annus horribilis dans nos vies. L’année 1962 fut ma première avec la mort de ma grand-mère Juliette le 20 mai 1962.

Sur cette photo, ma grand-mère paternelle est en bas à droite. Son petit frère ¨Paul avait fait sa Première Communion.

La vignette, écrite par la cousine de mon père, est erronée. Nous sommes plutôt en 1914 et non en 1921. Sa sœur Alice, née en 1900, est en haut à gauche, son autre sœur Jeanne, née en 1903, est à droite, Paul, né en 1907, est en bas et ensuite Juliette, née en 1905.

Juliette se retrouve ensuite dans le recensement canadien de 1921. Elle a 15 ans.

Puis vers 1925, Juliette fait la rencontre de son beau Roméo qui s’appelait Léo. C’était son patron dans la manufacture où elle travaillait.

J’ai raconté l’histoire de Léo et Juliette sur Nos ancêtres, donc nul besoin de l’écrire ici.

Vers novembre 1926, Juliette se retrouvera enceinte. Mon père allait naître neuf mois plus tard.

Juliette est sur cette photo prise en 1929 avec mon père.

C’est le petit garçon habillé en matelot. J’ignore toujours qui est la dame avec son fils. Ici, Juliette est sur une photo prise le 21 mars 1948. Mes parents viennent de se marier la veille.

Les années 50…

Juliette Métayer se retrouve sur des photos des années 50 avec cette photo également partagée par la cousine de mon père. La vignette est parfaitement exacte cette fois-ci. Sa mère Marie-Jeanne Lavoie est à gauche.

Juliette est aussi sur des photos partagées cette fois-ci par ma tante Fleurette Lagacé que j’ai revue en 2009, soit 47 ans après les funérailles de ma grand-mère. Mon père allait faire mourir le reste de sa famille après la mort de sa mère.

Ici, sur cette photo prise en 1952, Juliette est avec avec ses deux petits-enfants Danielle et Marcel.

Nous la voyons ensuite sur une photo prise en 1957, mais développée en mars 1963. Nous sommes sur la rue Prieur à Montréal.

Je me rappelle avoir visité ma grand-mère qui y habitait. Elle vivait avec sa fille Fleurette et son beau-fils le beau Johnny Beauséjour. Sur la photo, ma tante Denise Lagacé est à droite et Irène Raffa, qui allait devenir sa belle-soeur en 1958, est à gauche.

Denise Lagacé, elle, mariera Laurent Larose le 5 décembre 1959 à l’église St-Bernardin-de-Sienne à Montréal.

Je suis sur la photo de noces en bas à gauche. J’avais commencé à reprendre du poids, mais vous le savez déjà, car c’était inscrit dans mon bulletin de 6e année.

Je reconnais plein de monde sur la photo de mariage de ma tante Denise: mes parents, ma sœur et mon frère, mes oncles Jean-Louis et André, et mes tantes Fleurette, Huguette et Nicole, et, bien sûr, Juliette et mon grand-père Léo. Il y a un vieux monsieur tout en haut, deuxième à droite. J’y reviendrai.

Ici, c’est le mariage de mon oncle Jacques Lagacé avec Francesca Raffa en 1958.

Je suis derrière ma grand-mère Juliette. Irène Raffa est derrière mon oncle Jacques Lagacé. Mes parents sont à gauche.

Ici c’est une autre photo prise sur la rue Prieur avant ou après le mariage.

Probablement après, car il paraît que ça portait malheur de voir son futur conjoint avant le mariage.

J’ai toujours aimé regarder les photos de noces. C’était comme un beau voyage dans le temps. Tout le monde était heureux.

Maintenant c’est pour exorciser le passé…

Cette photo de noces demeure pour moi un grand mystère.

Ma grand-mère Juliette y est, tout comme ma tante Denise et mon oncle Jean-Louis, mais j’ignore qui sont les nouveaux mariés. Nous sommes devant l’église St-Jean-Baptiste sur la rue Rachel à Montréal. J’ai vérifié sur Google Maps.

J’ai beau cherché, mais le seul indice que j’ai trouvé est la ressemblance entre deux hommes. Un vieil homme dans le fond d’une photo prise en 1959 lors du mariage de Denise et Laurent, et l’autre photo prise où nous le voyons père du marié.

Selon moi, il s’agirait d’Aurèle Tremblay avec sa femme Alice Métayer, mais je n’ai trouvé aucun mariage de leurs enfants célébrés à l’église Saint-Jean-Baptiste.

Des fois, on ne trouve jamais…

Juste un nom et une date – Ferdinand et Gérard, 1962 et 1963

Nous avons tous connus un annus horribilis dans nos vies. L’année 1962 fut ma première annus horribilis avec la mort de ma grand-mère Juliette en mai. J’y reviendrai une prochaine fois.

1962

Le Lovell indique que Gérard Chaumont est maintenant un officier à la Catholic School Commission (CECM) en 1962.

Pas grand changement en 1962 chez les Chaumont de Montréal. Berthe, la soeur de Gérard, enseigne toujours et demeure chez ses parents. Mariette Chaumont, dont j’ignore toujours les parents, est waitress au Beaver Café. Edmond Chaumont est rendu switch operator au CNR. Il est voisin de ses parents sur Bordeaux.

Son frère Lucien est toujours chauffeur au CNR.

Sautons en 1963…

Le Lovell indique que Gérard est maintenant directeur du personnel enseignant à la Catholic School Commission (CECM), mais il est aussi député de district No 2 des Chevaliers de Colomb.

Mariette Chaumont est toujours waitress au Beaver Café et les frères Chaumont, Lucien et Edmond, sont toujours des employés du CNR.

Roger, le fils de Stanislas et de Marie-Antoinette, n’est plus répertorié.

Mon annus horribilis s’est continuée en 1963 avec la maladie de ma mère. La sienne allait durer 26 ans.

La semaine prochaine, 1964.

Juste un nom et une date – Ferdinand, 1961

Sans s’en douter, la petite-fille de Ferdinand Chaumont et Rosanna Therrien vous fait revivre vos souvenirs d’enfance tantôt joyeux, tantôt malheureux.

Fin du préambule


1961

La Révolution tranquille fait son entrée pour la première fois dans le Lovell…

Mariette fait son apparition dans le Lovell avec son mari Gérard Chaumont, mais ça je le savais depuis le tout début.

Mariette Turcot est une descendante directe de Louis Turcot, un patriote déporté en Australie.

Par contre, ceci n’est pas indiqué dans le Lovell.

Qui retrouvons-nous en 1961?

Les deux révérends…

Puis Alice Chaumont, veuve d’Arm? Chaumont, qui vit sur la rue Jacob. Selon moi c’est Alice Parent, veuve, non d’Armand mais de l’autre Ferdinand Chaumont.

And Chaumont, je l’ai enfin trouvé. C’est André Chaumont, fils d’Émile Chaumont et Juliette Gaudreau.

Nous retrouvons ensuite des habitués du Lovell: Armand Chaumont et Adèle Drolet.

Quant à Berthe Chaumont, la sœur de Gérard, elle enseigne toujours et vit avec ses parents.

Une nouvelle… Dyanne, étudiante sur la 39e Avenue. Elle doit être dans la vingtaine en 1961. J’ai trouvé cinq Diane Chaumont dans BMS2000.

BOUTHILLIER (LE) Jean-Yves et CHAUMONT Diane mariage en 1974 à Mirabel (St-Augustin), Deux-Montagnes…
MARCOTTE Michel et CHAUMONT Diane mariage en 1989 St-Jérôme, Terrebonne, QC, Can…
PRUD’HOMME André et CHAUMONT Diane mariage en 1970 Montréal, Île-de-Montréal, QC,…
SPARKMAN Roland et CHAUMONT Diane mariage en 1967 Sudbury, Sudbury Met, ON, Canada
VALADE Claude et CHAUMONT Diane mariage en 1977 Montréal, Île-de-Montréal, QC,…

Selon moi c’est la fille de René Chaumont et de Jacqueline Germain.

Viennent ensuite Edmond Chaumont et Françoise Lacombe…

Les parents d’André, Émile Chaumont et Juliette Gauvreau, puis, notre Ferdinand et sa belle Rosanna.

Gilles Chaumont, étudiant, serait le fils de Laurent Chaumont et Florence Therrien, le petit-fils d’Aldas Chaumont et d’Aurélia Latour.

Monseigneur Chaumont est toujours vivant.

Juliette est waitress à la pharmacie Berkes. Elle est peut-être la fille d’Adrien Chaumont et de Berthe Dupuis.

Lucien Chaumont travaille toujours au CNR.

Aucune trace d’un Michel Chaumont et de sa conjointe. Pourtant j’ai bien cherché. Puis René Chaumont et Jacqueline Germain, les parents de Dyanne… au 5978, 39e Avenue. J’aurais dû voir ça avant!

Roger est toujours célibataire. Je ne lui connais aucune descendance.

Stanislas est toujours avec sa Marie-Antoinette.

Yvonne, née en 1897, est toujours célibataire. Je ne lui connais aucune descendance.

Vous vous demandez pourquoi j’écris tout ça? Probablement parce que vous revenez me lire chaque semaine.

La semaine prochaine, 1962. Pas de grands changements.

 

 

Mardi de mes ancêtres… Souvenirs de Pierre

Pas facile de remonter dans le temps de mon enfance surtout quand ma famille a déménagé plusieurs fois. Disons que j’étais un peu perdu cette semaine en voulant mettre, comme prévu, ce billet de la semaine.

Juste un nom et une date – Ferdinand, 1958

Nous sommes à la fin de l’été 1957 sur cette photo. Le peuplier à droite commence à perdre ses feuilles. Ma petite sœur a deux ans et demi environ, ce qu’elle m’a confirmé.

Cette photo est donc la preuve que nous habitions au 7169, rue Chabot à ce moment-là et que les photos suivantes ont été prises soit durant l’hiver 57-58 ou bien l’hiver 58-59.

Nous sommes restés au 7169 Chabot pendant environ deux ans avant de déménager le premier mai 1959 au 2120 Davidson appartement 1.

Un petit résumé s’impose donc dans ma chronologie un peu boiteuse depuis que je partagé mes photos de famille pendant que je fais revivre Ferdinand Chaumont sous vos yeux depuis quelques mois.

1954

4728 de Laroche…

C’est en septembre 1954 que je commence ma première année que je termine en juin 1955. Je ne me souviens plus du nom de l’enseignante.

École Paul-Bruchési, première année F

1955

C’est le 4 février 1955 que survient le décès de ma grand-mère maternelle.

Un mois plus tard, le 2 mars 1955, survient le décès de Louise Paiement, la demi-sœur de ma mère.

Puis c’est en mars 1955 que naît ma sœur.

Automne, novembre ou peut-être décembre 1955. La Sainte Vierge est à côté de la porte. Ma sœur fait un bon neuf mois assise sur les genoux de ma mère.

Ici maman porte la même robe. Ma sœur se rappelle toujours de la robe même après 67 ans.

Ces deux photos sont prises à la même date. Même robe, même tablier, même Sainte Vierge.

Ma sœur réapparaît en décembre 1956 sur ces photos où je suis moins grasouillet. Nous sommes donc le soir du 24 décembre 1956.

Mon frère et moi avions eu des patins. Ils sont sur la table. La Sainte Vierge veille toujours dans la cuisine.

Puis, un petit retour en arrière, avril, mai ou juin 1955, c’est ma Première Communion. Toujours un peu enveloppé.

Non, ce n’est pas Denis Coderre…

Cheese…

Moi et les enfants de Louise Paiement, Urgel et Jacqueline.

Fin juin 1955, photo de classe.

Donc c’est en septembre 1955 que je commence ma 2e année à l’école St-Stanislas.

15 juin 1956

En septembre 1956, je commence ma 3e année toujours à la même école. Aucune photo de mademoiselle Desaulniers, mais son visage est gravée dans ma mémoire.

En septembre 1957, je commence ma 4e année à l’école St-Barthélémy dans la classe de madame Cadieux.

En 1958, je commence ma 5e année dans la même école, mais mes parents déménagent en mai 1959. Je me retrouve alors à l’école Adélard-Langevin dans la classe du frère…?

Juin 1959

C’est là que je fais la connaissance de Gérard Bélanger. En septembre 1959, je suis promu en 6e année, que je termine en juin 1960.

Juin 1960

C’est en septembre 1960 que je commence ma 7e année.

Puis septembre 1961…

Grâce à la Révolution tranquille, la C.E.C.M. ouvre de nouvelles classes offrant ainsi l’accès au cours classique aux enfants de familles de la classe moyenne.

Désormais l’avenir…

Juste un nom et une date – Ferdinand, 5 janvier 1960

Préambule

Je venais tout juste d’avoir 11 ans. C’est le 5 janvier 1960 qu’on portait en terre l’Honorable Paul Sauvé à St-Eustache.

Paul SauvéJoseph-Mignault-Paul SAUVÉ
(1907-1960)

À 11 ans, on s’intéresse peu au monde des adultes. L’histoire, telle qu’on me l’a enseignée plus tard, s’intéressait peu à ce grand homme. C’est en 2010 que je visionnais un documentaire sur sa vie…

Paul Sauvé. Désormais l’avenir

Paul Sauvé était un homme bien avant son temps. Il fut à l’origine de la Révolution tranquille, tranquillement reprise par les libéraux de Jean Lesage. 

Avec Paul Sauvé, le Québec avançait résolument maintenant vers l’avenir, laissant derrière elle la Grande Noirceur de Maurice Duplessis.

En 1960, ma mère m’avait dit qu’elle était une parente éloignée. Je ne m’intéressais guère à la généalogie à cette époque.

C’est en 2010  que j’ai retrouvé les racines de Paul Sauvé…

Paul Sauvé et moi étions des 6e petits cousins. Nous avions le même ancêtre : Pierre Sauvé, soldat de la Compagnie franche de la Marine.

https://anecdoteshistoriques.net/2019/02/07/les-compagnies-franches-de-la-marine-une-premiere-armee-canadienne/

Voici ce que j’avais trouvé sur le site de l’Assemblée nationale.

Joseph-Mignault-Paul SAUVÉ

(1907-1960)

Né à Saint-Benoît (Mirabel), le 24 mars 1907, fils d’Arthur Sauvé, journaliste, et de Marie-Louise Lachaîne.

Fit ses études à l’école de sa paroisse natale, au Séminaire de Sainte-Thérèse, au Collège Sainte-Marie et à l’Université de Montréal. Fit sa cléricature auprès de Me Aldéric Blain, puis au cabinet Chauvin, Walker, Stewart & Martineau. Admis au Barreau de la province de Québec le 8 juillet 1930. Créé conseil en loi du roi le 30 décembre 1938. Reçut un doctorat en droit honoris causa du Collège Bishop’s et de l’Université Laval en 1952.

S’enrôla comme lieutenant dans l’armée de réserve en 1931. Mobilisé en 1939. Promu capitaine et commandant de compagnie au Centre de Sorel en 1940. Fut l’un des organisateurs de l’École d’officiers et de sous-officiers de Saint-Hyacinthe en 1941 et du Centre d’instruction avancée de Farnham en 1942. Servit en Europe avec les Fusiliers Mont-Royal en 1943, puis participa au débarquement en Normandie à titre de commandant en second en 1944. Promu lieutenant-colonel et commandant des Fusiliers Mont-Royal en 1944. Nommé brigadier de la 10e brigade d’infanterie de réserve en 1947. Décoré de la croix de guerre française et de la médaille de l’Efficacité. Membre des Chevaliers de Colomb, du Cercle universitaire, du Club Saint-Denis, du Montreal Club, du Club de la Garnison, du Club Outremont, du Quebec Winter Club, du Seigniory Club et des clubs Addington et Hedrolar.

Élu député conservateur dans Deux-Montagnes à l’élection partielle du 4 novembre 1930. Réélu en 1931. Défait en 1935. Élu député de l’Union nationale dans Deux-Montagnes en 1936, en 1939, en 1944, en 1948, en 1952 et en 1956. Orateur de l’Assemblée législative du 7 octobre 1936 au 20 février 1940. Ministre du Bien-être social et de la Jeunesse dans le cabinet Duplessis du 18 septembre 1946 au 15 janvier 1959. Ministre de la Jeunesse et ministre du Bien-être social du 15 janvier au 11 septembre 1959. Choisi chef de l’Union nationale le 10 septembre 1959. Premier ministre, président du Conseil exécutif, ministre de la Jeunesse et ministre du Bien-être social du 11 septembre 1959 jusqu’à son décès.

Décédé en fonction à Saint-Eustache, le 2 janvier 1960, à l’âge de 52 ans et 9 mois. Inhumé dans le cimetière de cette paroisse, le 5 janvier 1960.

Avait épousé à Montréal, dans la paroisse Saint-Jacques-le-Majeur, le 4 juillet 1936, Luce Pelland, fille de Zéphirin Pelland, cultivateur, et d’Armina Laferrière.

Encore aujourd’hui, nos politiciens devraient s’inspirer de ce grand homme…

https://www.ledevoir.com/non-classe/280640/lettres-des-precisions

Extrait

…, le 7 septembre 1959, après la mort de Maurice Duplessis, Paul Sauvé est désigné à l’unanimité comme Premier Ministre par les députés de l’Union nationale. Il ne sera au pouvoir que 112 jours. Le 2 janvier 1960, il est emporté par une crise cardiaque.

En l’espace de quatre mois, il fait adopter 66 lois, dont plusieurs ont un caractère révolutionnaire (après l’ère Duplessis). Il donne son accord à l’assurance hospitalisation, passe des lois favorables aux mouvements syndicaux, crée la fonction publique québécoise moderne apolitique. Il normalise les relations du gouvernement du Québec avec la presse, les universités, le gouvernement fédéral.

Fin du préambule

Lovell 1960

En juin 1960, je suis promu en 7e année, toujours à l’école Adélard-Langevin.

Ferdinand Chaumont demeure encore au 1870 Beaugrand. Pour en savoir plus sur celui qui est honoré par la rue Beaugrand…

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Honor%C3%A9_Beaugrand

La semaine prochaine, la Révolution tranquille cogne à la porte comme nous pouvons le remarquer pour la première fois dans le Lovell de 1961…

À lundi prochain…

En 1959, j’avais 16 ans… par Lise-Andrée Morin

En 1959, j’avais 16 ans, je terminais mes études chez les religieuses. Leur enseignement du français était très efficace et surtout, il nous transmettait l’amour du bon français écrit et parlé.

Maurice Duplessis est mort subitement durant la visite du barrage de Manicouagan. Jean Lesage se préparait pour les élections de 1960. Son élection devait donner naissance à la Révolution tranquille et aux Maître chez nous.

Je vivais mes premiers émois amoureux qui étaient très limités par l’Église qui prônait l’abstinence jusqu’au mariage.

Les femmes croyaient que c’était leur devoir de demeurer à la maison pour s’occuper des enfants et de leur époux. Les études supérieures se faisaient dans les écoles privées et étaient réservés aux garçons de façon majoritaire. La mentalité étant que c’était gaspillé d’instruire les filles puisque qu’elles allaient demeurer à la maison après leur mariage.

Paul Anka chantait Put your head on my shoulder. Nous l’écoutions avec les Jukebox. Nous allions découvrir le Rock and Roll avec Elvis Presley et danser le twist.

1959 c’était l’année qui allait apporter de grands changements sociétaux. La création de l’assurance-maladie, la nationalisation de l’électricité, l’apport des femmes sur le marché du travail. La reconnaissance du droit des femmes de signer des contrats. Elles ont été considérées comme mineure jusqu’aux années 1970.

En 1959, la prière était faite avant le début des classes. Généralement, la population était pauvre et croyait être née pour un petit pain. Les Canadiens français comme on les appelait à l’époque ont commencé à croire en eux et à créer des entreprises qui allaient amener plus de prospérité à l’ensemble du Québec. Il y a près de 62 ans…