Je ne sais pas ce qui est advenu de Jacqueline Brunet, la nièce de ma mère que nous voyons debout à l’arrière de ce qui est peut-être une Oldsmobile 1957. Ma tante Lucille est à côté de ma mère et ma tante Héléna est derrière avec son mari Hervé Meloche. C’était sans doute lors d’un mariage vu le ruban accroché au pare-brise.
Ma mère est au volant, mais elle ne savait pas conduire. La Révolution tranquille est passée à côté d’elle.
Nous la voyons ici avec une petite fille.
Nous sommes bel et bien en 1957. Ma mère tient Ghyslaine, la fille de Jacqueline.
Jacqueline Brunet avec sa fille
Jacqueline Brunet, sa fille et ma petite sœur
Sur cette autre photo, datant celle-ci des années 40, Jacqueline est assise à côté de ma mère qui semble conduire.
Sa mère Marie-Louise Paiement se tient près du cheval. Nous sommes fort probablement à Ste-Geneviève-de-Pierrefonds. Je me souviens que nous y allions souvent avec ma mère. Ma mère était sorteuse.
Mon père, un peu moins…
Nous partions en train et nous allions à St-Clet. Là le vieux St-Amand, le chauffeur de taxi, nous attendait. Je me souviens très bien de lui avec sa nuque toute craquelée.
Voici d’ailleurs ce que j’avais écrit sur lui en 2010 en parlant d’un de mes ancêtres. J’y faisais parler mon arrière-arrière-grand-mère Julie Leroux.
L’ancêtre Bud Light de la semaine: Hubert Leroux
Un autre ancêtre oublié par la brasserie Labatt…
Cé pas grave…
Honoré…
J’pense que mon arrière-arrière-petit-fils Pierre va parler de moi…
Honoré Sauvé et Julie Leroux étaient tous deux nés sous le signe du Cancer. Honoré était né en juillet 1822 et Julie en juillet 1823. Ma mère était aussi née sous le signe du Cancer, mais elle était née en juin. On sait tous que les gens nés sous le signe du Cancer sont très attachés à leur famille.
Je vous ai déjà montré une photo de ma mère avec sa mère…
Septembre 1921, dans le rang de Sainte-Julie, à Sainte-Marthe dans le comté de Vaudreuil
Aline n’avait que trois mois et on la voit dans les bras de sa maman Rosina Quesnel. Ceux qui ont déjà lu mes articles sur ma mère savent qu’elle n’a pas eu une vie facile.
Elle avait un très grand esprit de famille, tout le contraire de mon père, qui n’était pas né malheureusement sous le signe du Cancer.
Ma mère partait donc avec les trois enfants par le train du C.P.R. pour aller voir sa famille. On descendait à St-Clet, puis monsieur St-Amand, le chauffeur de taxi à la nuque crevassée, nous amenait à Ste-Marthe dans le rang de Sainte-Julie.
Aline est une descendante directe d’Hubert Leroux de par son arrière-grand-mère Julie Leroux.
Cliquez ici pour tout savoir sur cet ancêtre…
Extrait
Vitry le François est une petite municipalité d’environ quinze mille habitants. Elle est située dans le département de la Marne à vingt milles de Cholons. L’église actuelle de Notre-Dame fut commencée en 1629 et terminée en 1678. Hubert le Roux naquit dans cette paroisse en 1646. C’est dans cette église qu’il a fréquenté pendant la première partie de sa vie, et c’est dans les registres de cette paroisse que l’on peut retracer son histoire et celle de sa famille.
Le père de notre aïeul s’appelait aussi Hubert et il était dans la ville de Vitry le François, notaire royal, et avait comme épouse Madeleine Varnier. Hubert fils, était dans le commerce de la pelleterie et lorsqu’on retrouve sa trace dans un contrat de mariage au Canada, à la mention faite pour sa profession on peut y lire fourreur. Les pelletiers étaient à cette époque très important en France. Ils étaient érigés en corporations et leurs statuts dataient de 1586. Ils étaient quatrième des corps des Marchands de Paris.
Pour un tel commerce, le Canada offrait des portes intéressantes et ce fût sans doute de telles circonstances qui déterminèrent notre ancêtre Hubert Le Roux à venir s’établir au Canada peut-être d’abord dans l’intention d’un séjour temporaire.
En quittant la France notre ancêtre semble n’avoir plus de père, car on constate dans son contrat de mariage au Canada, que son père est qualifié de défunt. Le fait qu’il portait le même prénom que son père semble indiqué qu’il était le fils aîné de la famille.
Moi je n’invente la roue pour la généalogie de la famille Leroux. D’autres l’ont inventé avant moi. C’est en fouillant ce site que j’ai trouvé ceci…
On parle de l’épouse d’un des fils d’Hubert… Hubert Leroux dit Rousson
L’ÉPOUSE DE HUBERT LEROUX
Selon Mr Drouin les recherches de l’épouse d’Hubert Leroux, Marie-Anne Phansèque, était la protégée de la Bienheureuse Marguerite Bourgeois.
FILLES DU ROI
Marie-Anne Phansèque était pressentie pour devenir religieuse, mais la Providence la destinait plutôt au mariage. C’est pourquoi elle demeure sous la protection de Marguerite Bourgeois jusqu’à son mariage avec notre ancêtre. Fait à noter: dans le contrat de mariage on peut lire « fille du défunt et noble Christian Phanséque Capitaine dans les troupes impériales.
Aussi dans le contrat de mariage, Marie-Anne Fannenche (Phansèque) était inscrite: originaire de Hambourg, ville d’Allemagne. Nous vous donnons un extrait des minutes du contrat notarié, daté du 7 novembre 1663 soit treize jours avant la date de son mariage. Les témoins qui assistaient au mariage indiquent qu’ils étaient en relation avec la meilleure société. Nous remarquons les noms de l’abbé Gabriel Souart curé de Ville Marie, Philippe de Hautnesnil, écuyer, Zacharie Dupuy écuyer, major de l’île et beaucoup d’autres…
On peut se demander enfin comment il se fait qu’une jeune fille soit venue d’une partie de l’Allemagne assez éloignée des frontières françaises. Notons que Hambourg fût toujours la capitale d’un état libre et indépendant, et que, par intervalle, elle a eu des sympathies pour la France autant que pour l’Allemagne. Aussi Hambourg a toujours été une grande métropole commerciale et les familles de cette ville , surtout les familles de qualité pouvaient avoir des relations assez intimes avec des familles de la même classe en France.
Notre ancêtre Anne Marie Vanzeque fut probablement la première allemande en terre canadienne.
Son nom à consonance allemande causa bien des problèmes aux hommes de loi. Il devrait être Van Zeig, fut écrit Phansèque, Vanzeque, Fannexexe, Vandezzeque. Lorsque Hubert, meurt prématurément à 42 ans, Anne Marie se remarie l’année suivante avec Gabriel Cardinal, mais la vie en Nouvelle-France ne semble pas lui plaire. Le 11 mars 1692, elle quitte son mari et ses enfants sont mis en tutelle. Un dénommé Lory prendra alors soin d’eux. Elle meurt seule et fut enterrée en 1722 à l’âge de 66 ans.
Anne Marie Vanzeque est donc une de mes ancêtres directes. Si elle était devenue religieuse, je ne serais pas là en train d’écrire ce blogue…
Je vais aller dire ça à ma femme, dont un des ancêtres directs est Tec Cornelius Aubrenan, le premier Irlandais à mettre les pieds en Amérique…
Chérie, j’ai des racines allemandes!
Pour terminer…
Document sur la famille Brunet
Extrait
Le patronyme Brunet, dérivé de l’adjectif « brun » est très commun en France et au Canada où plusieurs Brunet ont fait souche.
La principale lignée de ceux qui habitent dans l’île Bizard est celle des Brunet dits Letang (voir le tableau des Brunet dits Letang, p. 3), mais une autre lignée y est aussi présente, celle descendant de Pierre Brunet, originaire de Saint-Rémy de
Dieppe en Normandie, marié avec Marie-Catherine Cottin dite d’Arras. Celle-ci figure parmi les filles du roi1 (voir le tableau des descendants de Pierre Brunet, p. 7).En nous fiant aux actes notariés mentionnés dans le livre terrier de Pierre Foretier établi rétrospectivement en 1807 et tenu à jour jusqu’en 1826, ainsi qu’à l’aveu et dénombrement de Pierre Foretier en 1781 et aux recensements, voici les Brunet qui possèdent une terre ou habitent dans l’île aux dates indiquées.
En 1736, un dénommé Michel Brunet de Pointe-Claire prend, au nom de son fils Michel, une concession de quatre arpents de front sur vingt arpents de profondeur (terre n° 30) et une autre terre adjacente (terre n° 27) de deux arpents sur 41 du côté sud de l’île2. Mais il revend les deux en 1743. S’agit-il du
Michel Brunet qui se trouve à gauche du tableau des Brunet dits
Letang?