Liste des 108 patriotes bas-canadiens traduits en cour martiale — Wikipédia

Il faut bien commencer quelque part dans notre recherche sur Louis Antoine Turcot…

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Liste_des_108_patriotes_bas-canadiens_traduits_en_cour_martiale

Louis Turcot, cultivateur n’est qu’un nom dans cette liste.

Il faisait partie des 108 patriotes traduits en cour martiale et un des 52 qui furent déportés en Australie.

Sombré dans l’oubli, Louis Turcot, cultivateur, n’a pas de page personnelle sur Wikipédia. Nous en saurez encore bien plus sur Nos ancêtres II.

Louis Turcot, baptisé Louis Antoine, était l’ancêtre de Mariette Turcot, fille de Wilfrid, fils de Calixte qui était le fils de Louis Antoine…

L’histoire se continuera tous les lundis sur Nos ancêtres II

Partons la mer est belle…?

La tempête des corneilles | Inspiré d’histoires vraies

J’avoue que je ne connaissais pas ça.

https://clemenceetseshistoires.com/2020/03/29/la-tempete-des-corneilles/

Extrait

Mon exubérance amusa mon oncle. Il se racla la gorge pour ouvrir la voie aux mots. Ses yeux pétillants se réduisirent à deux fentes, s’emplirent de rires, soulignant ses pattes d’oie. Ses mains s’agitèrent dans l’air, dessinant les mots : «Fille, attends au moins que la tempête des corneilles soit passée avant de crier victoire. C’est trop tôt pour parler de printemps.»

Juste un nom et une date – Ferdinand, 1967

C’est ici que se termine notre voyage dans le temps. Ferdinand Chaumont décède le 6 mars 1967. Il ne verra pas Expo 67.

Lovell 1967 Ferdinand Chaumont

Lovell 1967

Rose Anna ira le rejoindre huit ans plus tard, quelques semaines avant le 25 décembre 1975.

Qui se souvient de Ferdinand?

Ma lectrice se souvient encore de son grand-père Ferdinand…

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Quel beau cadeau de la vie! Pourquoi ai-je regardé, par hasard, sur l’internet le site de Doris? Ferdinand était un homme discret… Il ne nous parlait pas, mais nous attendait à chaque dimanche, dans son bel habit, et quand nous quittions, restait sur le balcon pour nous regarder partir. Il aimait beaucoup chanter et nous donner la bénédiction. Je t’enverrai des photos.

La semaine prochaine, en route vers l’Australie.

Juste un nom et une date – Ferdinand, 1966

1889

Soixante-dix-sept ans plus tard, Berthe, la petite-fille de Calixte Chaumont et de Léocadie Forget, demeure toujours sur la rue Beaugrand avec ses parents. Son frère Gérard est directeur du personnel à la CECM.

Lovell 1966

Lovell 1966 suite

Mariette Chaumont, dont j’ignore toujours les racines, est toujours waitress au Casino de Paris. Yvonne Chaumont demeure toujours sur Mont-Royal.

Yvonne est restée vieille fille comme on le disait dans le temps. Qui se souvient d’elle? J’aimerais le savoir.

Yvonne Chaumont est née le 20 septembre 1897 à Montréal. Son père Émery Chaumont avait 47 ans et sa mère Adèle Wolfe en avait 41 à sa naissance. Yvonne avait quatre frères et une sœur.

William Chaumont 1885–1938

Albina Chaumont 1886–

Raoul Chaumont 1888–

Cléophas Chaumont 1890–

Émile Chaumont 1894–1973

Baptisée Adrienne Yvonne, le 21 septembre 1897 en l’église Sacré-Coeur-de-Jésus Montréal, son parrain était Ovila Wolfe et sa marraine  Chaumeau (sic) Léa selon le registre paroissial.

Yvonne Chaumont meurt le 4 novembre 1990 à l’âge de 93 ans et, depuis, repose en paix au cimetière Côte-des-Neiges.

La saga de Ferdinand s’arrêtera en 1967, l’année de l’Expo.

Ferdinand figure sur une carte mortuaire retrouvée pour se souvenir d’un grand-père dont on ignorait presque tout de ses racines.

1885-1967

À suivre…

Mardi de mes ancêtres… Souvenirs de Pierre – La bonne femme Cardinal

Pas important de lire ce que j’ai écrit il y a 12 ans sur Nos ancêtres, suite au billet de la semaine dernière sur mon ancêtre Julie Leroux.

Mardi de mes ancêtres… Souvenirs de Pierre


On en apprend des choses fascinantes en partageant notre passion pour la généalogie avec les autres…, mais pas tout le temps, et on ne sait jamais où cela va nous mener.

– La bonne femme Cardinal…?
– Oui Julie, attends, tu vas en apprendre sur tes ancêtres
et bien plus encore sur son arrière-arrière-petit-fils.

Je vous avais déjà parlé sur ce blogue de mon ancêtre d’origine allemande.

Source: http://www.freewebs.com/aleroux/hubertiileroux.htm

Anne-Marie Phanzèque était l’ancêtre de Julie Leroux, mon arrière-arrière-grand-mère…

J’avais donc des racines allemandes. Anne-Marie Phanzèque était en plus une fille du roi. On  dit qu’elle faisait partie de la haute société hambourgeoise… et que son père était capitaine de cavalerie. Ç’a l’air assez bien documenté ma foi.

Extrait de:

À la recherche de ses ancêtres
Les filles du roy
(À la mémoire d’Anne-Marie Von Seck)

Par Mario Scott
juin 2001

Source: http://www.freewebs.com/aleroux/hubertiileroux.htm

Anne-Marie Von Seck

Anne-Marie Von Seck, dont le nom a aussi été francisé en Vanzaigue, Fannexeke, Phanzègue… est native de Hambourg, en Allemagne. Issue d’une famille noble, son père, Christian Von Seck, était capitaine de cavalerie dans les troupes impériales. Fille du roy, elle est arrivée en Nouvelle-France en 1673, à l’âge de 16 ans. Sa protectrice était la bienheureuse Marguerite Bourgeoys et Anne-Marie demeura à la métairie de la Pointe St-Charles. Au plaisir de découvrir cette ancêtre, succédèrent une déception et le désir d’en savoir plus.

En consultant la base de données du site Adhémar, du Groupe de recherches sur Montréal, du Centre canadien d’architecture (http://cca.qc.ca/adhemar/), j’apprends que mon ancêtre Anne-Marie a été une prostituée du 9 avril 1692 au 31 décembre 1704. Pas trop réjouissant d’apprendre cela, ne doutant pas une seconde de la véracité de ces informations chronologiques précises. Mais où avait-on pris ces renseignements? Faute d’espace, je m’en tiens à l’essentiel de mon travail de recherches. Je suis entré en contact avec Monsieur Léon Robichaud, l’un des responsables du groupe de recherches sur Montréal et webmaître du site internet Adhémar, dont les études consistaient à établir, à partir du XVIIe siècle, ce que j’appellerai, un index aux immeubles de nos ancêtres. Il m’a alors appris la source de ces informations : les archives judiciaires et notariales de Montréal. Il ajouta que l’on parlait d’Anne-Marie dans le livre de Robert-Lionel Séguin, « La vie libertine en Nouvelle-France au dix-septième siècle », dont je me suis empressé d’acheter une copie.

Finalement, grâce à son aimable collaboration, j’ai eu le plaisir de pouvoir consulter le dossier complet sur mon ancêtre Anne-Marie Von Seck, au Centre canadien d’architecture, à Montréal. J’ai fait une soixantaine de photocopies de documents intéressants, parmi lesquels une copie de l’acte de son second mariage le 15 mars 1682. Cela m’a permis de comprendre, je crois, ce qui s’est probablement passé dans sa vie.

D’ailleurs, voici un extrait du courriel que Monsieur Robichaud m’a envoyé le 3 octobre 1999 : « Anne-Marie Vanzègue n’aura certainement pas eu la vie facile. Selon les sources judiciaires et notariales que nous avons consultées, elle n’aurait pas été prostituée avant le décès d’Hubert Leroux, son premier mari. Il est à noter que son second mariage n’a pas été très heureux. Elle a obtenu une séparation de corps et de biens de Gabriel Cardinal (homme ivrogne et très violent – selon les documents judiciaires de l’époque), ce qui est alors une procédure peu courante (en 1693). Il serait possible d’écrire une biographie assez intéressante de votre ancêtre (voir même une mini série télévisée)…» Fait à noter, son contrat de mariage avec Hubert, un marchand de fourrure et de pelleteries, fut signé en la maison des filles de la Congrégation de Notre-Dame où Anne-Marie était pensionnaire. On fait mention, dans ce contrat, de la présence de plusieurs personnes importantes de Ville-Marie, témoins au mariage.

Anne-Marie Von Seck était propriétaire, légataire de son premier mari, d’une maison en planches de bois, sur le lot 214, face et en biais de la Place D’Armes, qu’elle conserva après sa séparation en 1693. Je possède la copie d’un document notarié, daté de 1719, dans lequel Jean Cardinal, le fils unique du second mariage d’Anne-Marie, prétend être orphelin de père et de mère, dans le dessein de s’approprier les biens de cette dernière à titre d’unique héritier. Son père était décédé, mais sa mère était toujours vivante! Que penser de tout cela? En colligeant ces documents, en étudiant ces parcelles d’éléments de la vie d’Anne-Marie, 278 ans plus tard, on comprend sa détresse.

Anne-Marie Von Seck est décédée le 4 décembre 1722 à l’âge de 69 ans et fut inhumée dans le cimetière Saint-François-de-Sales de l’île Jésus. Inconnue, le prêtre Julien inscrivit dans l’acte de décès qu’on la connaissait dans les «costes» sous le nom de la «bonne femme Cardinal». On croyait alors que la première allemande au pays était d’origine irlandaise.

Suite à de récentes recherches voici des informations sur l’arrivée de cette dernière en Nouvelle France.

Elle était sur le bateau La Nativité de Québec. Le navire est commandé par le capitaine Tharay CHAILLAUD. C’est probablement ce navire la Nativité, qui apporte l’unique envoi de filles à marier pour l’année 1673, arrivé le 3 septembre comme l’écrit Frontenac au ministre Colbert dans sa lettre du 13 novembre 1673. Frontenac écrit dans un mémoire daté du même jour que « les 60 filles envoyées ont esté toutes pourvueües, à l’exception de deux demoiselles, il n’en faudrait point envoyer en ce pays ».

Son père était capitaine de cavalerie des troupes impériales d’Allemagne.


Je vois, à la lecture, que Mario Scott est pas mal fier de son ancêtre Anne-Marie.

Pour continuer dans cette lancée de découvertes, ma chère  docteure Watson de la Rive-Sud m’avait envoyé un acte de sépulture le mois dernier, mais comme on était dans les Sabourin jusqu’aux oreilles, je n’ai pas eu le temps de vous en parler.

Ma collègue pensait que je l’avais dans mes filières. En généalogie, il ne faut présumer de rien.

C’est l’acte de sépulture de la bonne femme Cardinal! Je n’aime pas trop comment on la nomme par contre. Je ne savais même pas qui c’était cette bonne femme Cardinal!

La bonne femme Cardinal c’est mon ancêtre Anne-Marie Von Seck (Vanzaigue, Fannexeke, Phanzègue  et j’en passe). Comme quoi je ne lis pas attentivement ce que je vous dis de lire.

Anne-Marie Von Seck est décédée le 4 décembre 1722 à l’âge de 69 ans et fut inhumée dans le cimetière Saint-François-de-Sales de l’île Jésus. Inconnue, le prêtre Julien inscrivit dans l’acte de décès qu’on la connaissait dans les «costes» sous le nom de la «bonne femme Cardinal». On croyait alors que la première allemande au pays était d’origine irlandaise.

Prenez la peine de lire l’acte de sépulture, on y parle de Kenoche La Jeunesse. Lui, je ne le connais pas. Si vous avez de la misère à lire l’acte de sépulture, faites-moi signe, et je me ferai un plaisir de vous le recopier.

Parlant de la famille Leroux, j’ai changé mon char. Mon vendeur a comme patronyme Leroux. Je pensais qu’on était des petits… petits.. cousins depuis 2007.

J’en étais très fier et j’attendais le moment propice pour lui en glisser un mot. Pas nécessairement une raison pour changer de char, mais mon karma, et le sien, m’avait amené chez Léveillé Toyota cette semaine.

Des petits cousins éloignés?

Meuh non!

Déception.

Son ancêtre serait Alexis Leroux dit Rot (Raut, Rault, Rheault, Raoul, Raoult, et j’en passe). Alexis Leroux serait le fils de Jean-Baptiste Leroux. Donc pas de lien avec mon ancêtre Hubert Leroux le maître fourreur. Jean-Baptiste Leroux serait le fils de Joseph Raoul et de Françoise Dubois. Jean-Baptiste a été baptisé le 14 mai 1711 à Champlain. Il a épousé Agathe Lefebvre, fille de Nicolas Lefebvre et Marie-Madeleine Courier le 6 novembre 1752 à Batiscan, dans le comté de Champlain (info prise sur Internet)

Morale…

Il ne faut jamais voir des petits cousins partout, sauf que…, j’ai un esprit de famille très développée (au moins 200 chevaux) et je vais partager mes découvertes avec mon vendeur quand je vais aller chercher mon char.

On se repogne.

Putt… Putt…
Camry hybride XLE 2012 (4,7 l/100km)

Juste un nom et une date – Ferdinand, 1965

La vie continue en 1965… Avec la mort de mon grand-père, mon père décide de faire mourir le reste de sa famille.

Il y a du nouveau, un Gérald Chaumond, mais avec un D à la fin. Il est vendeur et vit sur la 2 Avenue. Son épouse s’appelle Janine. Je n’ai rien trouvé dans les banques généalogiques. Probablement jamais mariés? Nous le saurons jamais.

Moi, mon grand-père paternel ne s’est jamais marié avec Juliette.

J’ai cherché, cherché et cherché jusqu’à ce que je découvre en 2009 l’histoire du « Gars de party d’Acton Vale »… C’était un Vendredi-Saint!

Une partie de l’histoire est ici…

Mon grand-papa et l’exode des Canadiens français

En reprise…


Je n’aurais jamais écrit Nos ancêtres et Nos ancêtres II si mon grand-père m’avait parlé, encore moins s’il m’avait parlé de l’exode des Canadiens français.

Grand-papa, parle-moi lorsque tu es parti là-bas aux États quand tu avais à peine un an…

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6 juin 1888 – 1er janvier 1964

Mon grand-père ne m’a jamais parlé une seule fois si ma mémoire est fidèle. Il n’avait probablement jamais parlé à mon père de sa famille au Connecticut qu’il avait laissée vers 1907, ni de sa nièce Bertha Lagasse qui avait marié William Edward Austin le 16 novembre 1921.

16 novembre 1921

En tout cas, mon grand-père Léo n’est pas sur cette photo.

Je pense qu’après la mort de sa mère Henriette Alexandre le 18 septembre 1907, mon grand-père avait quitté sa famille pour faire sa vie et retourner vivre au Québec, puis aller travailler dans une manufacture de vêtements à St-Hyacinthe. Du moins c’est là que je l’ai retrouvé il y a dix ans dans le recensement de 1911.

Tout ce que mon père savait de son père Léo Senior, mais ne me l’avait jamais dit, et que je l’ai découvert tout seul, c’était que son père avait été assez riche dans les années 20, mais qu’il avait tout perdu au jeu. Mon père devait aussi ignorer que mon grand-père avait déjà été marié en 1912 à Maria Landry et que son beau-frère Omer Landry l’avait sacré dehors à cause de son comportement dans les années 20…

Léo Senior, le gars de party, comme on l’appelait dans les années 20 à Acton Vale, a refait sa vie à Montréal, puis a refait fortune pour tout reperdre au jeu. 

Mon père est mort à 69 ans le 27 août 1995 et ne m’a jamais parlé de la famille de son père aux États. Mon grand-père est mort le 1er janvier 1964. Il avait 74 ans. Moi, je venais tout juste d’avoir mes 14 ans. Aucun souvenir de son enterrement, encore moins de souvenirs de l’annonce de son décès par mon père au Jour de l’An. Faut dire que la fin de l’année 1963 avait été une annus horribilis dans notre famille, surtout en novembre… L’assassinat du président Kennedy, l’écrasement d’un DC-8 à Sainte-Thérèse, puis la dépression de ma mère qui ne la quitterait jamais. 

En fait, la dépression de ma mère fut une succession de mortalités qui avait débuté le 4 février 1955 avec le décès de sa mère Rosina Quesnel, de sa demi-soeur Louise Paiement le 2 mars 1955, le décès de sa soeur Claire le 15 juillet 1960, de sa belle-mère Juliette Métayer le 20 mai 1962, puis finalement de son beau-frère Marcel Lagacé le 6 mars 1963. La mortalité de ma grand-mère Rosina je m’en rappelle comme si c’était hier même si je n’avais que six ans. Je vous ai tout écrit ça sur Nos ancêtres

Alors pas besoin de tout récrire ici.

Donc, puisque mon grand-père paternel ne parlait pas, j’ai donc dû tout trouver de ses ancêtres, puis de sa famille au Connecticut. Et j’en ai trouvé des choses en ti-pépère depuis 2009…

Ça aurait été donc plus facile si mon grand-père m’avait parlé de sa famille le 24 décembre 1963…

— Bon assis-toi ici mon petit Pierre, ça va être long en ti-pépère mon histoire. Ma famille est partie deux fois pour les États. En premier, en 1862, au Vermont, puis ensuite en 1889 pour le Connecticut. Back and forth comme beaucoup de Canadiens français…

— Le Vermont et le Connecticut… comme au Monopoly grand-papa?

— Ouin mettons… Je suis né à Notre-Dame-des-Anges dans le beau comté de Missiquoi le 6 juin 1888. J’étais le dernier d’une famille de 13 enfants.

— Vous aviez des grosses familles dans ce temps-là grand-papa!

— C’est pour ça qu’on est parti mon petit Pierre, pour fuir la misère. Les terres étaient rares et s’appauvrissaient, puis on venait de manger une volée avec la révolte des Patriotes. Mes parents ont émigré au Vermont après leur mariage en 1862. Mon père Stanislas travaillait comme scieur de bois dans une scierie à Winooski. C’est là, en 1863, que mon frère aîné Antoine est né, tout comme mon autre frère Stanislas en 1864. Puis il y a eu les naissances de Marguerite en 1868, Lillie en 1875, Malvina en 1877, et mon frère Adélard le 30 décembre 1879 à Colchester. Ces enfants-là sont tous nés au Vermont.

— 30 décembre… Tiens un Capricorne comme moi!

— D’autres enfants sont morts jeunes. De mémoire, il y avait David né le 24 octobre 1869 qui est mort à 4 ans. Angélique est née en 1871 et est morte en 1872. Odila née le 25 avril n’a vécu que deux jours. Jean-Baptiste est le 2 octobre 1872 et est mort en 1876. Joseph Aldéi est né le 24 novembre 1883 et est mort à 14 ans, et une petite sœur morte-née le 9 avril 1886. Moi je suis né le 6 juin 1888…

— Comme la date du débarquement de Normandie!

— … Mes deux grands frères Antoine et Stanislas étaient déjà mariés quand je suis né en 1888. Antoine avec Délia Bertrand et Stanislas avec Amanda Ménard. Ils se sont mariés la même journée. C’était le 11 janvier 1887 à Notre-Dame-des-Anges dans le comté de Missisquoi. Si ma mère Henriette a assisté au mariage de ses deux fils, alors moi j’étais tout petit dans son ventre. Mon père Stanislas Lagassée (sic) s’était marié le 7 janvier 1862 à Henryville avec Henriette Alexandre, fille de David Alexandre et Marguerite Marchand. Mon grand-père s’appelait aussi Stanislas. Il était né le 16 février 1816 à Kamouraska. Il y a donc eu trois Stanislas mon petit Pierre…

— Ça fait beaucoup de Stanislas… Stanislas I, Stanislas II et Stanislas III.

— En fait, il y en a eu quatre: Dennis I, Dennis II, Dennis III et Dennis IV. Et ils ont tous changé leurs prénoms en Dennis, sauf le dernier Dennis qui ignorait tout de ses ancêtres.

Là, mon grand-père sentait que mon regard fuyait un ti-peu…

Tiens, attends-moi deux petites secondes, car j’ai une tite photo à te montrer prise en 1914. C’est la famille de mon grand frère Stanislas III qui se faisait appeler Dennis Lagassey… Une belle petite famille de 12 enfants.

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Collection Dennis Lagasse IV

Veux-tu connaître leurs noms? 

C’est compliqué de retrouver nos ancêtres quand les gens qui émigraient aux États-Unis changeaient leurs noms pour mieux s’intégrer… Lagace, Legace, Lagasse, Lagassee, LeGace, et même Lagassa…

Bon assez pour aujourd’hui. On continuera au Jour de l’An.

Je me demande si mon grand-père m’avait raconté tout ça quand j’allais avoir 14 ans, est-ce que j’aurais eu la piqûre pour la généalogie?

Demain, 1er novembre, c’est la Toussaint, puis le 2, c’est la Commémoration des fidèles défunts.

Unknown couple

Bon, revenons à 1965.

Qui est ce Claude Chaumont qui est commis à Foresteel Industries Ltd et qui est son épouse Hélène?

CHAUMONT BERNARD, Hélène 1942-2014

Nous avons le regret de vous annoncer le décès de Mme Hélène Bernard, à l’âge de 71 ans, survenu le 26 février 2014, demeurant à Blainville et autrefois de Saint-Jérôme. Elle était la fille de feu Conrad Bernard et de feu dame Rolande Dufour et épouse de M. Claude Chaumont.

Outre son époux, elle laisse dans le deuil ses enfants…

La semaine prochaine, avant-dernier billet de Juste un nom et une date – Ferdinand…