David Alexandre, fier patriote?

Écrit en 2012 sur Nos ancêtres, en hommage à David Alexandre

Nos ancêtres

Je me demande si je dois me lancer dans une telle aventure les fins de semaine…

Mes recherches sur les Patriotes de Sainte-Anne m’ont conduit sur la Rive-Sud.

À St-Cyprien de Napierville pour être plus précis.

Je compte bien m’y rendre un jour avec mes petits-enfants.

– St-Cyprien…!
Grand-papa, on vient de rater la sortie.

– Cé ça… Aidez-moi pas!

Moi la Rive-Sud, je ne connais pas ça beaucoup. St-Cyprien encore moins à part la piste de course.

Je n’y ai jamais mis les pieds, mais un de mes ancêtres oui… même deux, un sabre à la main!

Je me reconnais un peu. C’est mon genre… Toujours en avant…!

Je connais bien peu de choses sur les troubles de 1838 dans la région. C’est peut-être une occasion rêvée de reprendre le temps perdu.

David Alexandre, le père d’Henriette dont je cherche encore désespérément une photo pour ajouter à ma collection…

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L’année des Patriotes

Je ne savais  que  peu de choses  sur les Patriotes  avant que  je m’intéresse  à  mes ancêtres et à  ceux de mon grand-père  paternel.

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Quand  on  cherche, on trouve…

Son grand-père maternel était  David  Alexandre, le père  d’Henriette, la célèbre  H. Alexandre  sur ce certificat  de  décès.

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Mon grand-père s’est éteint  le 1er  janvier  1964.

Je  dis  souvent que je ne me rappelle  pas qu’il m’ait adressé une seule fois  la parole pendant  mes quinze années et un jour d’existence.

Je dois beaucoup à mon  grand-père d’avoir  piqué  ma curiosité…

À la guerre comme à la guerre

« Si, pour cause d’un accident dans le fleuve, de la résistance de l’ennemi, de maladies ou de pertes militaires, nous jugions peu probable que Québec tombe entre nos mains […], je propose que nos canons mettent le feu à la ville, qu’ils détruisent les récoltes, les maisons et le bétail […], et je propose d’expédier  en  Europe  le  plus  grand  nombre  possible  de  Canadiens  en ne laissant derrière moi que famine et désolation ».

James Wolfe  à Jeffery Amherst, 6 mars 1759.

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L’avant-propos

Dans les archives  de  la  paroisse  de  Saint-Louis-de-Kamouraska,  le  registre  des baptêmes,  mariages  et  sépultures  de 1759  a  perdu  son  feuillet  57.  Au  recto  du  feuillet 58,  on  peut  lire  ce  qui  suit : « Cest pages ont été deschiré L’année des anglois. J. Trutaut pre ». Qui  l’a  fait ?  Pourquoi ?  Mystère.  En  rédigeant sa  note,  Joseph  Trutaut  n’a  pas  jugé  bon  de donner  une  date.  Pour  celui  qui  a  été  curé  de Kamouraska  de  1755  à  1800,  il  n’y  avait  pas  de confusion  possible ;  même  les  autorités  civiles  et religieuses  comprendraient  en  quelle  année  le registre avait été abîmé. Pour  les  gens  de  Kamouraska  et  des  environs, « l’année  des  anglois »  ne  désignait  pas  seulement celle  de  la  chute  de  Québec ;  elle  évoquait  l’année où  les  troupes  de  choc  de  l’armée  britannique étaient  débarquées  sur  leurs  terres  pour  entreprendre  le  ravage  systématique  de  la  Côte-du-Sud et  provoquer  la  plus  grande  catastrophe  de  son histoire.

Paradoxalement,  cet  épisode  dramatique  est longtemps  demeuré  dans  l’ombre.  La  « grande » histoire  l’a  évoquée  en  termes  très  généraux.  Au milieu  du  XIXe  siècle,  François-Xavier  Garneau écrivait  que  les  Anglais  auraient  détruit  les paroisses  « depuis  Berthier  jusqu’à  la  rivière  du Loup » ;  un  siècle  plus  tard,  Guy  Frégault  évoquait la  terreur,  le  pillage,  la  destruction  de  1400  fermes, sans s’attarder aux détails. De  leur  côté,  les  auteurs  de  monographies locales  manquaient  de  documents  pour  étoffer leurs  ouvrages.

L’abbé  Alexandre  Paradis  (1948) reprenait  la  tradition  locale  selon  laquelle  les habitants  de  Kamouraska  ont  repoussé  les Anglais.  Paul-Henri  Hudon  (1972)  doutait  que les  Anglais  soient  passés  à  Rivière-Ouelle.  Dans leurs  ouvrages  sur  Saint-Roch-des-Aulnaies  et  La Pocatière,  Roland  Martin  (1975)  et  Gérard  Ouellet (1973)  mentionnaient  sans  plus  de  précisions  que la  plupart  des  paroisses  de  la  région  avaient  été touchées.  Gérard  Ouellet  (1946)  s’inspirait  de Philippe  Aubert  de  Gaspé  pour  dire  que  les troupes  avaient  cessé  leurs  destructions  à  la  rivière Trois  Saumons.  Mgr  Léon  Bélanger  ne  traitait  pas de  ces  événements  dans  sa  monographie  de  L’Islet (1977).  L’abbé  Jos-Arthur  Richard  (1972)  n’avait pas  de  preuves  du  passage  des  troupes  anglaises à  Cap-Saint-Ignace.

Les historiens  de  Montmagny rappelaient  unanimement  le  souvenir  du  seigneur Couillard  et  de  ses  quatre  compagnons  tués  par les  Anglais,  sans  expliquer  précisément  les  circonstances  de  cet  incident.  La  documentation faisait  aussi  défaut  pour  étayer  les  propos  de Louis-Philippe  Bonneau  et  de  Robert  Lamonde sur  le  déroulement  de  l’année  1759  à  Saint-François-de-la-Rivière-du-Sud.  Robert  Lavallée (1973)  n’avait  pas  de  preuves  de  ravages  à  Berthier. Une  courte  brochure  sur  Saint-Vallier  (1963) ignorait  le  sujet  tandis  que  la  principale  agression que  citait  le  R.P.  Marie-Antoine  (1929)  ne  se situait  pas  à  Saint-Michel-de-Bellechasse  mais dans  le  « village  de  Saint-Michel »  de  la  seigneurie de  Lauzon.  Finalement,  dans  toute  la  Côte-du-Sud,  c’est  seulement  à  Beaumont  que  le  passage  des  troupes  anglaises  était  depuis  longtemps bien  documenté.

Pendant  plusieurs  mois,  en  1759,  les  Anglais ont  occupé  Pointe-Lévy,  l’île  d’Orléans  et  la  rive est  de  la  rivière  Montmorency  tandis  que  les troupes  françaises  s’étendaient  de  cette  même rivière  jusqu’à  Cap-Rouge.  C’est  là  que  s’écrivaient  la  correspondance  et  les  journaux  personnels  qui  servent  aujourd’hui  de  matériel  de  base à  la  reconstitution  des  événements :  on  y  parle peu  d’une  région  comme la Côte-du-Sud,  théâtre de  la  « guerre  des  bois »,  des  « courses »  et  des escarmouches,  situations  peu  propices  à  la  rédaction et à la conservation des documents.

De  Kamouraska  et  de  Rivière-Ouelle,  Chaussegros  de  Léry  écrivait  à  Vaudreuil  au  printemps 1759 ;  de  Saint-Michel,  Hertel  de  Saint-François confiait  ses  inquiétudes  à  Dumas  durant  l’hiver 1760 :  aucune  de  leurs  lettres  ne  nous  est  parvenue.  De  tous  les  militaires  français  envoyés  sur la  Côte-du-Sud  pendant  la  guerre  de  la  Conquête, seul  Chaussegros  de  Léry  a  laissé  un  journal personnel.  Quant  aux  Anglais,  ils  ont  laissé  fort peu  de  comptes  rendus  de  leurs  opérations  en région,  sauf  celui  du  major  Scott  qui  commandait le  détachement  responsable  des  opérations  de destruction de septembre 1759. Jusqu’au  milieu  des  années  1980,  ce  document fondamental  avait  échappé  aux  historiens.  Il  était pourtant  inventorié  dans  la  collection  Northcliffe depuis  longtemps  mais  plusieurs  se  sont  contentés d’en  citer  la  conclusion  transcrite  dans  l’inventaire  de  fonds  conservé  aux  Archives  nationales du Canada depuis 1926.

Publiée  la  première  fois  en  1988,  l’étude  qui suit  ne  vise  pas  à  refaire  l’histoire  de  la  Conquête. Les  événements  survenus  dans  la  région  de Québec  ne  servent  qu’à  situer  le  contexte  de  ceux qui  se  sont  produits  sur  la  Côte-du-Sud,  de Beaumont  à  Kamouraska,  du  printemps  1759  à l’été  1760.  Cette  étude  s’appuie  principalement sur  les  grandes  séries  de  correspondance,  les journaux,  mémoires  et  « relations »  du  siège  de Québec.  Elle  tire  profit,  pour  sa  troisième  édition, de  quelques  documents  nouveaux  cités  par D.  Peter  Macleod  dans  son  ouvrage  récent  sur  la bataille  des  plaines  d’Abraham,  dont  les  mémoires d’un  ranger  américain  qui  a  participé  à  « l’incendie de la Côte-du-Sud ».

Gaston Deschênes

L’Année des Anglais

Billet écrit sur Nos ancêtres

Nos ancêtres

Pour mieux comprendre notre  histoire.

http://www.septentrion.qc.ca/catalogue/annee-des-anglais-ne-l

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Tiré  du site

Été 1759. L’armée britannique assiège Québec. De Pointe-Lévy, Monckton bombarde la ville. Campé sur la rive est de la rivière Montmorency, Wolfe cherche désespérément le moyen de faire bouger Montcalm, résolument retranché à Beauport. Il tente vainement de traverser la rivière le 31 juillet, commande des incursions du côté de Portneuf, soupèse différentes hypothèses, mais le temps passe, il est malade, ses adjoints le contestent, l’automne approche et il doit envisager la possibilité de lever le siège.

En juin, il a fait afficher un placard enjoignant les civils de demeurer à l’écart du conflit, mais cet avertissement n’a pas eu l’effet souhaité. Comme il l’écrit lui-même, «des vieillards de soixante-dix ans et des garçons de quinze ans postés à la lisière de la forêt font feu sur nos détachements, et tuent ou blessent nos hommes».

À la mi-juillet, Wolfe somme les habitants…

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Les 90 ans de Rhéa

Rhéa,  c’est la grand-mère  de Nancy, la fille de Diane Paiement qui m’avait  téléphoné pour  m’inviter  au 90e anniversaire  de naissance  de sa mère. Rhéa  St-Amant  a marié  Armand  Paiement  en 1942.

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Les deux  soeurs  se marièrent  le même  jour.
Revoici Armand  et Rhéa.

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Voici  Armand  dans les bras  de sa mère…

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On est en 1914 et ce serait  J. A. Martin qui  aurait  pris  cette  photo. Une  petite  famille  heureuse  dont  le destin frappera  en 1918.

Le petit frère d’Adhémar

Où en étais-je?

Pas mal perdu!

école de rang 1915 rang Ste-Julie de Ste-Marthe

Adhémar Desrochers

Je croyais  avoir  rencontré  Adhémar à  la  fête  de Rhéa  St-Amant Paiement  en avril  dernier.

mariage Armand Paiement et Rhéa St-Amant

Ma  femme  m’avait  dit  qu’un homme âgé  assis  à  ses  côtés  voulait  me parler.

mademoiselle Jeanne

Monsieur  Desrochers  veut te parler…

Pas facile  de parler  de  ses ancêtres  communs lors d’une fête soulignant  les 90 ans de quelqu’un…

Benjamin Quesnel

Benjamin  Quesnel

Élise Chartrand

Élise Chartrand