L’école de rang revisitée…

Patience on y arrive. Belle photo hantée de l’école de rang de Ste-Julie de Ste-Marthe. Il y a des photos qui nous hantent des fois. L’institutrice est Adéline Bourbonnais. Elle a marié le beau Denis Quesnel le 5 septembre 1916. Elle a donc dû quitter l’enseignement à ce moment-là. Adéline est la grand-mère d’Yvon Quesnel […]

L’école de rang

Recensement canadien de 1931

J’aime beaucoup ceci…

La mémoire généalogique comme Histoire

En conséquence, l’emploi de techniques narratives analogues à celles des historiens patentés est une première justification de notre affirmation que les généalogistes sont aussi historiens.

Il y en a d’autres. Les auteurs font aussi de l’histoire parce qu’ils ont tenté de résoudre des mystères historiques.

Comme les historiens académiques, ils formulent des problématiques et hypothèses sur leurs objets. Se poser une question sur le passé, établir un projet de recherche et rédiger une réponse forment certainement le degré zéro de la démarche historique.

Si les travaux de nos généalogistes sont similaires au travail d’historien, les techniques de recherche et de vérification divergent.

Une autre différence majeure porte sur l’intentionnalité des généalogistes, qui s’oppose en apparence à celle des historiens « académiques », en ce qu’ils ne cherchent pas à faire une histoire précisément « professionnelle ».

Au contraire, il la rejettent. Ils écrivent leur propre histoire, pour eux-mêmes.

Caroline-Isabelle Caron, La narration généalogique en Amérique du Nord francophone, Ethnologies comparées, no 4 – « Mémoires des lieux », printemps 2002


Ça faisait longtemps que j’attendais le recensement de 1931.

En ligne depuis juin 2023, le recensement canadien de 1931 est en train d’être transcrit par intelligence artificielle.

J’y ai retrouvé ma mère, la petite Aline âgée trois mois avec Rosina, 10 ans plus tard.

J’avais immortalisée  ma mère sur Nos ancêtres en 2008 tout comme Rosina. Je la ressuscite à l’occasion.

Aline trois mois

C’est ma mère qui avait écrit ça. On serait donc en septembre 1921. Moi je pense plus qu’on serait en juillet.

Quinze ans plus tard je la retrouve étudiante dans le recensement.

Juin 1931

Ma mère m’avait dit qu’elle avait fait seulement sa 4e année. Elle avait une belle écriture et faisait rarement des fautes d’orthographe.

Ses parents Euclide et Rosina sont inscrits dans le recensement canadien de 1931 avec leurs douze enfants.

En premier, ce sont les enfants du deuxième lit: Aline, Claire, Florent, Lucille, Helenna.

Ensuite, les enfants du premier mariage de Rosina: Benjamin, Donat, Marie-Louise, Simonne, Armand, Édouard, Jeannette.

Une belle réunion de famille Quatorze à table! Quatorze vie, puis quatorze décès et finalement quatorze deuils.

Quatorze mille millions de souvenirs.

Quatorze profils sur mon arbre Ancestry dont ceux-ci.

Joseph est décédé en 1917. Il n’apparaît pas donc dans le recensement.

Ida qui était déjà mariée avec le gros Besner.

Le gros Besner, c’est comme ça que le monde l’appelait. Moi je ne l’aurais jamais appelé de même.

Benjamin jouera du violon au mariage de mes parents.

Moi j’étais un tout petit œuf qui vibrait aux sons des violons. J’ai trouvé qui était le petit gars sur la galerie.

Bon je m’éloigne.

Pour y voir plus clair avec le recensement…

On voit les voisins.

Théophitus Besner et sa petite famille, puis son frère le gros Philippe avec sa femme Ida.

Ida, c’est bel et bien Ida Paiement.

Denis Quesnel, c’est le frère de Rosina. Il est avec sa femme Adéline Bourbonnais et leurs enfants Gérald, Germain, Marcel, Huguette, Lucille.

Élise, par contre, ce n’est pas leur fille, c’est la mère de Denis…  et de Rosina, et la grand-mère de ma mère.

Belle photo qui en dit long sur sa fin de vie.

Élise Chartrand

Mon oncle Florent m’en avait parlé, mais j’avais juste effleuré le sujet sur Nos ancêtres.

Adéline Bourbonnais, la femme de Denis Quesnel, était institutrice à l’école du rang Ste-Julie.

Elle s’était mariée le 5 septembre 1916 à St-Clet. Elle avait dû abandonner sa carrière à cause de sa bedaine.

Adéline avait une santé fragile et Denis deviendra veuf en 1937. Denis ne se remariera pas.

Après le décès de sa femme il avait demandé de l’aide à sa sœur Rosina qui lui envoya sa fille Simonne Paiement.

Ce qui devait arrivé arriva. Simonne tombera follement en amour et mariera son cousin Germain.

La vie continue…

On continuera plus tard à faire revivre nos ancêtres.

Bonne fête maman

On pense toujours à toi…

Septembre 1921, Aline trois mois…

Aline, 10 ans, dans le recensement de 1931.

Ste-Geneviève, en 1943. Ma mère, probablement avec Jacqueline et Louise Paiement, la demi-soeur de maman, la mère de Jacqueline qui est devant le cheval.  On cherche encore désespérément son nom.

 

Cinq ans plus tard…

20 mars 1948, le début de son karma

Quelques jours plus tard, Aline ira chercher son fils à la crèche…

Moi au printemps 1949 j’arrive dans le décor…

C’est un Hudson 1949.

1989…?

À suivre…

 

Partage – Sévère Rivard et Rose-de-Lima Lapolice

Sévère Rivard et Rose-de-Lima Lapolice

Mon ami Gaston avait partagé cette photo avec celle des joueurs de balle de l’autre fois.

Play ball

Je voulais documenter chaque joueur, puis life got in the way avec des traductions à faire…

Je voulais en plus documenter le plus de gens sur la photo du 50e. Life got in the way also

Olivier Charbonneau

Il sera toujours le temps de revenir, mais en attendant je suis sur la piste d’Eugène Quesnel décédé en 1936.

Et de sa belle-mère Valmire Lévis.

À suivre quand j’aurai du temps.

Olivier Charbonneau

Une petite cousine?

Pas encore certain, car je poursuis mes recherches.

En attendant, ce qui suis est pris sur le site de l’Association des familles Charbonneau.

https://www.charbonneau.intergraphic.ca/index.htm


Notre ancêtre,

Olivier Charbonneau, vivait depuis 13 ans à Marans, France, ville située à moins de 25 kilomètres de La Rochelle, au moment où il quitta la France, le 2 juillet 1659, avec sa femme et son unique enfant, Anne. Ce grand départ vers l’aventure du Nouveau-Monde regroupait dix-huit personnes apparentées à Olivier, beaux-frères et belles-soeurs, neveux et nièces. Toutes ces familles avaient répondu à l’appel de mademoiselle Jeanne Mance venue en France pour recruter des familles complètes.

Ils arrivèrent à Montréal le 29 septembre 1659. Olivier avait entre 44 et 48 ans et son épouse, Marie Garnier était âgée de 30 à 32 ans. Dans les années qui suivent, Marie met au monde quatre enfants, Joseph en 1660, Jean en 1662, Elisabeth en 1664 et Michel en 1666.

Olivier et sa famille vit à Montréal, devient propriétaire d’un Moulin à eau à Pointe-aux-Trembles, acquiert une terre de 50 arpents à Boucherville avec une maison et un vieux bâtiment de ferme et, en 1680, devient, avec trois autres familles, dont celle de sa fille Anne, pionniers de l’Île Jésus.

Olivier décède le 20 novembre 1687 laissant dans le deuil cinq enfants et sept petits-enfants que ses filles lui avaient donnés. S’ajouteront par la suite 47 autres petits-enfants issus des enfants d’Olivier et de Marie.

La petite histoire de la famille d’Olivier Charbonneau s’écrit encore de nos jours avec des milliers de descendants au Québec, au Canada et par toute l’Amérique.

3% proviennent de deux autres arrivants.


La prochaine fois, tout ce que vous devriez savoir sur les Sherboneau de Gananoque.