Intermission – Abraham Myers

Source

https://www.larevue.qc.ca/un-brin-dhistoire-60/

Extrait

 

Ainsi, le véritable premier colon anglophone est Abraham Myers, qui se fait concéder une terre à La Plaine en 1794. D’origine allemande et de confession luthérienne, il arrive de Burlington au Vermont (États-Unis), il y est possiblement né en 1760, mais peut-être est-il né en Allemagne? En 1792, il épouse, à l’église Christ-Church de Montréal, Victoire Lagacé, une catholique francophone; la famille vint s’établir à Sainte-Anne-des-Plaines jusqu’à ce que la terre de La Plaine soit suffisamment défrichée, soit en 1797. C’est une famille nombreuse, d’ailleurs, au recensement de 1825, on retrouve la veuve d’Abraham et les familles d’Alexandre, de Jean-Baptiste, de Jean, d’Antoine et d’André Myer. Les prénoms sont tantôt présentés en français, tantôt en anglais, selon l’auteur du document. Le nom Myers devient Myer, Mayer, Maher et Mahaire.

À suivre comme d’habitude…

Hi Pierre,
Mary Myers above is my great-grandmother and I would like to find more information about where in Canada her parents Eliza and Charles came from. Do you have any more information? Mary married my great-grandfather, … and is the mother of my grandmother,  … who married my grandfather …

Thank you for any information you may have.
Warm regards,

K.

 

En route pour Colchester au Vermont le 19 septembre 1850!

Y reconnaissez-vous de vos ancêtres?

En décembre 2011 on avait écrit ce texte…, mais je ne l’avais lu qu’en 2014, puis j’avais oublié de le publier sur mon blogue Nos ancêtres.

Malmaison en 1848

En 1848 la petite agglomération de Malmaison recensait, autour de la famille Des Rivières, plusieurs résidents qui y possédaient des terres.

La première tâche accomplie par les Des Rivières fut la construction de leur manoir en 1841. En 1842, ils font construire le barrage dans la rivière et dès 1843, deux moulins seront alimentés par ce barrage. Le premier pont couvert sera installé cette même année . La coupe du bois assure la prospérité de la famille Des Rivières et de la région. Un véritable essor de cette partie du Canton est ainsi amorcé.

1842, c’est aussi l’année de la requête à Monseigneur Ignace Bourget, évêque de Montréal pour l’érection d’une mission catholique dans le « Township ». La Chapelle construite en 1845 portera le vocable de Notre-Dame-des-Anges, sans doute en l’honneur de Marie Angélique Hay Des Rivières, épouse de Henri Des Rivières. Le conseil de Fabrique tenait des registres depuis 1846 et la Corporation municipale de Notre-Dame-des-Anges de Stanbridge est constituée en l’année 1848. Henri Des Rivières sera le premier maire élu de cette nouvelle municipalité.

La construction d’une école pour l’instruction des enfants devient aussi une nécessité et c’est en 1863 qu’elle sera construite. Un bureau de poste nommé « Malmaison » desservira la population depuis le 1 décembre 1863 et le chemin de la Grande-Ligne tracé en 1843 par le gouvernement du Bas-Canada aidera aussi à l’essor de Malmaison. Mais c’est véritablement la voie ferrée qui y amènera la prospérité. Le commerce devient plus facile; les importations et les exportations vers les grands centres américains deviennent monnaie courante. Le transport de fret, de poste et de passagers font de Malmaison désormais appelé DES RIVIÈRES STATION un centre névralgique.

Dans le « Lovell’s Directory » de 1871, voici de quelle façon on décrit Des Rivières :

« Un petit village dans le canton de Stanbridge, paroisse de Notre-Dame-des-Anges, comté de Missisquoi. C’est une gare de la compagnie Montréal and Vermont Junction où tous les trains font un arrêt. La compagnie Montréal Telegraph Co. a un bureau ici, à 40 miles de Montréal. La diligence quotidienne d’Henryville à Clarenceville part de cette gare. Courrier tous les jours, population environ 100. Le bureau de poste s’appelle Malmaison. »

Revenant à l’année 1848, voici les noms de chefs de famille qui ont appuyé une requête demandant à Mgr. Ignace Bourget de déplacer le cimetière pour le rapprocher de l’église de Malmaison. L’emplacement de ce premier cimetière n’est pas indiqué dans la requête, mais tout porte à croire que ce cimetière n’était pas près de Malmaison. Dans cette requête, l’exhumation des corps du premier cimetière pour les déplacer dans le nouveau fut autorisée par son Éminence le 10 novembre 1848.

Liste des requérants :

F.W.Des Rivières, F.W. McGill Des Rivières, Henri Des Rivières, John Henley, Peter L. Johnson, Joseph Larochelle, François Plante, J.B. Lajeunesse, Antoine St-Michel, Antoine Lagacé, Joseph Sénésac,James O Neil, Bazile Dufresne, Urbain Chevalier, Pierre Galipeau, Joseph Duchaineau, Michel Perreault, Hubert Dodelin, Alexis Boisvert, Louis Chatelan, J.B. Dupuis, Thomas Bouchard, F.X. Dupuis, Julien Leblanc, Gonzague Dufresne, Pierre Dufresne, Michel Morin, Joseph Courtemanche, Michel Champagne, Louis Ponton, James McGill

Y reconnaissez-vous de vos ancêtres?

Ginette Simard Gendreault

Décembre 2011

FIN

Mon arrière-arrière-grand-père Antoine faisait partie des requérants…

Nos ancêtres II

Mis à jour le 16 avril 2021

Nos ancêtres II est le prolongement naturel de Nos ancêtres. Nos ancêtres, qui fait revivre nos ancêtres, fut créé en 2009 suite à la disparition de mon premier blogue qui traitait de généalogie sur Branchez-vous.com.

Nos ancêtres et Nos ancêtres II sont les plateformes idéales pour vos histoires et vos vieilles photos.

Nathalie a une boîte pleine de photos et souhaite les partager! Elle a aussi des cartes mortuaires qui contiennent de précieuses information sur ses ancêtres et probablement les vôtres.

Arsène Latour, époux d’Emma Gaudry.

Philomène Perreault, épouse de Jacques Gaudry.

Valentine Laberge, épouse de Pierre Côté.

Valentine Laberge est la mère d’Émile Côté. Émile Côté épousa Marie Emma Latour (Maria), la fille d’Arsène Latour. Émile et Maria eurent deux enfants: Léopold et Jeanne. Nathalie est une descendante de Jeanne.

Voici comment ce voyage dans le temps a commencé sur Nos ancêtres la semaine dernière…

Avis de recherche

Une nouvelle lectrice m’a laissé ce commentaire hier.

Bonjour M. Lagacé,
Je vous écris sur un autre sujet. Je fais mon arbre généalogique et pour moi, il est indispensable d’avoir des photos. Auriez-vous des photos de famille de Villiot de Latour tels Arsène et sa femme Emma Gaudry (hormis Aurélie Villiot Latour), Pierre et Julie Laberge de Beauharnois (1850-1880 environ) ? Merci !

Nathalie

Nathalie partage ceci pour le moment…

À suivre…

À lire – Albert Laberge

Albert était un des frères d’Anna.

Source

https://www.lapresse.ca/arts/litterature/201407/11/01-4783123-la-scouine-dalbert-laberge-noir-et-feroce.php

L’histoire de la publication de La Scouine d’Albert Laberge est aussi passionnante que le livre lui-même. Cet étonnant récit naturaliste publié en 1918 à compte d’auteur serait tombé dans l’oubli s’il n’avait pas été «découvert» au début des années 60 par des historiens et des critiques littéraires, puis publié en 1962 par Gérard Bessette (Le libraire) dans L’anthologie d’Albert Laberge.

Qualifié d’anti-terroir, à contre-courant de ce qui s’écrivait à cette époque où les valeurs rurales étaient glorifiées – Maria Chapdelaine, qui est en le meilleur exemple, a été publié en 1913 -, La Scouine est considéré comme le premier roman réaliste québécois. L’auteur d’Un homme et son péché, Claude-Henri Grignon, lui donnera d’ailleurs le crédit d’avoir ouvert la voie éloignant les écrivains de l’eau de rose et du romantisme.

Tel un Émile Zola québécois, Albert Laberge, qui disait être largement inspiré par Maupassant, décrit de manière crue la vie misérable des paysans dans la région de Beauharnois entre 1853 et 1896. Le trait est parfois exagérément pessimiste et sans concession, mais aussi joyeusement féroce.

Il n’y a pas beaucoup de lumière ni de douceur dans ce court livre écrit sur une période de 15 ans de 1899 à 1917. Cette succession de contes, d’abord publiés dans des revues, s’articule sur plusieurs décennies autour de la famille Deschamps: les parents, Urgèle et Mâço, et leurs cinq enfants, trois garçons et des jumelles, dont Paulima, dite La Scouine, enfant malfaisante qui deviendra une vieille fille dévote, bête et méchante. Ainsi, La Scouine n’hésite pas à arnaquer un mendiant ou à noyer un chien, et fait de la délation une seconde nature.

Pain dur et amer

Le quotidien aride de cette famille qui se nourrit tous les jours de «pain dur et amer, lourd comme du sable, marqué d’une croix» leitmotiv du livre est à l’avenant: on entre dans chaque chapitre en se demandant quelle horreur ou quel moment disgracieux nous sera donné à voir la séance de châtrage des veaux est, disons-le, particulièrement pénible. Et tout cela raconté dans une langue directe et précise, sans états d’âme.

Albert Laberge décrit un environnement si dur pour ceux qui l’habitent qu’ils le deviennent eux-mêmes. L’ignorance et la violence dominent et même les moments cocasses ont quelque chose de «malaisant».

Sur la quatrième de couverture de l’édition publiée par la Bibliothèque québécoise, Samuel Archibald a écrit que La Scouine était notre «premier grand roman gothique». L’auteur d’Arvida n’a pas tort tellement, parfois, on y flirte avec l’horreur et le roman noir.

Collage imparfait

On peut constater aujourd’hui que le collage des tableaux n’est pas parfait et que certains chapitres semblent plaqués, malgré leur force intrinsèque par exemple celui des élections, où le père Deschamps se fait attaquer par des Anglais en furie, puissant mais vraiment marginal par rapport au reste. On ne sent pas toujours non plus le passage du temps, et l’absence de montée dramatique peut rendre cette succession d’histoires légèrement lassante.

Mais La Scouine reste une lecture fascinante, d’une surprenante modernité, tant dans son écriture acérée sans grandes envolées lyriques que dans sa structure. Et le roman est littéralement truffé de scènes d’anthologies – le chapitre «Les foins», par exemple, publié dans la revue La Semaine en 1909 et considéré comme «pornographique » par le clergé, est un pur bijou noir.

Après avoir lu ce livre qu’on ne pourrait même pas imaginer être écrit aujourd’hui, il est impossible de voir l’histoire de nos ancêtres de la même manière. Garanti. Et on n’a qu’une envie: courir se procurer les nouvelles de Laberge pour découvrir le reste de l’oeuvre de cet auteur somme toute encore méconnu.

Extrait La Scouine

«Paulima pissait au lit. Chaque nuit, il lui arrivait un accident. Au matin, sa chemise et ses draps étaient tout mouillés. Après le départ des bessonnes pour la classe, Mâço, l’été, faisait sécher la paillasse au soleil, sur le four; l’hiver, sur deux chaises auprès du poêle. À l’école, à cause de l’odeur qu’elle répandait, ses camarades avaient donné à Paulima le surnom de Scouine, mot sans signification aucune, interjection vague qui nous ramène aux origines premières du langage. Le sobriquet lui resta.»

Albert Laberge a écrit La Scouine sur une période de 15 ans, de 1899 à 1917.

Réception critique

«L’importance de ce roman est indiscutable; il est le premier exemple d’un réalisme intégral, accordé à la rude existence de l’habitant.» – Gérard Tougas dans Histoire de la littérature canadienne-française, 1960.

«À mon avis, Albert Laberge est de beaucoup notre plus grand nouvelliste, le seul qui atteigne parfois à la puissance d’un Maupassant et d’un Zola.» – Jean-Claude Trait dans La Presse, 7 octobre 1972.

«On s’abuse lorsqu’on reproche à Laberge d’avoir succombé à un parti pris de naturalisme excessif et sordide. Sa révolte l’a poussé à tirer les conséquences de la situation, à tracer les pointillés des drames possibles. Ce n’est pas la même chose. Que cette situation ait évolué un peu depuis ne change rien à l’affaire.» – André Beaulieu dans la revue Liberté, 1963.

«C’est de l’ignoble pornographie, et nous nous demandons ce que l’on se propose en mettant des élucubrations de ce genre sous les yeux du lecteur. C’en est trop! Il faut couper le mal dans sa racine.» – Monseigneur Bruchési en 1910, à propos d’un chapitre de La Scouine («Les foins») publié dans la revue La Semaine.

Albert Laberge en quelques dates

1871 : Naissance d’Albert Laberge, le 18 février, dans la région de Beauharnois.

1892 : Il est chassé du collège Sainte-Marie pour avoir lu des livres à l’index.

1895 : Il publie ses premiers textes de fiction dans Le Samedi et assiste à la première réunion de l’École littéraire de Montréal, où il croisera entre autres Émile Nelligan. Il se joindra officiellement au groupe en 1909.

1896 : Il est embauché comme rédacteur sportif à La Presse, où il sera aussi critique d’art.

1910 : Il se marie avec Églantine Aubé, veuve et mère de quatre enfants. Ils auront un fils.

1918 : Soixante exemplaires de La Scouine sont imprimés à compte d’auteur.

1931 : Il démissionne de La Presse. C’est à ce moment qu’il se met vraiment à écrire.

1960 : Mort d’Albert Laberge, à 89 ans. Sa femme est morte quatre ans auparavant, en 1956.

1962 : Publication de l‘Anthologie d’Albert Laberge par Gérard Bessette.

Intermission – Généalogistes associés

Billet écrit en juillet 2014, mais que je n’ai jamais publié…


Je n’écris pas cet été, mais je fais de la lecture. Voici un site Internet impressionnant dont j’ai déjà parlé il y a des lunes.

Cliquez ici.

On avait ceci sur un de mes lointains ancêtres (en rouge) dont j’ignorais tout.

Bonjour à tous

Les Chagnon

François Chagnon dit Larose

Les Chagnon et les Larose ne sont pas tous issus de François Chagnon, mais ce dernier a le mérite d’avoir légué son patronyme ainsi que son surnom à plusieurs générations de Québécois. Cet ancêtre est peu et mal connu. Les travaux généalogiques le concernant sont calqués sur les données du Dictionnaire généalogique des familles canadiennes de Tanguay, sur quelques renseignements fournis par l’Institut Drouin et, pour sa naissance, sur le Fichier Origine. La seule recherche originale accomplie en France concerne donc son baptême. On n’a donc pas encore retrouvé d’autres traces de ses parents en France.

Certains généalogistes français ont pourtant relevé la présence de plusieurs Chagnon ou Chaignon presque à cette époque dans le Cher (18). Il existe aussi en France au moins un vieux village nommé «Chagnon» dans la vallée du Gère, entre Lyon et St-Étienne. Le nom de Chagnon apparaît pour la première fois dans une bulle du Pape Eugène III datée du 26 février 1153 et qui confirme la possession de l’Église de Chagnon par l’abbaye d’Ainay. L’origine du nom viendrait de variantes du nom de l’arbre «chêne» qui auraient donné Chagnon, Chaignon ou Chesnon.

Les renseignements dont on dispose maintenant sont quand même fragmentaires. Utiles malgré tout, ils répondront aux vœux de Christine Larose et de quelques autres généalogistes de la famille qui souhaitent amener d’autres Chagnon dit Larose à s’intéresser à leur histoire. Ils auront raison de le faire, surtout si leur intérêt les amène à écrire une nouvelle page de notre grande histoire.

François Chagnon dit Larose est né en Touraine, au cœur d’un pays de vins, à quelques kilomètres d’Amboise, à Notre-Dame de La Haye-Descartes ou Rochecorbon. Selon le fichier Origine, il a vu le jour le 8 juillet 1640 et fut baptisé à la paroisse St-Georges. Son père a pour nom Pierre Chagnon et le nom de sa mère est Louise Aubry, mais à son mariage à Contrecoeur, François a donné pour nom de sa mère Louise Fauvreau. Il a eu au moins un frère Pierre qui n’est pas venu en Nouvelle-France mais dont on a trouvé aussi le certificat de baptême en France.

Quel est le métier et la situation religieuse, sociale et financière de ses parents ? Rien ne l’indique encore. On verra que François Chagnon ne sait pas signer. Il ne sait sans doute pas lire ou écrire, mais il a le métier de cardeur relié à la préparation des fibres textiles pour le tissage. Le surnom de Larose ajouté en «dit» semble avoir été donné, comme pour beaucoup d’autres patronyme, lors des engagements militaires ou sur les navires. Plusieurs descendants Chagnon opteront pour ce patronyme et d’autres longtemps utiliseront les deux noms à la fois.

La première question d’importance qui se pose au sujet de l’ancêtre est celle du moment de sa venue en Nouvelle-France. Drouin prétend qu’il était soldat du régiment de Carignan et qu’après avoir servi dans la compagnie d’Antoine Pécaudy de Contrecoeur, il avait suivi l’enseigne François de Verchères, lorsque ce dernier est allé s’établir dans la région de Montréal. A ce jour, aucune preuve confirme cette assertion qui semble être le fruit d’une déduction. En effet, lorsque le nom de François Chagnon dit Larose s’inscrit pour la première fois sur un document notarié, c’est le 3 octobre 1675, lorsque le sieur de Verchères lui concède une terre de trois arpents de front sur le fleuve par trente de profondeur.

Le même jour, l’ancêtre des Plouffe, Jean Blouf devenait concessionnaire de la seigneurie. Les terre de Verchères lui avaient été données par Jean Talon en 1672 d’abord. L’année suivante, François de Verchères recevait l’île aux Prunes et l’Île Longue. En 1678, le territoire de l’ancien enseigne du Régiment de Carignan gagnait en profondeur, Frontenac lui accordait un lieu supplémentaire le long de la seigneurie. En 1676, Chagnon est établi sur la terre. L’un de ses voisins est André Laplat, l’autre est l’ancêtre des Geoffrion, Pierre Joffrion qui s’établit à Verchères depuis 1672. Les autres colons entourant le seigneur de Verchères sont André Jarret de Beauregard, Toussaint Lucas, Mathieu Binet, Adrien Ponce, Jean Blouf, André Balsac, Jean Charlot, Pierre Bosseau, et Pierre Chicoyne.

Les seigneuries de Contrecoeur et de Verchères sont voisines et les habitants de cette dernière doivent fréquenter la paroisse Sainte-Trinité de Contrecoeur pour se mettre en paix avec Dieu et enregistrer leurs naissances, mariages et sépultures. Les habitants des deux seigneuries se connaissent,… et se marient parfois. Le 23 juillet 1679, notre colon, épris de Catherine Charron, promet de l’épouser. Les témoins sont François Jarret de Verchères, Marie Perrot, sa femme, Michel Tessier dit Saint-Michel, Antoine Emery dit Coderre et Pierre Chicoyne. La mariée est fille de Pierre Charron et de la «fille du roi» Catherine Pilliar qui se sont mariées à Montréal le 19 octobre 1665. Baptisée en septembre 1666, celle qui s’apprête à devenir l’ancêtre des Chagnon dit Larose est donc âgée de 13 ans seulement.

Deux ans plus tard, au recensement de 1681, le mariés ne sont encore que deux. Sept arpents de terre ont été mis en valeur. Ils possèdent un fusil et ils entretiennent trois bêtes à cornes. Au mois d’octobre 1682, naît François, l’aîné de leurs enfants. Il épousera Catherine Foisy en 1710 et il en aura douze enfants. Quatre ans plus tard, Catherine vient au monde. Son destin est inconnu puisque après son baptême le 29 septembre 1686, on ne parle plus d’elle. En 1687, naît Angélique. Elle épousera François Benoît dit Livernois en 1711. Né en 1688, Louis Chagnon dit Larose épousera Madeleine Foisy en 1715, et Pierre, né en 1692, se mariera deux fois, la première avec Catherine Guertin et la seconde avec Marie-Madeleine Fontaine.

Christine Larose écrit: Alors que sa femme était enceinte d’un sixième enfant, François Chagnon trouva la mort dans des circonstances qui demeurent inconnues. Cette naissance posthume nous permet de situer sa mort entre septembre 1692 et mai 1693. Rappelons que c’est à l’automne 1692 qu’eut lieu le fait d’armes de Madeleine de Verchères. Les attaques iroquoises furent particulièrement nombreuses en ces années-là. (…) L’enfant qui naquit sans père, Raymond, fut baptisé le 3 juin 1693. » Il épousa Marie-Madeleine Pelletier à Saint-Ours, en 1721. Il devint l’ancêtre des Chagnon dit Raymond.

Après le décès de son mari, Catherine Chagnon resta seule avec ses jeunes enfants jusqu’au 10 octobre 1694, alors qu’elle épousait Daniel Tétreau, fils de Louis Tétreau et de Noëlle Landreau. Inutile de préciser que le mari prenait famille et que c’est sous son toit qu’ont été élevés les très jeunes enfants de François Chagnon dit Larose. Afin de mettre un peu d’ordre dans ses affaires, le couple qui s’était marié sans contrat et sans avoir fait dresser l’inventaire des biens de la communauté Charron-Chagnon, s’imposa ces deux formalités le 26 juin 1695. Catherine Charron donna au moins six filles et un fils à son second mari.

Nos Racines vol. 121, et mis à jour par Gilles Chagnon

 

À lire – Anna Laberge

https://www.ville.chateauguay.qc.ca/sites/default/files/ChateauguayAuFilDuTemps_v3n4.pdf

Extrait

Native de Beauharnois, Anna Laberge fait ses études au couvent local. Comme bien d’autres femmes instruites de son époque, elle devient institutrice dans une école de rang. Elle enseignera aussi dans des écoles de campagne, dont celle de la rivière Saint-Louis. Alors qu’elle habite chez son frère Alfred en 1911, ce dernier est atteint de la fièvre typhoïde et Anna abandonne l’enseignement pour veiller à son chevet. Ses attentions lui valent des encouragements du médecin à s’engager dans un autre métier traditionnel féminin, celui de garde-malade.

Qui sont-ils? Monsieur le Maire?

Mise à jour 16 avril 2021 suite à ce commentaire de Marie-Claire Provost…

La photo de Pierre Laberge affichée n’est pas décédé ni en 1869 ou en 1893. Il est le père de mon arrière-grand’mère Marie Émilie dite Mélina Laberge Trudel. Il est revenu au Québec vers 1894 suite à une dispute avec sa deuxième femme Marie Hedwidge Lewis vivant au Missouri. Il avait des enfants de son premier mariage. Jalousie. Il demeurait avec Mélina après le décès de son mari Alphonse Trudel, boulanger à Montréal. Il est décédé en 1904 et enterré dans le cimetière Côte-des-Neiges, Mtl.

La photo identifiée comme étant celle de Pierre Laberge, né en 1844 et décédé en 1893, est celle de Pierre Laberge dont on fait mention dans le commentaire.

Billet original


Nathalie, ma nouvelle lectrice collaboratrice, me dit qu’on verrait Jean-Louis Beaudry, le 11e maire de Montréal sur cette photo.

Je ne suis pas encore convaincu que c’est lui quand je compare avec cette photo de monsieur le maire prise le 31 décembre 1864.

Mais je peux me tromper.

La photo du couple fait partie de la collection de Nathalie. Des photos, elle en a une boîte pleine et la plupart sont non identifiées!

Je recherche aussi depuis quelques années la photo de Julie Laberge et de Valentine Laberge, et de Pierre Côté. Je n’ai aucune photo de ces trois personnes.

Pierre Laberge, époux de Julie Laberge, née le 17 avril 1819, à Châteauguay. Elle est décédée le 7 octobre 1901, à Beauharnois. Julie est la fille de Charles Laberge et de Claire Chèvrefils qui se sont épousés, le 11 juillet 1810, à Châteauguay. Je recherche aussi la photo de Julie Laberge.

Pierre Laberge est né le 8 octobre 1821, à Châteauguay. Il est décédé le 23 juin 1869, à Beauharnois. Pierre est le fils de Vital Laberge et de Françoise Paré qui se sont épousés, le 17 novembre 1818, à Châteauguay. Pierre et Julie se sont épousés, le 23 octobre 1843, à St-Joachim de Châteauguay. Valentine est née, le 8 février 1853, à Sainte-Philomène, de Châteauguay. Elle est décédée, le 2 novembre 1902. Valentine a épousé Pierre Côté, fils de Joseph Côté et Marguerite Caron, le 18 juillet 1872, à St-Clément de Beauharnois.

Nathalie avait cette carte mortuaire de Valentine, mais elle recherche d’autres photos.

Nathalie avait aussi cette photo identifiée comme étant Pierre Laberge né en 1821 et décédé en 1869.

Impossible selon moi, vu la qualité de la photo qui daterait plus des années 1880 à 1890. Ce serait plutôt son fils Pierre.

1844-1893

Son fils Pierre était le père d’Anna Laberge…