Les Vézina

La mémoire généalogique comme Histoire

En conséquence, l’emploi de techniques narratives analogues à celles des historiens patentés est une première justification de notre affirmation que les généalogistes sont aussi historiens.

Il y en a d’autres. Les auteurs font aussi de l’histoire parce qu’ils ont tenté de résoudre des mystères historiques.

Comme les historiens académiques, ils formulent des problématiques et hypothèses sur leurs objets. Se poser une question sur le passé, établir un projet de recherche et rédiger une réponse forment certainement le degré zéro de la démarche historique.

Si les travaux de nos généalogistes sont similaires au travail d’historien, les techniques de recherche et de vérification divergent.

Une autre différence majeure porte sur l’intentionnalité des généalogistes, qui s’oppose en apparence à celle des historiens « académiques », en ce qu’ils ne cherchent pas à faire une histoire précisément « professionnelle ».

Au contraire, il la rejettent. Ils écrivent leur propre histoire, pour eux-mêmes.

Caroline-Isabelle Caron, La narration généalogique en Amérique du Nord francophone, Ethnologies comparées, no 4 – « Mémoires des lieux », printemps 2002


En 2015 on m’avait écrit ce qui suit en partageant cette photo.

Écrit à l’arrière LES VEZINA.

En premier je l’avais situé entre 1924 et 1929 parce qu’Eva Théorêt (1), fille de Toussaint Théorêt (3) et de Marie Cholette (15) s’est mariée le 01/09/1924 à Ste Justine de Newton.

Le 13/02/1929 mourrait Marie Cholette (15).

Le seul rapport entre les familles Théorêt et Vézina, c’est Olivier Vézina qui était marié avec Hermine Paiement décédé 29/06/1916 à Springfield Mass, il était témoin au mariage d’Edouard Paiement et Donalda Théorêt (14) le 16/10/1888 à Ste Justine, sœur de Toussaint (3).

Plus rien.

Surprise, un jour je tombe sur Marie Tarsile Héléna Paiement (10) (je crois) né 22/07/1904 à St Polycarpe. Elle se marie le 08/06/1925 à la cathédrale de Valleyfield, avec son cousin Jean Baptiste Raoul Vézina (11) fils d’Olivier Vézina. Il est pharmacien de la paroisse St- Thomas de Springfield Mass, veuf de Louise Blanchard. Il ne reste qu’à spécifier pour les autres, (9) Léonie Paiement 25 ans, (13) sûrement un Vézina aussi chic que Raoul (11).

Peut-être Olivier Vézina (1) et Édouard Paiement (2).

Pour 4, 5, 6 sûrement des Paiement et 12 la femme inconnue.


Jean Baptiste Raoul Vézina et Marie-Louise Blanchard ce sont ces jeunes mariés sur une photo de la collection de ma tante Evelyne.

8 octobre 1907

Raoul fait partie que cette liste des 21 enfants d’Hermine Paiement et d’Olivier Vézina que je leur ai trouvés.

Roméo Vézina 1880–
Albert Vézina 1881–1946
Rebecca Vézina 1882–1973
Raoul Vézina 1884–1967

Elmer Vézina 1885–
Laura Vézina 1886–1960
Albina Vézina 1888–
Florentine Vézina 1890–1895
Annonciade Vézina 1891–1891
Ovide Vézina 1891–1891
Ovide Vézina 1892–
Alma Vézina 1894–
Euclide Vézina 1896–
Sarah Vézina 1898–1898
David Alexis Vézina 1899–1900
Sarah Vézina 1900–1900
Léonie Vézina 1900–1901
Sarah Vézina 1903–1903
Yvonne Vézina 1903–
Corinne Vézina 1904–1908
Joseph David Vézina 1906–1906

Revoici Marie-Louise Blanchard avec sa sœur Sarah à gauche.

Marie-Louise Blanchard décède le 4 octobre 1923.

À suivre bientôt sur Nos ancêtres III.

Nos ancêtres III – Musée des plaines d’Abraham

La mémoire généalogique comme Histoire

En conséquence, l’emploi de techniques narratives analogues à celles des historiens patentés est une première justification de notre affirmation que les généalogistes sont aussi historiens.

Il y en a d’autres. Les auteurs font aussi de l’histoire parce qu’ils ont tenté de résoudre des mystères historiques.

Comme les historiens académiques, ils formulent des problématiques et hypothèses sur leurs objets. Se poser une question sur le passé, établir un projet de recherche et rédiger une réponse forment certainement le degré zéro de la démarche historique.

Si les travaux de nos généalogistes sont similaires au travail d’historien, les techniques de recherche et de vérification divergent.

Une autre différence majeure porte sur l’intentionnalité des généalogistes, qui s’oppose en apparence à celle des historiens « académiques », en ce qu’ils ne cherchent pas à faire une histoire précisément « professionnelle ».

Au contraire, il la rejettent. Ils écrivent leur propre histoire, pour eux-mêmes.

Caroline-Isabelle Caron, La narration généalogique en Amérique du Nord francophone, Ethnologies comparées, no 4 – « Mémoires des lieux », printemps 2002


Le voyage dans le temps de nos ancêtres se poursuit avec ma visite du musée des plaines d’Abraham la semaine dernière.

 

Site Internet

https://www.ccbn-nbc.gc.ca/fr/

C’était ma deuxième visite au musée, la première s’étant abruptement terminé en manquant la première marche de la salle de projection.

 

Je ne pense pas qu’il y avait ces lignes et encore moins assez d’éclairage pour les voir. J’avais donc raté la première marche, projeté vers l’avant, fendu le front et raté la présentation multimédia.

Fast forward…

 

 

La présentation en anglais précédait celle en français. La rapidité des commentaires laissant peu de temps pour comprendre facilement le fil des évènements, j’ai regardé la présentation en français. Ma visite s’est ensuite poursuivie dans cette salle.

 

Nous y voyons les uniformes des combattants.

Les Anglais…

 

 

 

Les Français…

 

 

 

 

 

Des descriptions nous renseignent sur les forces en présence.

 

 

 

 

Les généraux ont bien entendu une place d’honneur.

 

 

 

Ils sont tout juste aux côtés du combattant des Premières Nations.

 

 

La salle regorge d’artefacts qui feraient l’envie de collectionneurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des panneaux suspendus renseignent les visiteurs.

 

La visite se poursuit dans une salle attenante.

 

 

 

 

S’y retrouvent des maquettes illustrant les événements.

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour en apprendre plus…

https://www.ccbn-nbc.gc.ca/fr/musee-des-plaines-abraham/expositions/batailles/

Léon serait donc probablement dans le Lovell. À suivre…

La mémoire généalogique comme Histoire

En conséquence, l’emploi de techniques narratives analogues à celles des historiens patentés est une première justification de notre affirmation que les généalogistes sont aussi historiens.

Il y en a d’autres. Les auteurs font aussi de l’histoire parce qu’ils ont tenté de résoudre des mystères historiques.

Comme les historiens académiques, ils formulent des problématiques et hypothèses sur leurs objets. Se poser une question sur le passé, établir un projet de recherche et rédiger une réponse forment certainement le degré zéro de la démarche historique.

Si les travaux de nos généalogistes sont similaires au travail d’historien, les techniques de recherche et de vérification divergent.

Une autre différence majeure porte sur l’intentionnalité des généalogistes, qui s’oppose en apparence à celle des historiens « académiques », en ce qu’ils ne cherchent pas à faire une histoire précisément « professionnelle ».

Au contraire, il la rejettent. Ils écrivent leur propre histoire, pour eux-mêmes.

Caroline-Isabelle Caron, La narration généalogique en Amérique du Nord francophone, Ethnologies comparées, no 4 – « Mémoires des lieux », printemps 2002


Je vais encore faire revivre mon arrière-grand-père Léon. J’ai finalement retrouvé mon arrière-grand-père Léon Sauvé dans le Lovell de 1914.

43, rue Maguire

2006, rue Clarke

Aussi dans le Lovell de 1915, mais non après.

J’ignorais que Léon avait une épicerie au 2006, rue Clarke à Montréal. C’est grâce à cet autre document que j’avais déjà que je le l’ai appris.

Ses deux fils Euclide et Aldama s’en vont travailler à Tupper Lake en 1914 et déclarent demeurant au 43, rue Magloire, en fait la rue Maguire.

Avec cette découverte j’ai décidé de poursuivre mes recherches plus à fond et j’ai trouvé plein d’enfants de sa belle-soeur Hermine Paiement et de son beau-frère Olivier Vézina aux États.

Hermine Paiement (Collection Evelyne Pilon)

Enfants d’Hermine Paiement et d’Olivier Vézina.

  • Roméo Vézina 1880–
  • Albert Vézina 1881–1946
  • Rebecca Vézina 1882–1973
  • Raoul Vézina 1884–1967
  • Elmer Vézina 1885–
  • Laura Vézina 1886–1960
  • Albina Vézina 1888–
  • Florentine Vézina 1890–1895
  • Annonciade Vézina 1891–1891
  • Wilfred Vézina 1891–1901
  • Ovide Vézina 1892–
  • Alma Vézina 1894–
  • Euclide Vézina 1896–
  • Sarah Vézina 1898–1898
  • David Alexis Vézina 1899–1900
  • Sarah Vézina 1900–1900
  • Léonie Vézina 1900–1901
  • Sarah Vézina 1901–1902
  • Yvonne Vézina 1903–
  • Corinne Vézina 1904–1908
  • Joseph David Vézina 1906–1906

Pour y voir clair, Léon Sauvé avait marié Aldina Paiement que vous voyez à droite.

Collection Evelyne Pilon

Aldina ressemble à sa petite-fille Aline comme deux gouttes d’eau.

Pas besoin de passer le test d’ADN d’Ancestry… Donc à gauche c’est Hermine Paiement et mon arrière-grand-mère Aldina. Aldina Paiement décède le 10 décembre 1925, mais Hermine ne l’a jamais su.

Collection Evelyne Pilon

Hermine était décédée le 29 juin 1916 à Springfield au Massachusetts.

Collection Evelyne Pilon

Ma tante Evelyne avait cette carte de Noël de la famille Vézina dans ses deux sacs d’épicerie en plastique en 2007.Olivier Vézina est le deuxième à droite dans la première rangée avec les overall.

Nous serions dans les années 20.

Son beau-frère Édouard Paiement et sa belle sœur Donalda Théorêt lui rendaient probablement visite.

À côté d’Olivier c’est sa troisième femme Joséphine Paquet, veuve de Francis Clermont.

À suivre…

8 septembre 1918

La mémoire généalogique comme Histoire

En conséquence, l’emploi de techniques narratives analogues à celles des historiens patentés est une première justification de notre affirmation que les généalogistes sont aussi historiens.

Il y en a d’autres. Les auteurs font aussi de l’histoire parce qu’ils ont tenté de résoudre des mystères historiques.

Comme les historiens académiques, ils formulent des problématiques et hypothèses sur leurs objets. Se poser une question sur le passé, établir un projet de recherche et rédiger une réponse forment certainement le degré zéro de la démarche historique.

Si les travaux de nos généalogistes sont similaires au travail d’historien, les techniques de recherche et de vérification divergent.

Une autre différence majeure porte sur l’intentionnalité des généalogistes, qui s’oppose en apparence à celle des historiens « académiques », en ce qu’ils ne cherchent pas à faire une histoire précisément « professionnelle ».

Au contraire, il la rejettent. Ils écrivent leur propre histoire, pour eux-mêmes.

Caroline-Isabelle Caron, La narration généalogique en Amérique du Nord francophone, Ethnologies comparées, no 4 – « Mémoires des lieux », printemps 2002


Collection Evelyne Pilon

Léon Sauvé est décédé en 1918 lors d’un accident. Un cheval, qui lui avait déjà précédemment brisé la mâchoire lors d’une précédente ruade, l’atteint cette fois-là directement à la tempe. Il est probable que Léon ait eu un moment d’inattention, et que le cheval en a alors profité. Il n’est pas mort sur le coup, mais n’a jamais repris connaissance.

Collection Evelyne Pilon

Léon Sauvé était le fils d’Honoré Sauvé et de Julie Leroux.

Collection Evelyne Pilon

Il était le père d’Euclide Sauvé.

Collection Evelyne Pilon

Mon oncle Florent me racontait que son père Euclide transportait des sacs de charbon que le charbonnier livrait dans les maisons à Montréal. Léon serait donc probablement dans le Lovell.

À suivre…

Mederise Lagasse?

Moi et mon obsession pour les recensements…

Je pensais avoir trouvé une nouvelle fille de Peter Lagasse et de Mathilde Leblanc dans le recensement canadien de 1891. 

Source

https://recherche-collection-search.bac-lac.gc.ca/fra/accueil/notice?app=census&IdNumber=27838061

Année de recensement : Recensement du Canada (1891)
Genre : Femme
Âge : 19
No d’identification : 27838061

C’est en fouillant les ancêtres et les descendants de Marie-Louise Côté dans mon arbre familial que j’avais trouvé un indice m’amenant vers le recensement canadien de 1891.

Mederise, 19 ans, une fille de Pierre Lagacé et Mathilde Leblanc dont j’ignorais tout de son existence? Mais où se trouvait leur autre fille Agnès née en 1876 que l’on voit tenant son fils Adélard ?

Mederise était finalement Méderise Agnès et la transcription de son âge était une erreur. Nous voyons clairement le numéro 14 et non 19. 

Honest mistake…

Peter Lagasse était ce Pierre Lagacé l’oncle de mon gars de party ce grand-père que je fais parler depuis 2008…

Mon gars de party était mon parrain et il avait probablement suggéré le nom de son oncle Pierre lors de mon baptême.

God only knows…

Comme toujours je m’éloigne de mon propos, qu’en est-il de Mederise qui était en fait Agnès?

I thought he would never asked…

Agnès est donc à gauche derrière son fils Adélard. Ci-dessous c’est son mari Joseph L’Espérance avec leur fille Eugénie Victoria L’Espérance. À droite? Marie-Louise Côté, la deuxième femme de Pierre qui se tient à sa gauche.

Marie-Louise était la fille de Pierre Côté et de Marguerite Bouthillier. Pierre Côté est celui qui porte une longue barbe blanche.

To be continued…?

Julian Wilfred Lagasse et avec son oncle Stanislas Lagassé (le père du gars de party).

Je l’ai finalement reconnu…

De retour… avec Marguerite et ses fils

La mémoire généalogique comme Histoire

En conséquence, l’emploi de techniques narratives analogues à celles des historiens patentés est une première justification de notre affirmation que les généalogistes sont aussi historiens. Il y en a d’autres. Les auteurs font aussi de l’histoire parce qu’ils ont tenté de résoudre des mystères historiques. Comme les historiens académiques, ils formulent des problématiques et hypothèses sur leurs objets. Se poser une question sur le passé, établir un projet de recherche et rédiger une réponse forment certainement le degré zéro de la démarche historique. Si les travaux de nos généalogistes sont similaires au travail d’historien, les techniques de recherche et de vérification divergent. Une autre différence majeure porte sur l’intentionnalité des généalogistes, qui s’oppose en apparence à celle des historiens « académiques », en ce qu’ils ne cherchent pas à faire une histoire précisément « professionnelle ». Au contraire, il la rejettent. Ils écrivent leur propre histoire, pour eux-mêmes.

Caroline-Isabelle Caron, La narration généalogique en Amérique du Nord francophone, Ethnologies comparées, no 4 – « Mémoires des lieux », printemps 2002


J’ai abandonné l’idée d’abandonner mes blogues.

Ceci avait été écrit sur Nos ancêtres II dans l’espoir de partager mes découvertes.

 

Encore de retour avec cette photo… Ça ne me prend pas grand-chose pour rallumer ma passion pour les vieilles photos et celle de les partager, puis de jouer ensuite au détective pour arriver à identifier les ancêtres. Cette photo est celle de Marguerite Lagacé, la sœur de mon grand-père Léo. Marguerite c’est ma grand-tante […]

De retour… avec Marguerite et ses fils

L’humilité

La mémoire généalogique comme Histoire

En conséquence, l’emploi de techniques narratives analogues à celles des historiens patentés est une première justification de notre affirmation que les généalogistes sont aussi historiens.

Il y en a d’autres. Les auteurs font aussi de l’histoire parce qu’ils ont tenté de résoudre des mystères historiques.

Comme les historiens académiques, ils formulent des problématiques et hypothèses sur leurs objets. Se poser une question sur le passé, établir un projet de recherche et rédiger une réponse forment certainement le degré zéro de la démarche historique.

Si les travaux de nos généalogistes sont similaires au travail d’historien, les techniques de recherche et de vérification divergent.

Une autre différence majeure porte sur l’intentionnalité des généalogistes, qui s’oppose en apparence à celle des historiens « académiques », en ce qu’ils ne cherchent pas à faire une histoire précisément « professionnelle ».

Au contraire, il la rejettent. Ils écrivent leur propre histoire, pour eux-mêmes.

Caroline-Isabelle Caron, La narration généalogique en Amérique du Nord francophone, Ethnologies comparées, no 4 – « Mémoires des lieux », printemps 2002


Commentaire laissé hier matin suite à ce billet…

Eurêka! – La folie porte pas juste à tuer…

Tellement impressionnant vos recherches. Votre patience et votre détermination est exemplaire. Bravo et continuer vos recherches, c’est très intéressant.

Nicole

Méchant choc, car je pensais au départ que c’était ma femme qui suivait mes blogues depuis 2008 sans me le dire!

Bon…

Plus que la patience et la détermination, et un brin de folie, c’est l’humilité qui est ma plus grande qualité de généalogiste amateur.

Il faut reconnaître que se tromper fait partie de l’exercice.

J’avais toujours pensé jusqu’à hier matin que je voyais mon arrière-grand-père Stanislas Lagacé avec ses deux petits-enfants Harvey et Marie expliquant ainsi tout l’attachement que je porte pour les miens.

J’étais dans le champ!

Cette photo a été prise à Bristol au Connecticut en 1895. Ce n’est pas le grand-père mais le père avec ses enfants. Mon arrière-grand-père aurait eu 1895 – 1842 = 53 ans!

C’est donc le père, mon grand-oncle Dennis Lagassey III, le frère de mon grand-père le gars de party.

Le problème dans tout ça ce sont les généalogistes amateurs comme moi qui vont dissiminer cette erreur à moins de lire ce billet.

Comment les avertir?