Qui se souvient du fromagier Tancrède Germain?

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Bonjour Pierre,

Ma belle-mère s’appelle Marie-Blanche Gendron mariée à Paul-Henri Tessier de St-Casimir de Portneuf. Elle aura 100 ans le 27 octobre prochain et elle est parfaitement lucide. Comme les souvenirs plus anciens sont plus faciles à retrouver, je vais lui demander si elle se souvient de Tancrède Germain. Mon beau-père travaillait pour un magasin général et livrait sa marchandise avec une voiture à chevaux dans tout le Comté de Portneuf. Il a peut-être livré le fromage de Tancrède Germain. De plus, la sœur de ma mère Marie-Yvonne Morissette a été mariée à Agénor Germain de Notre-Dame de Portneuf (Portneuf Station). Elle a eu dix enfants, tous établis dans le comté de Portneuf. Ils connaissent peut-être Tancrède Germain. Comme on le sait, dans les villages, tout le monde connaît tout le monde. Arthur (Pit) Morissette, le frère de ma mère qui est âgée de 94 ans, était boucher et il passait par les maisons du comté de Portneuf avec une voiture à cheval pour vendre ses produits.

Ma belle-mère vit dans une résidence à Québec, je demeure à Victoriaville, lors de ma prochaine visite, je la questionnerai. Quels renseignements désirez-vous connaître? Mes beaux-parents sont nés et ont vécu à St-Casimir de Portneuf.

Je vous reviens là-dessus.

Lise-Andrée Morin

Publié par

Pierre Lagacé

Retired school teacher and amateur historian Enseignant retraité et historien amateur

15 réflexions au sujet de “Qui se souvient du fromagier Tancrède Germain?”

  1. http://www.aubergeducouvent.com/Bienvenue.html
    Un retour dans le temps

    Une tranquille escapade qui laissera loin derrière vous les tracas et la frénésie de la grande ville. L’Auberge du Couvent de Saint-Casimir vous fera profiter de la paix et de la tranquillité dans une ambiance qui vous plongera à l’époque de nos grands-parents. Une destination de villégiature à mi-chemin entre Québec et Montréal à moins de 30 minutes de Trois Rivières vous permettant un accès rapide et facile… pour un séjour culturel, sportif ou gastronomique.

    L’Auberge du Couvent vous offre un confort douillet sans fumée. Toutes nos chambres sont bien fenêtrées, spacieuses et certaines peuvent accueillir jusqu’à cinq personnes. Tous nos séjours vous sont offerts en formule buffet petit-déjeuner santé.

    Lieu d’hébergement historique au coeur de la campagne, une destination à découvrir.

  2. Saint-Casimir a été fondé en 1847. Déjà en 1887, la population écolière ayant augmenté, l’école du village devenait trop petite pour contenir le nombre d’enfants toujours grandissant. Il fût donc urgent de procéder à la construction d’une nouvelle école sur le terrain de la Fabrique. Comme l’église encourage l’éducation des jeunes, la Fabrique de Saint-Casimir cède un terrain de bonnes dimensions au nord de l’église qui devra servir à la construction d’un établissement d’enseignement.

    Le 20 janvier 1889, une entente est ratifiée entre les commissaires d’école de Saint-Casimir et la communauté des Soeurs de la Providence. Les religieuses construisent le couvent et les commissaires sont obligés de payer à la communauté une somme de 3000 $ pour aider à la construction de cette belle bâtisse haute de cinq étages et ils devront payer également toutes les taxes, rétributions mensuelles et cela aussi longtemps que les religieuses maintiendront le couvent en opération.

    Le 23 juin 1890, le cardinal Taschereau s’amène à Saint-Casimir pour y bénir la nouvelle maison qui cumule les fonctions d’école et d’hospice pour les personnes âgées. Le 9 septembre 1890, le couvent accueille huit pensionnaires et beaucoup d’externes garçons et filles. Les garçons quitteront le couvent en 1908 pour aller au nouveau collège de garçons qui vient d’être construit, tout juste de l’autre côté de la rivière Sainte-Anne.

    En 1891, il y a 48 élèves pensionnaires et 192 externes qui fréquentent l’établissement, sans compter les religieuses qui y habitent en permanence. À partir de 1908, les religieuses ne s’occupent que de l’éducation des filles pensionnaires et externes et en 1958 , il n’y aura que des élèves externes.

    En 1961, on construit une nouvelle école régionale. 1962 marque la fin de l’éducation dans le couvent. Ce dernier sera converti en foyer pour personnes âgées jusqu’en 1990, année de la construction d’un nouveau centre d’hébergement.

    La municipalité de Saint-Casimir devient le nouveau propriétaire de la bâtisse qu’elle revend à un organisme à but non lucratif. La Maison d’entraide pour toxicomanes « Le Rucher » sera propriétaire jusqu’en 2000.

    Le 7 août 2000, le couvent perdait ses occupants. En effet, la Maison « Le Rucher » quittait l’endroit après une dizaine d’années d’occupation pour aller s’installer à Saint-Augustin.Pour protéger ce bâtiment historique, un organisme à but non lucratif a été créé et s’est donné le nom de Fondation du Patrimoine de Saint-Casimir.

    Le 30 mars 2001, la Fondation du Patrimoine de Saint-Casimir devient l’unique propriétaire de l’ancien couvent. Celui-ci est en partie rénové et sa vocation sera maintenant celle d’auberge de jeunesse, sous la nouvelle appellation : Auberge du Couvent. C’est le 13 décembre 2002, que l’Auberge du Couvent accueillait ses premiers clients.

  3. Les photos sont vraiment belles et le texte, fort instructif. Mon grand-père et ma grand-mère, ainsi que mon père, ont sans aucun doute fréquenté cette même église…

  4. J’aurais dû pousser une pointe jusqu’à St-Casimir quand, l’an passé, j’ai arpenté en vain le cimetière de St-Cyrille à la recherche d’indices 😦 ). Je n’avais toutefois pas en tête cette photo de mon grand-père cordant du bois dans laquelle on voit l’église en arrière-plan, ce qui aurait pu orienter mes recherches casimiriennes :-). Une prochaine fois, peut-être?

  5. Bonjour, concernant la photo de Tancrède ayant l’église comme arrière-plan. Cette dernière n’est pas celle de St-Casimir.

    Merci de votre attention

  6. J’arrive un peu tard dans votre conversation. Je viens de découvrir ce site.

    En effet, l’église dans l’image de présentation n’est pas celle de Saint-Casimir. Comme le montrent les photos suivantes, le transept ouest de l’église de Saint-Casimir s’orne d’une grande rosace ce qui n’est pas le cas de la première illustration.
    J’ai écrit un article pour Le Cageux, journal de la Société d’histoire et de généalogie de Saint-Casimir (numéro été 2021) dans lequel apparaît le nom de Tancrède Germain, comme suit : « Les premières données connues relatives à l’industrie laitière remontent à 1902. Au tournant du siècle, les fabricants de beurre et de fromage ont payé 26 000 $ à quatre fermiers de Saint-Casimir, comme suit : Joseph Massicotte, 8 295 $; R. Massicotte, 8 540 $; Tancrède Germain, 6 470 $, Joseph Perron 3 100 $. De son côté, Henri Martin a choisi de vendre ses produits à des particuliers; il a recueilli 360 $, pour la production annuelle de son troupeau de 8 vaches. »

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